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THE MIDNIGHT GHOST TRAIN (usa) - Steeve Moss (Mars-2015/VF-EV)


THE MIDNIGHT GHOST TRAIN est un power trio du Kansas créé par Steeve Moss en 2007. Quand il assiste impuissant à la mort de son meilleur ami, John Goff, Steeve Moss décide de tout plaquer pour monter un groupe en hommage à son ami. Travailleur acharné, il consacre toute son énergie à donner vie à son projet. Recrutant un batteur puis un bassiste et occupant le rôle de vocaliste ainsi que de guitariste, il taille la route, enregistre un premier EP, puis un album. Le groupe joue pour la première fois en Europe en 2010 et fixe peu à peu une identité musicale qu'il définit comme du Heavy Blues. Le deuxième album (Buffalo) sort en 2012, suivi l'année suivante d'un live capté au Roadburn Festival. En 2014, TMGT rejoint le label Napalm Records. 2015 est une grosse année pour le combo qui sort un troisième album, entame une longue tournée internationale avec notamment une date au Hellfest. Mais avant cela, TMGT nous a fait le plaisir d'un set aux Stoned Gatherings. C'est à cette occasion que nous avons soumis Steeve Moss à la question.

Line-up
: Steeve Moss (guitare et chant), Mike Boyne (basse), Brandon Burghard (batterie)

Discographie : The Johnny Boy (2008 / EP), The Midnight Ghost Train (2009), Buffalo (2012), Live At Roadburn 2013 (2013), Cold Was The Ground (2015)



Metal-Impact. Vous venez de sortir votre troisième album studio, Cold was the ground. Le titre fait référence à la chanson de Blind Willie Johnson "Dark Was The Night, Cold Was The Ground", pourquoi cette dédicace ?
Steeve Moss. Je ne dirais pas que c'est une dédicace à Blind Willie Johnson. Je suis très influencé par cet artiste, tant par sa voix que son jeu de guitare. Il a toujours eu beaucoup d'influence sur moi. Et ce titre en particulier, c'est ma chanson favorite, depuis toujours et çà colle parfaitement à l'album. C'est un titre cool "Dark Was The Night, Cold Was The Ground". On ne pouvait pas l'utiliser tel quel pour l'album, alors nous l'avons raccourci.

MI. Dans une interview au Journal d'Albuquerque, tu décris Cold Was the Ground comme un album "incroyable" et "supérieur à tout ce que le groupe avait fait avant". Qu'est-ce qui rend cet album si exceptionnel ?
Steeve. Je suis vraiment très fier de notre travail. Il contient beaucoup d'émotions et il montre qui nous sommes vraiment. C'est juste du pur Rock n'Roll. Nous avons grandi pour cet album. Le batteur (Brandon Burghart) et moi, qui étions présents sur les précédents albums, nous avons tous les deux progressé, tout particulièrement Brandon. Et l'arrivée de notre nouveau bassiste (Mike Boyne) a été déterminante. De tous les bassistes que je connais, je pense que Mike est mon préféré. Il est incroyable. Il tourne avec le groupe depuis près de deux ans mais c'est le premier album qu'on enregistre ensemble. L'avoir avec nous dans le groupe, c'est Magnifique [en français].

MI. D'après la biographie du groupe sur votre site internet, c'est votre quatrième bassiste ?
Steeve. En fait, on en a testé bien plus !

MI. Pourquoi est-ce que çà a été si difficile de trouver le bon ?
Steeve. Nous sommes très exigeants. Il ne suffit pas d'être un bon bassiste. Nous avons besoin de quelqu'un qui puisse passer une bonne partie de l'année en tournée et qui accepte de travailler très dur, comme le reste du groupe. Trouver quelqu'un qui réponde à nos attentes, c'est très compliqué.

MI. C'est difficile d'être membre de TMGT ?
Steeve. Absolument. Nous avons testé beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de musiciens que je n'ai pas gardé. Je suis très exigeant car je ne veux que les meilleurs des meilleurs et qu'ils acceptent de travailler aussi dur que possible. Des gens qui accepteront de tout sacrifier au groupe. S'il ne se donne pas à fonds sur scène, à chaque show, quelle que soit son excuse, je m'en fous, je ne veux pas de lui. Ce groupe, c'est mon bébé.

MI. On a l'impression que vous avez essayé de reproduire dans l'album, l'énergie de vos concerts. Comment y êtes-vous parvenus ?
Steeve. C'est grâce à notre technique d'enregistrement. Les sessions ont été enregistrées, mixées et masterisées sur des bandes analogiques. C'est un support parfait pour capturer et restituer un son authentique et profond. En studio, on a enregistré live, tous ensemble dans la même pièce. Le bassiste était juste en face de moi, et le batteur juste derrière. On a headbangué et on s'est contentés de jouer comme on le fait sur scène.

