FLOWN (FRA) - Jack (Jan-2016)
Depuis quelques années le Metal français est dans une forme éblouissante et les albums de qualité inondent le petit monde du Metal hexagonal. FLOWN fait partie de cette nouvelle génération qui suit tranquillement son bonhomme de chemin et aligne les brulots régulièrement. Issu du Val d'Oise, le gang a débuté en 2008 et en est déjà à son troisième opus en l'espace de sept ans plutôt pas mal comme moyenne quand on connait la difficulté du marché actuel ! Si FLOWN a débuté de façon plutôt insolite, Flo et Jack ayant composé et enregistré Child In a Box à deux sans vraiment savoir ou tout cela allait les mener. La formation a par la suite évolué en quatuor grâce à l'arrivée de Lois à la batterie et d'Alex aux guitares. FLOWN est désormais un vrai combo prêt à en découdre et à s'imposer sur la scène française ! MI a décroché son téléphone afin d'en savoir un peu plus sur cette formation parisienne. Entretien sympathique avec Jack, un des deux membres fondateurs, prêt à faire de FLOWN un des nouveaux fleurons du Metal tricolore. Magnéto Jack, c'est à toi !
Line-up : Flo (chant et guitare), Alex (guitare), Jack (basse), Lois (batterie)
Discographie : Child In A Box (2010), Gravity (2012), Make Believe (2015), Fragments (2018)
Metal-Impact. Bonjour quel souvenir gardes-tu de votre concert au Divan du Monde le 9 Septembre 2016 ?
Jack. C'est un super souvenir car c'est une salle qui est géniale. Il venait de changer toute la sonorisation donc on avait un son de dingue. De plus, nous ne connaissions pas HINDER car ils ne sont pas très populaires en France et au final, ils étaient très sympa. On a passé une super soirée avec eux.
MI. Vous avez donné d'autres shows par la suite ?
Jack. On devait faire une release party fin novembre pour la sortie de Make Believe mais la date a été reporté. Cela devait se passer au Backstage. Finalement cela aura lieux le 24 mars 2016 au même endroit et avec la même affiche. On a envie de faire une grosse date de sortie d'album sur Paris avec deux autres formations qui sont des potes.
MI. Make Believe est sorti en septembre 2015 êtes-vous satisfait des retours ?
Jack. Globalement, on a des retombés qui sont très positives en termes de chroniques. On bosse avec Replica pour essayer d'avancer du côté live, décrocher des premières parties et jouer dans des festivals. On espère aussi avoir un plus avec cette journée de promotion et donner une chance supplémentaire à cet opus.
MI. Tout a commencé en 2008 pour FLOWN ?
Jack. Oui, on s'est rencontré avec Flo le chanteur guitariste qui officiait à l'époque comme batteur au sein de DORNFALL. Ils avaient déjà deux albums à leur actif quant à moi je jouais dans plusieurs formations. On s'est rencontré au travail car on travaillait tous les deux pour Ibanez. En se découvrant on s'est rendu compte que l'on avait des influences communes. On a commencé à jouer ensemble sans prétention. Au final, on s'est retrouvé avec un disque que l'on a concocté tous les deux puisqu'il est chanteur, guitariste et batteur et j'ai assuré de mon côté les parties de basse. A deux ce n'était pas simple pour donner des concerts. On a donc fait quelques dates acoustiques. C'est à ce moment que l'on a pris conscience qu'il fallait que l'on se produise en électrique. On a recruté deux copains à la batterie et à la guitare et FLOWN est né. Child In A Box était déjà sortie.
MI. Est-ce que ça été facile de trouver deux musiciens ?
Jack. Nous nous voulions que ce soit des amis. Humainement, on tenait à ce que ça reste très familial. Après musicalement on fait partie d'une scène Rock depuis des années donc tout c'est fait instantanément. On n'a pas eu de souci pour recruter d'autres musiciens.
MI. FLOWN c'est un nom que vous avez trouvé par hasard ?
