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FM (uk) - Steve Overland (Avril-2013)


Après avoir soumis à la question pendant de longues minutes le guitariste Jim Kirkpatrick qui malgré notre inquisition n'a pas tout avoué, Metal Impact ne pouvait pas s'arrêter en si bon chemin et se devait de mener à terme son enquête afin de connaitre toute la vérité sur ce parcours exceptionnel. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que nous avons pu attraper Steve Overland leader et membre fondateur de FM pour qu'il nous éclaircisse sur les débuts du combo et sur son incroyable parcours au cœur des années 80. Magnéto Steve, dis nous tout !

Line-up
: Steve Overland (chant, guitare), Jim Kirkpatrick (guitare), Jem Davis (clavier), Merv Goldsworthy (basse), Pete Jupp (batterie)

Discographie : Indiscreet (1986), Tough It Out (1989), Takin'It To The Streets (1991), Aphrodisiac (1992), Dead Man's Shoes (1995), Metropolis (2010), Rockville (2013), Rockville II (2013)

M-I Interviews du groupe : FM (uk) - Jim Kirkpatrick (Avril-2013), FM (uk) - Steve Overland (Avril-2013)

Traduction/Retranscription : Erick Laulit



Metal-Impact. C'est réellement un immense plaisir que de te voir à Paris. Quel est ton dernier souvenir à Paris ?
Steve Overland. Oh, mon dieu. Comme je viens de te le dire avant l'interview, je ne peux pas me rappeler exactement de la dernière fois ou FM a joué à Paris. On a fait de bons shows en France notamment en première partie de STATUS QUO. On en a fait un il y a une vingtaine d'années (ndi : à la locomotive le 24 Mars 1993) et je me souviens que Glenn Hughes était venu chanter avec nous. On a joué deux titres avec lui "Supertition" et "Coast To Coast". On a passé de très bons moments en France. Et j'avais l'habitude de venir à Paris à une certaine époque où je venais faire des sessions de travail, des préparatifs musicaux. C'était il y a de ça quelques années et j'adore l'endroit, c'est génial, d'être à nouveau ici.

MI. Vous venez d'effectuer de nombreuses dates en Grande Bretagne. Comment s'est passée cette tournée ?
Steve. C'était fantastique, vraiment. C'était complet. On a joué dans de plus grandes salles et le show était plus imposant mais c'est extraordinaire. C'était les premières dates live pour le nouvel album Rockville I et les fans ont été aussi brillants et loyaux qu'à l'accoutumer. C'était formidable et nous leur en somme reconnaissant.

MI. Vous vous êtes reformés en 2007, as-tu été surpris par l'accueil des fans qui finalement n'ont pas oublié FM ?
Steve. Pour être honnête, ça a été comme... Quand on s'est reformés, c'était uniquement pour un seul show. On s'est juste dit : "on reforme le groupe pour le plaisir". Mais tu ne peux pas passer outre la promotion pour un retour comme le notre et je n'arrêtais pas de dire : "On a aucune chance d'y arriver. On ne le fera jamais". Certains membres vivent dans différents pays, c'était d'un point de vue logistique complètement impossible. On s'est donc remis ensemble pour une date et on pensait vendre 300 ou 400 places, c'est tout. On a en fait réalisé salle comble avec plus de 2000 personnes venues du monde entier pour nous voir. Depuis ce concert, tout s'est emballé très vite. On a un plus gros management, on a signé un nouveau contrat et réalisés deux albums. On est encore choqués par la loyauté des fans qui nous ont attendus sur une période de plus de 10 ans où nous n'avons pas joué ensemble. Ils étaient toujours là et ils ont été très loyaux. C'est grand, on est comblés. C'est vraiment énorme.