MI. Est-ce que vous testez vos nouvelles chansons en live avant de les mettre sur l'album ?
Steeve. En effet, on peut dire qu'on écrit nos chansons depuis le feedback des live. On part en tournée avec des idées, on les teste pendant les concerts. Si le public a l'air de s'ennuyer, on les modifie et on ne garde pour l'album que ce qui a marché en live.

MI. Vous avez dédié une chanson de l'album "Gladstone" au Gladstone fest, un festival auquel vous avez participé en 2013. Pourquoi cet hommage ?
Steeve. C'est surtout pour Glad. C'est elle qui organise le festival. Glad croit en nous depuis le début et elle nous a toujours beaucoup aidés. Elle a vraiment fait des trucs incroyables pour nous. Donc c'est plus à Glad que la chanson est dédiée qu'à son festival.

MI. Vous avez également sorti un clip pour "Gladstone" où vous jouez la chanson live. Vous l'avez enregistré pendant votre set à ce festival ?
Steeve. Non, on l'a enregistré pendant un autre show de cette tournée.

MI. Vous avez tourné votre premier clip fictionnel pour la chanson "BC Trucker". Avez-vous participé à l'écriture ou à la réalisation ?
Steeve. Non, pas vraiment. Nous, on s'est occupés du teaser promotionnel parce que c'est quelque chose qu'on avait vraiment envie de gérer. Mais pour le clip, on a laissé faire le réalisateur.

MI. Est-ce que votre arrivée chez Napalm Records a fait évoluer votre façon de travailler ?
Steeve. Cela n'a rien changer à notre musique. On est restés indépendants et on joue comme on a envie de jouer. Napalm nous a en revanche beaucoup aidés à promouvoir et diffuser l'album. Ils croient en nous et ils permettent une meilleure diffusion de notre travail. C'est très rassurant d'avoir un tel partenaire à nos côtés.

MI. Dans Cold Was The Ground, vous avez enregistré une chanson très calme, presque acoustique...
Steeve. "Little Sparrow". Tu sais qui était Little Sparrow (petit moineau) ?
MI. Laisses-moi réfléchir...hum, je préfère que tu me le dises.
Steeve. C'est Edith Piaf. C'était son surnom. Dans la chanson je fredonne "Padam, padam, padam", c'est tiré d'une de ses chansons. "Little sparrow" est une improvisation totale, les paroles et la musique, on a tout improvisé pendant une session studio. C'est la première fois qu'on fait çà. C'est également la première fois que je parle de ma relation à la musique, comment ma passion pour la musique a pris le pas sur tout le reste.
Edith Piaf a eu beaucoup d'influence sur ma musique. Je sais que mon chant n'a pas grand chose à voir avec le sien mais elle avait une voix très particulière. Un timbre différent. La façon dont elle travaillait sa voix, utilisant différentes sonorités m'a beaucoup influencé dans le placement de ma voix. J'ai une voix très puissante et Edith Piaf m'a aidé à bien l'utiliser. Donc la chanson "Little Sparrow" est d'une certaine manière dédiée à Edith Piaf mais c'est aussi une façon de décrire mon rapport à la musique.

MI. Sur Buffalo, vous avez également placé une chanson calme "Cotton Field"...
Steeve. C'est une chanson de Ledbelly, un vieux musicien Folk et Blues qui l'a écrite et sur laquelle on a eu l'idée, à la dernière minute, de mettre des battements de mains. On le fait pas mal en concerts et on aimait l'idée, çà apportait une touche différente.

MI. Enfin, sur le Live at Roadburn, il y a également une chanson calme, "Ain't it Shame"...
Steeve. J'ai chanté cette chanson aux funérailles de mon père. C'est une chanson qu'on utilise souvent en clôture de concerts. le public l'aime beaucoup et elle a une signification très particulière pour moi.

MI. Malheureusement, je n'ai pas pu vérifier sur votre premier album ni sur l'EP Johnny Boy.
Steeve. Tu ne pourras plus les trouver !

MI. Mais sur tous vos efforts suivants, vous avez systématiquement inclus un morceau plus calme, c'est une signature ?
Steeve. En fait, c'est la musique que je préfère. Je ne suis pas vraiment un fou de music Heavy. Le Jazz, le Blues, voila ce que je préfère. J'adorerais faire un album avec seulement ce genre de musiques. Un album entier de "Little Sparrow". Mais c'est amusant de jouer Heavy, donc c'est comme çà qu'on joue bien qu'aucun des membres du groupe ne soit fan de Heavy Metal. Ce qui nous amuse, c'est d'essayer des choses différentes.