Jack. En fait, au niveau de la composition, on avait beaucoup de lien commun avec nos anciennes formations. Flo a proposé FLOWN et ce n'est pas une extension de son nom ! [Rires] ... C'est simplement dû au fait que lorsque l'on s'est retrouvé à deux on a progressé dans la même direction sans les problèmes d'égo que tu peux trouver dans certains combos. La création dans ce cas s'envole. Si tu ne te donnes pas de limites tu t'aperçois que tu vas beaucoup plus loin.
MI. Sur Make Believe, il y a la partie trois de "Child In The Box", c'est une trilogie ou il va y avoir une suite ?
Jack. Le premier opus est très varié, ce n'est pas un concept album mais on avait envie de lier quelques morceaux ensembles pour créer une ligne directrice. Il y a sur cet opus des parties qui se sont créés très spontanément. Lorsque j'ai voulu composer un morceau pour Make Believe, je suis retombé sur les sonorisées qu'il y avait sur ces deux tires et j'ai eu envie de faire une suite. Je ne sais pas si on va y ajouter une nouvelle partie. Mais c'est possible. A ce jour rien n'est prévu dans ce sens-là.
MI. Child In The Box a été mixé à Los Angeles au Sound Mystery Studio par Randy Wallson. Comment avez-vous pu bénéficier d'une telle opportunité ?
Jack. L'histoire est marrante. On avait ajouté dans notre groupe d'amis un mec qui avait participé à un album des DEATHSTONES. Il était ingé son, ce n'était pas une star. Lorsque l'on a eu terminé l'album, on s'est dit qu'on allait le contacter. On lui a envoyé un titre et il était d'accord pour assurer le mixage agrès sa journée de travail dans les studios. Il nous a renvoyé le titre et là on s'est regardé avec un sourire jusqu'aux oreilles, c'était excellent et on lui a envoyé tout l'album. Pour le second opus, on l'a rappelé et il a travaillé une fois de plus dessus. Pour le troisième, on s'est demandé si quatre ans après il mixait toujours. On l'a donc contacté une nouvelle fois. Il n'avait pas beaucoup de temps à nous consacrer mais il pouvait se libérer un mois et demi après notre demande. Nous de notre côté on prenait notre temps donc on a décidé d'attendre car on voulait que ce soit lui qui travaille avec nous.
MI. Il fait un peu partie de FLOWN désormais ?
Jack. Oui, bien sûr. Nous on lui fournit un album qui est pré mixé, on lui donne une version comme si tout était terminé. On fait de notre mieux et cela lui permet de voir l'orientation des morceaux. Il n'y a pas d'histoire artistique entre lui et nous. Il ne nous donne pas d'indication concernant telle ou telle partie d'un morceau. Par contre sur chaque piste il retravaille les fréquences. Au final il nous rend quelque chose de très US comme on aime.
MI. Vous êtes passionné par tout ce qui vient des Etats-Unis ?
Jack. Je t'avouerai que ce n'est pas en écoutant LOUISE ATTAQUE que j'ai voulu faire de la musique sans vouloir dénigrer le Rock français. On aime le gros son, on apprécie NICKELBACK qui fait pourtant beaucoup de balade, je trouve ça énorme. C'est ce que l'on aime écouter.
MI. Vous n'avez pas été influencé par le Hard Rock français ?
Jack. Non, on ne s'est jamais posé la question du chant en français. Ce n'est pas notre style.
MI. Gravity est un album concept à la base ?
Jack. Oui. Lorsque tu as terminé tous tes textes et que tu cherches un visuel tu te rends compte que tous ces morceaux qui représentent une période de ta vie aborde un thème qui se met naturellement en avant. Il y a un truc qui se dégage mais je dirai que Gravity est moins conceptuel que le nouvel opus.
MI. Le symbole de l'enfant est présent sur chacune de vos pochettes, il y a une raison précise à ce choix ?
Jack. Pour le premier opus, on était tombé amoureux d'une pochette qui avait été créé par un australien qui travaille pour Warner. On a adoré ce gamin retourné et en lévitation. Pour retrouver un peu l'esprit de Child In Box, on a demandé a un pote graphiste de nous dessiner la face avant de Child mais en plus lumineux. Lui a pris le parti de déshabiller le gamin pur symboliser le fait que nous aussi on s'est mis à nu à travers l'écriture de ces morceaux.