MI. As-tu l'impression que ça a été un retour plutôt facile, tout semble s'être passer assez rapidement ?
Steve. Oui. Facile, mmmmh... Ce fut une véritable montagne russe. On ne s'attendait pas du tout à ça. On pensait pas à ce que toutes ces personnes soient de retour mais quand on a fait ce show tout le monde nous disait qu'on allait faire plus de dates et moi je disais : "Oui, oui. On va faire encore plus de shows" [Rires] ... Voilà comment tout s'est déroulé, on devait faire un album, faire ci et ça, tout a juste continué comme ça et ce fut fantastique d'avoir, à nouveau, la chance de pouvoir faire tout ceci. C'était probablement mieux que tout ce que nous avons pu avoir à ce moment-là. L'industrie a changée mais nous pouvions continuer à toucher le public. Grâce à Internet, tu appuies sur un bouton et tu entres en contact avec le monde entier. On n'avait pas eu tout ceci la première fois. On avait qu'un bus pour voyager à travers le globe afin d'établir ce lien avec les gens. C'est génial, vraiment on apprécie beaucoup ce qui se passe actuellement.

MI. As-tu l'impression que c'est devenu plus difficile aujourd'hui pour un groupe de faire de la musique ?
Steve. Je dois dire qu'avec notre style de musique cela aurait du être probablement plus difficile mais on dirait que rien ne s'est passé de la sorte. Il y a eu une sorte de retour au Rock mélodique qui nous a bien aidé. Beaucoup de grands groupes pratiquant ce style se sont reformés. D'ailleurs, l'année dernière nous avons fait une tournée dans des salles énormes avec JOURNEY ainsi que FOREIGNER. On parle ici de 13000 places et c'était totalement complet. Les fans avaient envie de voir FM, JOURNEY et FOREIGNER et je crois que c'est parce qu'une formation de Rock live dégage une telle atmosphère dans une salle que ça en devient unique. Il y a tellement de musique manufacturée ou tu retrouves une personne utilisant des samples avec trente danseurs gesticulant partout sur scène. Les gens veulent voir de véritables groupes pouvant jouer de bons morceaux sur scène.

MI. Pourquoi avez-vous décidé de sortir deux cd Rockville I et II ?
Steve. Ca c'est parce qu'on écrit toujours beaucoup trop de chansons pour les albums, beaucoup trop [Rires] ... Non car tu ne peux jamais écrire trop de titres mais on en a écrit 25 pour Rockville I. On a fait cette campagne en Grande-Bretagne avec PledgeMusic qui permet aux fans d'acheter des choses directement en passant par le groupe. Ils peuvent aussi gagner des cadeaux comme cette guitare de Jim que nous avons offert par exemple et ils peuvent aussi venir assister au tournage d'un clip, ou bien pré commander le cd avant même que celui-ci ne soit réalisé. On a réalisé des démos de morceaux qui n'étaient pas sur Rockville I et PledgeMusic nous a dit : "Nous pourrions faire un cd Deluxe en ajoutant des bonus avec tous ces titres que vous n'avez pas utilisé". Et nous on était plutôt branchés sur une autre idée, on s'est dit : "On ne donne pas de démos à nos fans mais ce que nous avons c'est cinq morceaux qu'on a enregistré et qui ne seront pas sur Rockville I". Alors, on est rentrés à la maison après avoir tourné avec THIN LIZZY en Grande Bretagne. C'était à la fin de l'année dernière et on s'est dit : "Ce qu'on va faire c'est un autre cd avec des nouveaux morceaux". Donc, tous les jours qui ont succédés hors de la tournée, on était au studio et on n'a pas fait un jour de pause, on enregistrait toute la journée. Rockville II est donc un autre opus enregistré dans les mêmes studios, dans la même veine que Rockville I, fait par les mêmes ingénieurs du son et produit par les mêmes personnes. C'est un autre album un peu diffèrent de Rockville I. Quelques personnes en Angleterre préfèrent celui-là d'ailleurs.

MI. Quand je regarde la pochette du second cd je pense à STATUS QUO et à la pochette d'HELLO.
Steve. Exactement, c'est ça oui. Je n'y avais pas pensé mais oui tu as raison.

