Il est vrai : j’ai tardé à chroniquer ce double dvd (qui existe également sous la forme d’un joli coffret double cd-double dvd). Une telle sortie m’apparaissait tellement incontournable pour tout fan de la citrouille, tant les lives sont rares dans la discographie du groupe, que d’en faire la critique me semblait bien vain. Pourtant, telle était et reste ma mission et je m’y plie, les yeux encore brillants du visionnage de ce « Live In Sao Paulo ». Que dire de plus sur ce dvd live que ce que vous pouvez en lire dans la chronique du double cd live (lire ici) ? Je ne reviendrai donc pas sur la prestation audio, emplie de dynamisme et de professionnalisme. Ce rendu professionnel n’enlève pour autant en rien la bonhomie propre aux prestations des Allemands. En ce sens, l’image apporte sa dose supplémentaire de bonne humeur. Première tournée avec les petits nouveaux, Sascha Gerstner (guitare) et Dani Löble (batterie), mais l’esprit de groupe est bien là. Michael Weikath, l’homme à la clope au bec, perd même parfois de son laconisme. Quant à Andi Deris, il interprète et vit véritablement les différents titres, et cela fait plaisir à voir… Ce « Keeper of the Seven Keys : The Legacy World Tour » consacrant une tournée qui a écumé pas moins de trois continents, il nous est donné pour certains titres de visionner des versions alternatives enregistrées en Bulgarie ou au Japon, avec en supplément par rapport à la version cd, deux solos, batterie et guitare.
Si le premier dvd est consacré à la prestation live, le second est chargé jusqu’à plus soif. Outre deux bonus live, « Occasion Avenue » et « Halloween », nous avons le droit aux incontournables « on the road with… », sur lequel HELLOWEEN ne manque pas – et c’est tout à son honneur – d’accorder une réelle place à ses roadies et toute l’équipe technique, des vidéos pour les titres « Mrs. God » et « Light The Universe » et enfin des interviews avec pour seul petit bémol, l’absence de sous-titrage français. Un bémol qui n’affectera toutefois en rien la note que j’attribuerai à ce « Live On 3 Continents ». La note maximale, cela va de soi.