MI. A travers cette image, il y a aussi une forme de douceur et de quiétude !
Jack. Tout bêtement parce que c'est quelque chose qui nous ressemble. Ce n'est pas très Metal, ni forcément Rock mais on est un mélange de tout ça. La variété des morceaux que l'on compose nous permet de faire des set-lists plus rentre dedans ou plus calme selon nos envies. C'est un peu le visage de FLOWN qui est plus dans l'atmosphérique avec la puissance derrière.
MI. Il y a aussi la nature et les champs !
Jack. Oui, j'avoue ! [Rires]
MI. Tu me disais avoir tout donné au niveau des textes, qu'entends-tu par-là !
Jack. C'est moi qui écris les textes. Tout débute par la composition musicale. Ensuite Flo, le chanteur, me sort ses mélodies vocales et il s'enregistre en yaourt. Puis avec sa mélodie, je me charge d'écrire les textes. Effectivement, pour moi c'est plus facile de parler de choses personnelles. Je trouve plus simple de m'exprimer sur ce que je ressens plutôt que de raconter des histoires. Je me mets un peu à poil au travers de ces textes, je parle de mon grand-père, d'une copine, de la vie.
MI. Il y a 12 titres est ce qu'il y a un texte qui revêt une importance particulière à tes yeux ?
Jack. Je dirai "Embrace" qui est la balade de l'album, il y a une charge émotive importante dans ce titre pour moi.
MI. C'est le morceau qui te représente le mieux ?
Jack. Non, il est simplement un peu à part pour moi. Je choisirai plutôt "Ghost". C'est un titre que j'ai écrit après les autres parce que j'étais en panne d'inspiration, je tournais en rond. Je me suis inspiré du film l'Orphelina de Guillermo Del Toro qui reprend bien ce côté atmosphérique, cette noirceur, cette beauté. Il y a cette lumière et cela m'a vraiment touché. C'est un peu cet esprit-là que j'ai voulu transmettre à travers l'opus.
MI. Vous avez sorti après seulement deux réalisations studio un DVD enregistré en public, c'est un peu surprenant !
Jack. [Rires] ... On n'a pas sorti de Best-Of je te rassure ! [Rires] ... En fait pour Gravity, on rêvait de faire un clip que l'on n'a pas pu tourner. On l'a fait pour le nouveau. Au moment de donner notre concert au Reservoir, on s'est dit que puisque l'on n'avait pas l'argent nécessaire pour réaliser le clip de nos rêves, on allait faire une captation live. On nous a recommandé une équipe de photographes qui voulait se lancer dans la vidéo. On était en déficit d'image sur le net et on a profité de cette occasion pour avoir un super souvenir de ce concert. La salle est belle et on a pu partager cette vidéo sur le net.
MI. Vous allez tourner un clip pour Make Believe ?
Jack. On vient de réaliser un clip sur le titre "Headlights" qui est sorti cet été. On aimerait en tourner un autre mais on ne sait pas si on veut en faire un pour Make Believe ou pour un tout nouveau titre.
MI. Vous avez déjà d'autres morceaux composés ?
Jack. Oui, on avait quinze titres d'écrit pour le premier opus et on en a sorti douze, depuis on a jamais cessé d'écrire.
MI. Peux-tu nous présenter le clip ?
Jack. On ne fait pas partie des formations qui ont envie de se montrer. Mais pour une première vidéo, c'était important que l'on apparaisse à l'image. Il y a aussi un scénario, c'est notre ami qui a réalisé la pochette qui s'est aussi chargé du clip, il a été secondé d'un graphiste. Il voulait se lancer dans ce projet et il a fait un boulot de dingue, le clip est sublime, on est ravi.
MI. Le tournage a été une bonne expérience ?
Jack. Oui, après il faut savoir qu'il nous connait bien. Il nous suit depuis des années donc il sait ce que l'on attend. Il connait nos gouts. On lui a montré des clips que l'on adore et il a pu bien cerner le sujet. Il est venu avec un story-board et on a tourné le tout en un weekend. Il a fait un travail impressionnant avec 32 Giga de matériel.
