Inspiré par la littérature médiévale fantastique de Robert E. Howard, IRONSWORD se vautre dans tous les clichés du genre pour accoucher dans la douleur d’un album pour le moins dispensable. Des royaumes de platitude, des chevaliers mous du bulbe, des barbares lourdauds, tel est l’univers que nous dépeint ce groupe qui signe son deuxième album autoproduit.
Il sera difficile de surmonter la banalité des riffs, déjà entendus mille fois. Quant au chant, il est assez particulier, il faut le reconnaître, mais, à la réflexion, je ne sais pas si dans le cas présent c’est vraiment un avantage !
Les 12 titres de cet album s’égrainent sans provoquer cher l’auditeur la moindre émotion. Dès qu’un passage moins mauvais nous fait lever la tête, c’est parce qu’on l’a déjà entendu chez MANOWAR ou ailleurs.
Pourtant les portugais semblent mettre toute leur énergie et toute leur foi dans cet album qui a au moins le mérite de ne pas faire semblant.
La production est assez médiocre ; comme souvent, elle pénalise la batterie.
A réserver aux inconditionnels du genre, exclusivement.