Ça commençait pourtant bien avec un "Borderline" qui réunit toutes les qualités d'un bon single de Hard FM : couplet sympathique, gros refrain, solo agréable, son pur,… Ça allait se gâter sévère !
Dès le titre suivant, on comprend ce qui cloche : le clavier est insupportable. Dans le meilleur des cas on a l'impression d'un orchestre de mariages, dans le pire on croirait entendre une sonnerie polyphonique de Nokia.
Un titre comme "The Hardest Part Of All" où le clavier est quasi absent parvient à susciter notre intérêt et, soyons juste, est de bonne qualité, mais on retombe très vite dans une soupe indigeste. Les refrains sont d'une naïveté à pleurer à laquelle s'ajoute la sempiternelle touche de clavier :
"Madeline tutututut…".
"How many times do I have to remind you tututututu…".
"The first time I met you tutututut…".
"In Life we go through changes titutitutitut…".
"I have this feeling deep inside of me tiiit tiiit tiiit tiiit tiiit…".
"You know tut tut tut tut…".
Après ça, croyez-moi, on à envie de leur couper les mains !
Si vous ajoutez à ça des paroles stupides au point de pousser un singe au suicide, du genre "l'amour n'est pas la réponse à tout" ou "j'ai attendu toute ma vie une nana comme toi", on regrette bien vite d'avoir appris l'anglais à l'école.
Et pour finir, "Hollywood" et son refrain aussi horripilant qu'interminable achèvera de vous convaincre que 25 ans de prison pour l'assassinat des membres de OUTLAND, finalement, c'est pas cher payé.