MI. En 2011, vous avez disparu de la scène Metal. Que vous est-il arrivé ?
Jack. En fait, à cette époque j'ai quitté mon emploi où je travaillais avec Flo. De ce fait, on s'est moins vu. Notre guitariste qui vivait sur Paris a déménagé sur Bordeaux. Notre batteur a eu une petite fille. La vie nous a un peu séparés. Pendant une bonne année, on a pris des vacances par rapport à FLOWN. Après on a souhaité écrire de nouveaux titres mais en prenant notre temps. On voulait composer à quatre et avec notre guitariste à Bordeaux et nos vies de famille respective, on avait une logique un peu plus lourde à mettre en place. On a mis un an et demi a finalisé Make Believe. On n'a pas changé de line-up.
MI. Quatre ans, c'est long ! Est-ce que FLOWN a beaucoup évolué ?
Jack. Je ne peux pas te dire que nous avons connu une révolution, les deux nouveaux musiciens se sont bien intégrés au niveau de l'esprit de FLOWN. Après il y a eu une évolution en terme de sonorité et de production. On a notre recette d'enregistrement et on a tenté de nouvelles choses. Notre objectif était de sonner différemment, il y a de nombreux aspect qui ont changé. On a essayé d'être un peu plus atmosphérique, on voulait développer des ambiances plus profondes.
MI. Vous travaillez de quelle manière au niveau de l'écriture des morceaux ?
Jack. On finalise en répétition et on compose directement. Chacun arrive avec une idée assez précise de morceaux ou de refrain. On réarrange le tout ensemble, on pose une structure et on voit s'il y a besoin de plus de matière que ce soit au niveau des solos ou des parties. On réarrange à quatre l'idée de base qui vient de l'un d'entre nous. Après souvent l'idée vient de moi ou de Flo. Mais au final, on ne se pose pas trop de questions sur la manière de composer parce que ça fonctionne naturellement.
MI. Dans quelle ambiance aimez-vous vous retrouver pour travailler ?
Jack. J'aime bien tout ce qui est spirituel et mystique. Au final cela se ressent à travers mes textes. Le studio est chez moi, on fait tout à la maison, on prend notre temps. Sil il faut refaire des prises, on les refait. On a investi dans du matériel ces dix dernières années. On connait la recette. On sait comment on va reprendre tel ou tel instrument et c'est efficace.
MI. Sur Make Believe, on trouve aussi un peu d'optimisme ?
Jack. Oui, c'est ma petite touche d'espoir même si l'opus peut paraitre sombre, j'avais envie de donner aussi l'accès à la lumière. J'aime beaucoup cette image du Lotus qui est une fleur magnifique qui pousse dans des endroits sombres. L'idée de l'enfant, c'est essayer de retrouver un peu l'enfant joueur celui qui crée sans se poser de question. C'est un peu l'image de FLOWN, on se fou des limites et des catégories dans lequelles on aimerait nous classer.
MI. Avec toutes les chapelles qui existent dans le Metal, est-ce facile d'écrire sans se poser de limites ?
Jack. Il y a des styles qui sont basés sur des codes. Nous on a un côté Rock/Metal qui nous donne un peu plus de liberté. Parfois, je regarde les magazines d'extrême et je dois m'y reprendre à deux fois avant de pouvoir lire le nom d'une formation. C'est une niche ou si tu n'as pas un nom dans ce genre-là tu sors des codes. Nous on s'en fou de tout ça, on fait notre musique telle que l'on a envie de la faire. Il en est de même avec l'image que l'on a envie de véhiculer. On l'offre au monde, si cela plait tant mieux et si c'est le cas contraire; ce n'est pas grave.
MI. C'est une des raisons qui vous a poussé à créer votre propre label ?
Jack. Lorsque l'on a sorti Gravity, on était ami avec des potes qui étaient un peu dans la même démarche que nous en termes de promotion. On s'est dit que l'on allait créer ce projet. Cela nous permet d'avoir une boutique en ligne, une espèce de label qui nous permet aussi de distribuer les albums des autres. On a un peu délaissé cet outil qui désormais nous sert personnellement mais c'est certain qu'il faudrait le développer. Pour l'instant, il est un peu en standby.
