DREAM THEATER (usa) - Octavarium (2005)
Label : Atlantic
Sortie du Scud : 7 juin 2005
Pays : USA
Genre : Metal Progressif
Type : Album
Playtime : 8 titres - mins
Comme à l’accoutumée, cet album débute par la première note du précédent, pour un “Root Of All Evil” qui est l’un des rares points communs avec Train Of Thought. En l’espace de 18 mois, le groupe a changé son fusil d’épaule pour repartir sur un style moins violent (moins bourrin) et davantage axé sur le progressif. Autant dire tout de suite que la polémique ne va pas désenfler puisque, une fois encore, les avis seront très partagés sur la qualité de cette nouvelle réalisation et la pertinence d’un tel revirement. Toujours est-il que les chances de réconcilier les vieux fans ayant déserté depuis longtemps sont assez minces tant cet album repose sur des particularités qui ont fini par les agacer (adieu “Metropolis”).
Après le feu de “Root Of All Evil”, le groupe commet l’erreur de nous placer en seconde position une ballade lourdingue et mièvre (de toutes façons, je n’ai jamais vraiment été convaincu par la qualité de leurs ballades).
“These Walls” est un morceau pour rien : c’est-à-dire qu’il s’écoute sans déplaisir mais l’on a conscience que le groupe n’est pas à son sommet. On l’oubliera probablement vite.
Elle est suivie de “Walk Beside You”, une chanson très agréable avec de jolies mélodies et un refrain accrocheur mais qui laisse un fâcheux arrière goût de U2. Certains fans vont criser !
On retrouve l’esprit DREAM THEATER avec le titre suivant, “Panic Attack”, qui ne manque pas d’entrain. Le Metal progressif à l’état brut : débordant d’énergie et de complexité.
Hélas, avec les deux morceaux qui suivent, le groupe semble manquer d’inspiration et laisse la pression retomber aussitôt. Ils jouent un rôle non négligeable dans l’impression mitigée que l’on peut ressentir à l’écoute de l’album entier.
La pièce maîtresse est constituée du titre homonyme : un chef d’œuvre de progressif déballant ses richesses sur plus de 20 minutes avec un développement jouissif. On y trouve une influence évidente de PINK FLOYD (comme pour la pochette).
Les rois du Progressif ne nous donnent aucune raison de bouder leur nouvelle création mais ils ne signent manifestement pas non plus une pièce majeure de leur discographie.
Ajouté : Jeudi 16 Juin 2005 Chroniqueur : Alexis de Fireball Score : Lien en relation: Dream Theater Website Hits: 16441
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