MI. C'était juste un accident ou c'était volontaire ! [Rires] ...
Steve. [Rires] ... C'était un accident, oui. Je pense que certain l'avais déjà remarqué mais maintenant que tu le mentionnes, c'est vrai que tu as raison ! Désole la France, pour ça [Rires] ...

MI. Pour ces deux galettes vous avez fait appel au système de PledgeMusic ! Je suppose que c'était la première fois que tu procédais ainsi ?
Steve. Oui, au début nous y étions tous farouchement opposés. Nous avions travaillé d'une manière classique avec Metropolis, que nous avions fait lorsque nous avons effectué notre retour. On était un peu dans l'état d'esprit : "Non, non, non". On veut signer un contrat avec une maison de disque. Et puis, de plus en plus de groupes en Angleterre que nous connaissons, comme THE UNION, ou des formations que nous côtoyons régulièrement se sont montré intéressé et l'ont fait. La chose intéressante à propos de ça c'est qu'il s'agit aussi d'une chance pour les fans, d'un point de vu basique, de se sentir partie intégrante de ce que le groupe fera dans le futur. Les fans peuvent collaborer avec nous lors de shooting video ou peu importe, ils peuvent te dire directement ce qu'ils désirent et c'est bien de posséder cette interaction avec eux car à la fin de la journée c'est grâce à eux qu'on travaille [Rires] ... Tu comprends ce que je te dis ? On se doit de les écouter. C'était une expérience formidable à reproduire et il y a de grandes chances qu'on recommence dans le futur car c'est génial pour eux, ils se sentent tellement investit dans tout ce qu'on fait, des albums aux vidéos. On a même inclut certains fans dans les premières vidéos qu'on a faite, ce qui est bien. Faire tout cela est formidable et c'est fantastique de passer des journées entières en leur compagnie. Lorsqu'on ne tourne pas on s'assoit avec eux pour prendre une tasse de café et on les écoutes nous dire : "On aime ça. On n'apprécie pas ceci ou cela. On aimerait que vous fassiez çà". On les emmène avec nous, on est dans le même bateau et des fois on se dit : "C'est une bonne idée". Et tout ceci tu l'obtiens directement des gens qui achètent tes disques et se sont des personnes bien plus importantes qu'un mec de chez Epic Records, qui te dirait : "Voilà ce que tu devrais faire !". Tu l'obtiens de personnes qui comptent pour toi, des gens qui vont acheter tes disques et c'est ce qui est le plus important. Avoir leur avis est primordial car c'est grâce a eux que tu peux continuer à faire ce que tu aimes.

MI. Tu as commencé en 1984, vous avez justement été signé par Epic.
Steve. Oui.

MI. Indiscreet et Tought It Out ont eu beaucoup de succès !
Steve. C'est vrai.

MI. Sur Tough It Out tu as collaboré avec Desmond Child !
Steve. Oui, j'ai travaillé avec lui.

MI. Comment était-ce de travailler avec Desmond Child ?
Steve. C'était fantastique. J'ai eu l'occasion d'aller là-bas aux Etats-Unis et il venait d'enregistrer le morceau de BON JOVI : "You Give Love A Bad Name", il travaillait avec Richie Sambora et Jon Bon Jovi. Il écrivait aussi pour Joan Jett et je suis allé aux studios Woodstocks à Catskils, il y produisait aussi Bonnie Tyler à ce moment-là.

