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NO RETURN (FRA) - Steeve et Al1 (Avril-2002)


No Return a toujours fait preuve de détermination et de persévérance. Cela a fini par payer. La sortie de "Self Mutilation" avait permis au groupe de revenir sur le devant de la scène, avec "Machinery", No Return enfonce le clou.
C'est sur la première date de la tournée que Steeve et Alain m'ont accueillis chaleureusement dans leur tour-bus et les deux hommes ne sont pas avares sur les réponses.

Line-up
: Steeve Petit (chant), Malko Pouchin (samples), Didier Le Baron (batterie), Olivia (basse), Benoît Antonio (guitare), Alain Clément (guitare)

Discographie : Psychological Torment (album – 1990), Vision Of Decadence (demo – 1990), Contamination Rises (album – 1991), Seasons Of Soul (album – 1995), Red Embers (EP – 1997), Self Mutilation (album – 2001), Machinery (album – 2002), No Return (album – 2006), Manipulated Mind (album – 2008), Inner Madness (album – 2012)

M-I Interviews du groupe : NO RETURN (FRA) - Steeve et Al1 (Avril-2002), NO RETURN (FRA) - Steeve et Alain (Avril-2002), No Return (FRA) - L. Chuck D. et Al1 (Mai-2012)



Metal Impact. L'album "Self Mutilation" a-t-il été un pas important dans la carrière de No Return ?

Alain. Oui, carrément ça a repositionné le groupe pendant la grosse période où il y a eu un trou entre "Red Embers" et "Self Mutilation" à cause de problèmes de line-up. Avec "Self Mutilation" on a pu montrer que le groupe était toujours là, qu'il n'avait pas arrêté. C'est important parce que les gens croyaient qu'il n'existait plus alors que ce n'est pas le cas. Par rapport à l'accueil dans la presse française et étrangère, et surtout par rapport au public ça a repositionné le groupe comme une valeur sûre.
Steeve. Alain a raison, c'est tout à fait ça.

MI. Quelles ont été les réactions du public, de la presse en France et à l'étranger à la sortie de "Self Mutilation". Avez-vous déjà eu des retours pour "Machinery" ?

Steeve. En fait, en ce qui concerne la presse, c'est assez énorme dans le sens où "Self Mutilation" a été bien accueilli en France et à l'étranger. On a eu une moyenne sur les notes d'environ 8/10. C'est vrai qu'il y a eu un gros truc sur "Self Mutilation" quant à "Machinery", il y a déjà de bons échos et les ventes sont bien parties. On est en plein réapprovisionnement, 3 semaines après la sortie de l'album. Cela ne se passe pas trop mal.

MI. "Machinery" étant un concept album, lequel de vous deux peut m'éclairer sur l'histoire.

Steeve. C'est un concept basé sur la biogénétique/biomécanique. La musique et les textes ont été imbriqué ensemble à la base. C'est l'histoire d'un mec qui est atteint d'un virus et qui a la rage contre la société. Comme c'est un petit génie de l'informatique, il décide de construire un ordinateur capable de penser, de réfléchir et de trouver les meilleures solutions pour gouverner le monde. Par la suite cet ordinateur devient complètement autonome et le mec perd totalement le contrôle. A ce moment là, la bécane prend les rênes, détruit les humains, les réduit à l' esclavage et dans le même temps construit une armée d'humains biomécaniques.

MI. C'est donc toi Steeve le responsable de la totalité des textes.

Steeve. Ouais! Ensuite ensemble on a fait la musique pour arriver à bien finaliser le concept. En plus dans les morceaux c'est un peu imbriqué à la manière de "Pulp Fiction" avec le début qui se trouvant au milieu, tout est complètement mélangé. On aurait voulu développer un peu plus le concept en rentrant dans les explications sur le packaging mais c'est un peu cher donc on ne pouvait pas faire un livret trop énorme (Ndlr : Plus d'infos sur le concept). www.noreturn-web.com

MI. Vous avez intégré des samples dans votre musique. Comment cela s'est-il passé au pour le processus de composition.

Alain. Pour "Self Mutilation", les samples ont été composés après la musique, ce qui fait une différence fondamentale avec "Machinery" où on les a incorporés en même temps que la musique ce qui explique les ambiances beaucoup plus abouties.
Steeve. Sur "Machinery" les morceaux sont plus compacts.

MI. Steeve, tu chantes différemment sur certains titres, pour toi ou pour l'ensemble du groupe, était-ce nécessaire au concept.