MI. Tu penses que c'est un peu l'avenir pour les groupes français et pas seulement ?
Jack. On tient vraiment à notre liberté. On se produit nous même et on est libre de nos propres choix. Il n'y a personne atour de nous pour nous donner des consignes sur les titres comme par exemple la durée d'un morceau. On sait très bien que l'on ne passera pas à la radio. Après si il faut un édit d'un de nos titres on le fera sans problème mais ce n'est pas d'actualité. On a cette liberté là. Il y a des combos qui écrivent de morceaux de trente minutes. On ne se pose pas ce genre de limite, on reste dans le plus créatif. Si une chanson nécessite une minute de plus ou de moins on le fait sans se poser de question.
MI. Il y a une influence progressive chez FLOWN ?
Jack. J'ai mangé du DREAM THEATER H24 pendant deux ou trois ans. Flo c'est pareil. On ne se connaissait pas et on allait aux mêmes concerts de DREAM THEATER et de VANDEN PLAZ. Oui bien sur, on apprécie énormément le Prog.
MI. C'est le genre de formations pour qui vous rêveriez d'ouvrir ?
Jack. Oui, cela serait pas mal ! [Rires]
MI. C'est difficile pour une formation française de trouver des dates ?
Jack. On essaye de gérer les concerts un maximum par nous même et de tout contrôler de A à Z. On veut s'assurer que le show soit de qualité. Il y a des plans qui se font et on est bien accueilli et les conditions sont top. Mais lorsque tu gères tout du début à la fin, tu peux choisir une salle ou le son est top et ou tu connais bien le mec qui est derrière la console. Dans cette optique, tu es sûr de passer une bonne soirée. Tu sais que le public lorsqu'il va sortir de la salle aura trouvé le show mortel. On préfère faire moins de date mais quelles soient de bonne qualité plutôt que de courir après tous les plans possibles sachant aussi que l'on a un guitariste à Bordeaux. On ne veut pas le faire monter sur Panam pour un concert ou la sono ne sera pas bonne. On veut bien jouer partout après par respect pour Alx on ne veut pas le faire venir sur un plan que l'on ne maitrise pas. Mas on a des réseaux et on connait les salles.
MI. Sur ces huit années d'existence est ce qu'il y a des moments qui t'on marqué plus que d'autres ?
Jack. Oui bien sûr. Déjà il y a la sortie du premier opus. Il a été crée sans que l'on s'en rende vraiment compte. Je me suis pris dans la gueule cette première sortie. Tu te retrouves avec un cd, une soirée, des gens qui viennent écouter ton album, j'ai halluciné. Il faut savoir que dans mon autre combo on composait cinq titres en cinq ans, ce n'était pas la même mayonnaise. Pour Gravity c'est la première fois que j'écrivais tous les morceaux au niveau des textes, c'était un défi pas évident à mon niveau mais j'y suis arrivé. Ensuite, il y a aussi le concert du Reservoir, on a adoré. Après lorsque tu sors de scène tu te dis que tu as loupé certaines parties. Et puis tu as le public qui te dit que c'était énorme. Par la suite, lorsque j'ai regardé le DVD, je me suis dit que c'était un grand show.
MI. Pour conclure, qu'as-tu envie de rajouter qui te semble fondamental ?
Jack. Ce qui me parait très important c'est de pouvoir continuer à faire de la musique en étant passionné et très bons amis. C'est la base partagée des évènements fort et puissant au niveau musical avec des mecs géniaux. Tout ce qui vient en plus, c'est du bonus. Lorsque tu fais une première partie au divan du monde, c'est un super bonus. On travaille dans ce sens là, il y a des noms qui nous font rêver comme WINERY DOGS ou DEFTONES. On aimerait aussi participer à des grands festivals.
Ajouté : Vendredi 15 Juin 2018 Intervieweur : The Veteran Outlaw Lien en relation: Flown Website Hits: 4724
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