On se demande ce que le peintre Autrichien Gustav Klimt vient faire dans tout cela, si ce n’est qu’il est mort en 1918...
Pour ce second album, KLIMT 1918 poursuit dans son style intitial, à savoir un Rock sombre, lent et très mélancolique parfois accompagné de quelques riffs et autres accents Metal qui viennent à peine durcir le ton. Car ce disque s’adresse exclusivement aux auditeurs ouverts d’esprit et plus sensibles aux atmosphères qu’à la puissance d’une rythmique. Dès les premières notes, il est impossible de ne pas penser à U2 tant l’emprunt est flagrant. Puis cette influence disparaît progressivement pour laisser la place à d’autres, plus sombres (ANATHEMA,...). On peut également évoquer THE CURE ou POLICE.
L’album est chanté en anglais (avec un fort accent) parfois entrecoupé de passages en Italiens (“Sleepwalk In Rome”).
Les musiciens font un remarquable travail d’interprétation puisqu’un ton juste est trouvé tout au long de cet album. La mélancolie nous gagne vite, ce qui confirme que le talent des Italiens à véhiculer leurs émotions.
Mais il faut tout de même avouer une certaine linéarité qui rend l’écoute intégrale de l’album assez lassante. Le fait de sortir de nos points de repères classiques est déroutant en soi mais pas désagréable, par contre 42 minutes de cafard c’est un peu long et l’on aurait aimé que le groupe nous fasse éprouver des sentiments plus complexes. D’autant que la structure musicale des morceaux est presque identique d’un titre à l’autre.