Steeve. Pour moi oui, c'était nécessaire dans le sens où faire toujours des voix death/thrash n'est plus très valorisant au bout d'un moment. Je pense qu'il faut prendre un petit peu de risque dans la musique, faire évoluer le truc et par rapport au concept album cela fait un tout. On peut l'expliquer ainsi, on en avait besoin pour cet album. Je pense que pour moi c'est bien mais aussi pour No Return. Maintenant vu de l'oeil d'Alain qui est très puriste mais pas sectaire, lui seul est capable de dire si cela le fait ou pas.
MI. Alain, tu veux rajouter un mot ?
Alain. Simplement que les morceaux sont vraiment adaptés par rapport aux textes et aux ambiances. C'est un plus pour No Return.

MI. Vous avez encore connu des problèmes de personnel, Olivier Herol a du vous quitter pour des raisons familiales. C'est donc une bassiste, Olivia que vous avez recrutée. Quels ont été les critères de sélections ?

Alain. Les critères, c'était de pouvoir suivre techniquement le groupe. On a auditionné plusieurs personnes et Olivia s'est avéré être la bonne personne. Elle était la seule qui soit vraiment carré, à apprendre vite, c'est ce qui nous fallait. On n'avait pas de temps à perdre, la tournée arrivait, on voulait quelqu'un de technique, de motivé et puis...
Steeve. Le critère humain.
Alain. Oui tout à fait, le critère humain est fondamental, Olivia avait toutes les qualités nécessaires.
Steeve. Au début, avoir une nana dans le groupe ça nous a fait bizarre. On a appris à connaître Olivia, comment elle bossait, ce qu'elle voulait faire dans la vie. On a vite compris que c'était une perle rare. Des mecs se sont pointés en disant, O.K., No Return pas de problèmes, les morceaux je les ai écoutés, dans une semaine pas de soucis. Les mecs reviennent une semaine après, ils connaissent deux titres et encore approximativement.
Alain. Je voudrai rajouter qu'effectivement les mecs font deux morceaux, que techniquement ça ne suit pas, certains ramaient aux niveaux des tempos. Olivia a appris neuf titres du nouvel album en une semaine.
Steeve. C'est énorme. Elle a dit "je veux faire que de la musique". Nous lui avons expliquée qu'avec No Return elle ne vivrait pas de la musique mais que nous étions dans une bonne période où nous allions faire de belles choses. Quelque part elle arrive bien, elle n'a pas connu toutes les galères (vieilles bagnoles, label pourri). Personnellement c'est la première fois que je tourne avec No Return dans tour bus. Elle arrive dans le truc où tout est bien cadré, bien agencé et c'est tant mieux pour Olivia.

MI. Après tant d'années sur les routes, les galères de labels, excepte Kodiak où Nico fait du bon boulot, la reconnaissance arrive enfin avec un deal chez Nuclear Blast (Immortal, Dimmu Borgir, Anthrax...) pour une distribution mondiale. Quels sont vos sentiments ?

Alain. Pour nous c'est un peu comme un aboutissement. Ca fait pas mal d'années qu'on galère avec les maisons de disques. Pour moi, en dix ans c'est la première fois que je bosse avec un label vraiment professionnel. Si tu n'as pas la structure autour, tu peux faire le meilleur album du monde, si la promo ne suit pas, si tu ne donnes pas d'interviews, des concerts, tu restes dans ta cave. Je pense qu'on a eu raison de persévérer. Kodiak est pour moi le premier label pro avec qui on bosse, je me répète mais il vaut largement plus que tous ceux qu'on a eu avant. S'il y avait que des mecs comme Nico (Ndlr : boss de Kodiak Records) le Metal aurait une autre situation en France.

MI. On m'a dit que vous essayez d'aider dans les limites du possible le scène française. Que pensez-vous de la scène métal actuelle et surtout française ?