MI. Ca devait être incroyable de se retrouver dans un tel vivier créatif ?
Steve. Oui. J'y ai passé une semaine, moi et mon frère Chris, qui était le guitariste originale de FM. J'ai, en gros, passé une semaine aux studios Woodstock, avec l'équipe de compositeurs de Desmond Child. C'était quelle chose de superbe à faire car il était l'auteur/compositeur phare du moment et tout le monde désirait écrire avec lui et on a eu l'opportunité de le faire. C'est génial car tout ceux avec qui tu écris, n'écrivent pas de la même manière, tu ne sais donc pas à quoi t'attendre. Tu te retrouves dans une salle, avec une multitude de choses à gérer avec des auteurs pas forcément habiles. Desmond est époustouflant car il a une conception des choses totalement différente de tous ceux avec qui j'ai travaillé. Il n'écrit pas de chanson, ce qu'il fait c'est qu'il prend place devant son piano et se met à taper dessus comme un dératé et après il se met à chanter un truc du genre : "Waaahhh". Ainsi cela lui donne la boucle du titre et ce qu'il fait c'est qu'il va la pousser aussi loin que faire se peut, puis il prend cette mélodie afin de la développer dans l'esprit de ton groupe comme ça elle a l'identité de FM ou de BON JOVI, ou de peu importe la personne pour laquelle il l'écrit. Il est très bon avec les thèmes. Il invente perpétuellement. C'est un excellent compositeur. Ce fut une grande expérience et un réel plaisir de le faire.

MI. Et comment c'était de travailler avec Neil Kernon ?
Steve. Oui, Neil est formidable, aussi.

MI. Etait-ce compliqué de travailler avec lui ? Car c'est un grand producteur et parfois ils ne sont pas facile en studio ?
Steve. Oui ça peut arriver mais Neil est un type extra. C'est juste un anglais. Il est parfait. Le grand atout de Neil, c'est que c'est un faiseur. Il tire de grandes choses des performances des musiciens. Il est marrant, c'est facile de travailler avec lui et nous sommes devenus amis, on était même de bons amis. Ce fut un réel plaisir de travailler avec lui, il est génial. Il tire toujours le meilleur des personnes avec lesquelles ils travaillent ou avec lesquelles il a travaillé. C'est un génie.

MI. A la sortie de Indiscreet vous avez ouvert pour MEAT LOAF !
Steve. Oui, on l'a fait. En fait, on a fait ces dates avant d'enregistrer l'album [Rires] ... On a juste envoyé la bande démo de Indiscreet aux managers de MEAT LOAF et on leur a dit qu'on voulait ouvrir pour MEAT LOAF parce qu'on était tous des fans à la base. Et ils nous ont répondus en disant : "On aime bien ce que vous faites, mais seriez vous d'accord pour effectuer six shows en notre compagnie ?" [Rires] ... Chacun des concerts étaient gigantesques, on a joué avec eux dans des stades entiers. On n'avait pas de contrat encore et on était sur les routes, en Europe en train de faire des concerts monstres avec MEAT LOAF. C'était formidable et tout à coup c'est devenu très drôle car toutes les majors se demandaient : "Mais, c'est qui ce groupe ?" [Rires] ... On faisait cette grande tournée sans même un album. Alors, de but en blanc, on est revenus, on a fait deux shows cases et ça sonnait divinement bien , on a été signé immédiatement par Epic Records.

MI. Ce fut une bonne expérience ?
Steve. Oh que oui. Fantastique. Toutes les tournées qu'on a faites ont été extraordinaires. On a eu beaucoup de chance. On a eu le bonheur d'ouvrir pour de vraies idoles.

MI. Vous avez aussi joué avec BON JOVI alors qu'il était au sommet ?
Steve. Oui.

MI. Vous étiez en première partie sur leur tournée Européenne ?
Steve. Oui. C'était incroyable. Ils nous ont beaucoup aidés. Ils venaient de sortir Slippery When Wet et ils avaient déchainés les foules outre atlantique. Quand ils sont arrivés en Europe, ils ont explosés et ils se sont retrouvés à faire toutes les Tv et ils étaient à la une de tous les magazines, c'était un véritable ouragan. C'était comme si tout avait été agencé pour faire en sorte qu'ils deviennent le plus grand groupe du monde. On était avec eux quand cela s'est produit et nous avons été totalement surpris car tout est allé très vite, ils étaient No1 aux USA, No1 en Grande-Bretagne et dans le monde entier. Nous avons eu la chance d'être à leur coté quand ils sont devenus le plus grand groupe de Rock au monde et ils étaient très sympathiques. Ils nous ont très bien traités et les shows étaient juste démentiels car il y avait un enthousiasme débordant qui régnait au sein du combo. C'était fantastique, une très grande expérience.

