BRUCE DICKINSON (uk) - Tyranny Of Souls (2005)
Label : Mayan / Sanctuary Records
Sortie du Scud : 23 mai 2005
Pays : Angleterre
Genre : Heavy Metal
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 43 Mins
Avec une telle pochette et un tel titre d’album, je me disais que le père Dickinson s’était mis au Black Metal ! Bon, pas vraiment.
Il est toujours aussi difficile de dissocier cette voix caractéristique de IRON MAIDEN et pourtant le bougre fait tout ce qu’il peut car cet album est à la fois différent de ses prédécesseurs et de ceux de la vierge de fer. On a vraiment le sentiment que Dickinson a regroupé ici tout ce qu’il n’a pas pu exprimer auparavant, tandis que l’influence encombrante de Maiden continue de lui coller à la peau.
Après une intro mystique et troublante, Bruce Dickinson plonge dans le vif du sujet avec “Abduction”, un titre rapide, nerveux et court, bénéficiant d’un refrain très mélodique. Le rythme s’accélère encore sur “Soul Intruders” qui donne carrément dans le Speed Metal mélodique. Puis on gagne en lourdeur avec un titre Heavy très réussi : “Kill Devil Hil” dont le refrain reste très proche de IRON MAIDEN.
“Navigate The seas Of The Sun” est la seule faiblesse de cet album : une ballade naïve qui ne réjouira que les fans de mélodies.
La seconde partie de l’album est, à mon sens, plus intéressante. Elle voit enchaîner “River Of No Return”, une power-ballade dont le refrain monte en puissance malgré une mélodie omniprésente. On retrouve IRON MAIDEN le temps de “Power Of The Sun” dont la qualité ne fera pas regretter ce petit retour aux sources. “Devil Of A Hog” va chercher ses influences du côté de RAINBOW et n’aurait pas surpris sur un album de Glenn Hughes. “Believel” est un morceau curieux, sombre et sulfureux (malgré un son de batterie électronique impersonnel), proche de BLACK SABBATH. Le rythme est lent et le chant est presque incantatoire, avant que surgisse un refrain d’une efficacité diabolique.
Enfin, “Tyranny Of Souls” est un petit joyau qui nous fait penser au meilleur de QUEENSRYCHE ! Un titre Heavy avec de gros riffs, une touche de progressif, un soupçon de Maiden et un refrain inoubliable. C’est incontestablement un très grand morceau !
Finalement, au lieu de nous livrer un album novateur très personnel, Bruce Dickinson laisse transpirer ses influences sans se séparer complètement de son héritage. Cela donne un résultat très varié et complexe qui, ironiquement, nous rappelle des groupes qu’on accusait de s’inspirer de… IRON MAIDEN ! La boucle est bouclée.
Ajouté : Mardi 03 Mai 2005 Chroniqueur : Alexis de Fireball Score : Lien en relation: Bruce Dickinson Website Hits: 19307
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