Alain. Au cours des dernières années, la scène métal a bien évolué. Je pense que les groupes français ont un bon niveau technique. Tu parlais de Scarve, c'est vrai cela fait longtemps que l'on connaît Dirk. On s'était dit que ce serait bien qu'on fasse des concerts ensemble.
Steeve. Je pense la même chose qu'Alain. La scène française est devenue beaucoup plus intéressantes depuis trois ans. J'ai ma vision du métal car je bosse énormément pour No Return et pour monter des tournées. Je me suis rendu compte d'une chose, moi le premier que j'étais dans mon coin en me disant "il ne se passe jamais rien ici". Je pense que le meilleur apprentissage pour des jeunes musiciens c'est de passer par l'organisation de concerts. Essayer de produire ses propres concerts, voir un peu les problèmes que cela engendre et de persévérer. Je pense aussi que l'on a très peu d'éducation en France sur ce milieu, mais il y a moyen de faire quelques choses en se prenant en main. Cela prend du temps mais il faut essayer. Il y a des trucs intéressants à faire dans ce pays et surtout, qu'il y a tout à faire, parce peu de gens se remuent. Quand je vois un mec comme Charles (Ndlr: Organisateur des concerts à l'After Club), qui se bouge le cul comme il le fait, c'est respect comme pour tous les autres qui se démènent dans cette putain de scène française. Les gens ont du mal à soutenir la scène française, c'est un manque de culture, la peur de découvrir de nouveaux groupes.
Alain. J'ai vu pas mal de choses sur d'autres scène comme sur la scène néo métal où les gens essayent de faire des prix à tous les niveaux.
Steeve. Il y a la possibilité de faire de bonne chose, il faut savoir appâter le client, cela devient du marketing. Je pense que pour faire bouger les gens, il faut leur proposer de la qualité. Il y a énormément de groupes dans le monde qui essaient de tourner, certains trouvent des dates alors qu'ils ne valent même pas la peine d'être travaillé. Des mecs sont là, jouent et dans cinq ans, ils arrêtent la musique sans aucune raison juste parce qu'ils ont piscine (rires). Si tu regardes le soundcheck dans le magazine Rock Hard, il y a 60 groupes par mois qui sortent un album et tout n'est pas bon, il y a des merdes. Cela devient n'importe quoi. Ce qui m'intéresse c'est de monter des tournées, avec des packages intéressants comme celui de ce soir. J'essaye de ne pas prendre trop de risques et pourtant j'en prends. Quand cela se passe bien comme l'année dernière avec Crest Of Darkness et Symbiosis. c'est cool et c'est pour ça que je récidive.

MI. Une actrice de porno, Angela Tiger joue sur votre album. Comment l'avez vous connue et comment êtes-vous arrivés à travailler avec elle ?

Steeve. Avant qu'elle commence le porno. En fait, elle fait de la musique depuis longtemps, elle a joué dans un groupe qui s'appelle "What Hits", c'est un groupe complètement ouf. Angela était bassiste/chanteuse. Une fois avec Alain on a été à une expo de ma nana, il y avait un groupe de jazz, Angela arrive en disant "putain mais c'est génial, ils reprennent des vieux standard des années 50". Moi je suis resté con car je ne pige rien au jazz. A ce moment là, elle dit "j'ai envi de chanter avec eux". Elle a chanté et nous sommes restés scotchés devant sa voix. C'est parti de là. Cela date de l'époque "Self Mutilation", mais ça ne s'est pas fait. Quand l'occasion s'est présentée pour "Machinery" on n'a pas hésité.

MI. Que pensez-vous des webzines ?

Steeve. Je pense que c'est un bon truc parce qu'ils font souvent plus leur boulot que la presse spécialisée. Ce sont des gens qui bossent pour le métal, qui parlent de tout le monde pas uniquement des gros groupes. On a cette tendance en France à oublier l'underground. Je pense qu'un webzine peut à la fois développer cet aspect du métal et en même temps parler des gros groupes. C'est un plus pour le développement du métal. Les contacts groupes/journalistes sont importants pour les deux parties. On a fait des interviews avec des mecs des magazines, pour certains il faut qu'ils arrêtent leur boulot. Ces mecs ne méritent pas de rester là. Tu vois cette interview elle est cool.
MI. Merci.
Steeve. Non sans déconner, véridique. Certaines fois des interviews avec des mags sont inintéressantes. Tu te demandes comment certains journalistes sont arrivés là. C'est une histoire de pistons. C'est triste à voir et à dire. En France on a vu des fanzines et des webzines de bien meilleure qualité que certains mags.
Alain. Ces mecs sont des passionnés. Ils ont envie de faire vivre leurs passions à d'autres personnes. Cela se ressent dans les interviews, dans les chroniques.
Steeve. Les mecs des mags perdent leurs passions parce qu'ils se noient dans la masse. J'en ai entendu dire "putain j'ai été à New York interviewer Max Cavalera et après je suis parti à Los Angeles pour Mike Muir. Je ne te raconte pas je suis complètement claqué".Je n'y crois pas, le mec se plaint en plus. Tu vois ce que je veux dire. Moi je deviens dingue quand j'entends ça. Je pense que même si tu es fan tu es d'abord journaliste, tu fais ton boulot et ensuite tu redeviens fan.

MI. Un dernier mot ?

Steeve. Ce qu'on dit toujours aux webzines et aux fanzines. Gloire au métal français et bonne continuation à Métal Impact en espérant que pour vous ça dure très longtemps. J'ai une dernière pensée "C'est en se serrant les coude, en se tenant la main que nous pourrons y arriver. Il n'y a que comme ça que nous pouvons motiver des gens comme vous et réciproquement que vous nous motiviez".
Alain. Entièrement d'accord avec Steeve. On a besoin les uns des autres. Voir des passionnés fait plaisir. C'est indispensable pour que le métal perdure et se développe.


Ajouté :  Jeudi 04 Avril 2002
Intervieweur :  Lord Natas
Lien en relation:  No Return Website
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