MI. Pourquoi avoir fait quelques shows où vous avez joué l'intégralité de Indiscreet ?
Steve. C'est un cadeau pour les fans. Tout le monde nous disait que Indiscreet était un album culte. Nous n'avions pas réalisés à quel point cet opus était important pour les fans qui ont vécu cette époque. C'est une sorte de son iconique liée aux vies de toutes les personnes qui l'ont apprécié. Comme si ils en avaient eu le cœur gelé ; d'où le nom de notre hit "Frozen Heart." Beaucoup nous ont dit : "Vous n'avez jamais joués de morceaux comme "Love Life Dying". Ils trouvaient qu'on avait jamais interprété beaucoup de titres de Indiscreet. Il nous demandait : "Pourquoi ne les avez-vous jamais interprétés en live ?". Et on leur a juste répondu : "Bien, parce qu'on ne peut pas tout jouer". Ce qu'il s'est passé, c'est que finalement on a répondu à la demande de notre public. On s'est dit : "Allons-y". On a fait que trois shows. Moi, Je ne voulais pas le faire, je disais que je n'étais pas sure que ces titres fonctionneraient sur scène mais on les a un peu modifié, rendus un peu plus Rock, on a augmenté un peu les fréquences et ça a fonctionné. Toutes les dates furent complètes. D'anciens fans, que je n'avais pas revu depuis des années ont fait leur réapparition car il s'agit d'un vinyle qu'ils possédaient tous. Du coup de nombreux anciens fans sont réapparus et sont venus à nos concerts. C'était fantastique et j'ai adoré ça, le show au Shepherd Bush Empire est surement la meilleure représentation que j'ai jamais effectué dans ma carrière. C'était fantastique et j'ai adoré. Il y avait des gens qui pleuraient, lorsqu'on a joué certaines chansons comme "Love Life Dying". Certains fans de l'audience étaient en pleurs car cela leur rappelait des souvenirs qui remontaient à longtemps. Ils ont été de grands fans, ils ont juste été parfaits.

MI. Ce fut un grand moment d'émotions !
Steve. Oui, parfaitement, ce fut sublime.

MI. Il y a d'ailleurs un témoignage sous forme de dvd !
Steve. Oui, nous avons filmé toutes les dates de la tournée sans aucunes intentions de les diffuser. Et tout à coup, après avoir finis tous ces concerts, on s'est dis que ça serait bien de le sortir en dvd. C'était plus dû a une certaine pression des fans. On a alors décidé qu'on allait l'éditer et le sortir maintenant. Nous avions capturé des moments intenses et il fallait l'offrir tant que c'était encore frais dans les esprits.

MI. Une dernière question. Es-tu fier du premier album et de tous ceux qui ont suivis ?
Steve. Très fier. Je ne considère jamais comme acquis le fait d'être en mesure de faire ce métier. C'est une chose formidable d'avoir des personnes qui aiment ta musique et c'est le plus important pour moi. Je suis donc très fier de ce que nous avons accomplis et c'est la qualité première de FM. Nous devons faire un album qui nous inspire de la fierté et voilà pourquoi Rockville I et II ont été aussi long à faire, ça nous a pris trois ans. A un moment nous pensions l'avoir terminé mais nous n'arrêtions pas d'écrire de nouveaux titres du coup on est retourné en studio pour les enregistrer jusqu'à ce que nous soyons satisfait. Jusqu'à ce que nous en soyons heureux, on n'arrêtait pas. On n'avait pas CBS pour nous mettre la pression et c'était très bien ainsi.

MI. Merci beaucoup pour ton temps.
Steve. Merci à toi.


Ajouté :  Lundi 17 Mars 2014
Intervieweur :  The Veteran Outlaw
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