Le 12 janvier 2009, je mets en ligne la chronique de Into The Labyrinth de ce même combo britannique qui a bientôt 35 ans nous offre ici sa nouvelle livraison qui conserve une périodicité de 24 mois.
Il n'y paraît pas comme cela mais il n'est jamais simple d'écrire sur de telles légendes. En effet comment ne pas être influencé par leur passé, comment ne pas leur excuser certains atermoiements ou comment rédiger en ne prenant en compte que ce qui passe dans les enceintes au moment où je vous parle ?
Ceci est tout simplement impossible !
Cette voix inimitable et d'une maturité toujours inégalée, cette qualité de production à la fois respectueuse de l'œuvre et ne dépareillant pas dans le paysage Metallique de 2013, des compositions toujours aussi efficaces, des musiciens ayant fait preuve de leur talent depuis tant et tant d'années.
Je pourrais quasiment tout leur pardonner, mais en quoi cela pourrait il vous aider sur la qualité intrinsèque de la version à l'honneur aujourd'hui ?
En rien !
Alors pour vous éclairer sur cet opus voici ce que l'on peut en dire. Vous prenez ma chronique de 4 ans d'âge, vous la copier/coller et tout est dit. Mais tout !
Rien n'a changé pendant ce laps de temps, l'album possède une introduction guerrière et un premier morceau "Sacrifice" hymnesque. La suite va allègrement chercher dans le Heavy Rock et certains riffs pourraient aisément se retrouver sur un album d'AC/DC. Alors bien entendu nous sommes en terrain ultra connu, mais n'est ce pas ce que nous demandons à un groupe du calibre de SAXON ?
Il n'y aucune surprise sur cette nouvelle galette, mais elle augure d'une tournée réussie et d'un avenir toujours aussi radieux pour un groupe qui ne pourrait compter que sur son passé.
Alors pourquoi cette note qui n'atteint pas les sommets me direz vous ?
Parce que nous avons le deuxième effet Kiss Cool, le CD bonus aussi inutile que vomitif.
Le premier titre est un remaniement de "Crusader", titre de 1984 qui avait déjà fort divisé à l'époque. Mais là avec sa nouvelle version à la KING KOBRA c'est juste à pleurer. Le reste est du même acabit, stérile.
Je n'aurai jamais la prétention de donner conseil à Biff Byford et consort, mais là il faut dire STOP !
Sacrifice est donc un très bon album de SAXON et je ne saurais que trop vous conseiller de vous en porter acquéreur malgré la présence du sous bock de deuxième partie.
A dans deux ans alors ?