MI. Tu as récemment déclaré sur Twitter: "Sorry to break the news to everyone, we don't listen to #kyuss or any of that stoner rock stuff. We just like to play the blues real heavy" (Désolé de vous décevoir mais nous n'écoutons pas KYUSS ou aucun groupe de Stoner Rock. On aime juste jouer du Blues Heavy). Pourquoi était-ce nécessaire d'apporter cette clarification ?
Steeve. [Rires] Les gens sont toujours surpris. Ils viennent après le set et ils demandent "Vous écoutez SLEEP", "vous écoutez KYUSS", "vous écoutez ci ou çà...". Et bien non, je n'écoute pas cette musique, aucun de nous n'en écoute. Je respecte cette musique mais je pense que si nous en écoutions, notre musique ressemblerait exactement à celle de ces groupes. Alors que mes influences viennent du Blues, du Jazz, du Gospel. Les gens sont toujours très surpris qu'on n'écoute pas cette musique, certains sont presque vexés de l'apprendre. On n'a jamais écouté SLEEP. Je n'ai jamais écouté WEEDEATER ou aucun de ces groupes, tout simplement parce que çà n'est pas mon truc.

MI. Mais est-ce que tu écoutes parfois des artistes récent ?
Steeve. Oui, je suis un grand fan de Tom Waits, j'adore Nick Cave and the bad Seeds, Fiona Apple, une artiste de New Jazz, ainsi que Gregory Porter que je trouve hallucinant. J'aime aussi beaucoup Damian Rice... tu vois, rien de Metal, rien de Heavy... en fait je pense que si je jouais Heavy tout le temps et que je n'écoutais que du Heavy Metal, ma tête finirait par exploser !
Quand on est en concert, on joue avec trois ou quatre groupes par soirée et quand on est sur scène on joue très, très Heavy. Je Headbangue toute la soirée. Alors quand le show est terminé, j'aime m'asseoir et écouter Billy Joel, Miles Davis, John Coltrane ou Bob Dylan, dont je suis également un grand fan.

MI. Est-ce que THE MIDNIGHT GHOST TRAIN est toujours un hommage à ton meilleur ami John Goff ?
Steeve [ému]. Oui, je dirais que c'est certainement toujours un hommage à John. C'est la raison qui m'a poussé à lancer le groupe et c'est la force qui m'a poussé à travailler très très dur pour le groupe. Je dirais qu'on a évolué et dépassé çà, mais c'est encore présent. Je ne pense pas que John aurait voulu que toute la carrière du groupe se fasse en son nom. Je pense qu'il aurait voulu qu'on évolue et qu'on continue à toujours aller de l'avant. On avait l'habitude de toujours ouvrir nos concerts avec la chanson appelée "John The Revelator", un vieux morceau de Gospel qu'on dédiait à John. On a arrêté de faire çà et notre public a été très déçu parce qu'il adorait cette chanson, mais le temps était venu pour nous d'aller de l'avant. C'était le moment de tourner la page et je ne pense pas que John aurait voulu qu'on stagne à cause de lui. John est toujours là, c'était mon meilleur [ndi : il montre son coeur], et mon père aussi. Il a eu beaucoup d'influence sur moi. Il nous a quittés il y a quelques années, juste avant la sortie de Buffalo. Je fais beaucoup de choses en mémoire de lui.

MI. Tu étais déjà un musicien quand John est décédé ?
Steeve. Non, pas vraiment. J'étais enseignant. Je donnais des cours à des enfants en difficulté. Je jouais de la musique aussi. Du Folk, du Blues, des chansons à textes... je faisais des petits concerts acoustiques mais je ne me considérais pas comme un musicien.

MI. J'ai l'habitude de te voir avec la même guitare à tous les concerts, or avant hier, à Chambery, tu en avais une nouvelle, pourquoi ?
Steeve. [Rires] Ma guitare principale est une Les Paul 71 "Sunburst". Je la laisse aux Etats-Unis. Je ne veux pas l'amener en Europe parce que j'ai peur que quelque chose lui arrive. Je joue avec aux Etats-Unis. Pour mes tournées en Europe, j'ai pris l'habitude d'emporter une autre Les Paul, plus récente. C'est une Zebra Stripes, un modèle très rare. Ils n'en ont fabriqué que quelques centaines et elle a vraiment une drôle d'apparence. On ne peut pas la louper ! On en est arrivé au point où je suis venu si souvent en Europe, apportant la guitare à chaque voyage que je m'attendais à ce qu'un jour elle soit abîmée pendant le transport. Et justement pour notre tournée 2015, ils ont perdu ma guitare à l'aéroport. Je n'ai pas eu de guitare pendant toute une journée, j'ai eu très peur et j'ai donc acheté une nouvelle guitare, celle avec laquelle je vais jouer ce soir et que j'ai utilisée pour le concert d'avant hier, à Chambery. C'est une Custom 98 Bordeaux. Après la tournée, je la laisserai en Europe. On utilise uniquement notre propre matériel et on le laisse dans un box. Je vais aussi y laisser cette guitare afin de ne plus avoir à prendre l'avion avec.

MI. Pourquoi portes-tu ta guitare si haut ?
Steeve. Beaucoup de gens me posent cette question. C'est tout simplement plus simple pour moi. Je peux la faire reposer sur mon ventre et çà me repose. Et c'est plus facile pour moi de jouer comme çà. J'ai un dos très fragile. J'ai une maladie dégénérative et çà me soulage de ne pas trop porter la guitare à l'épaule. Et si çà a l'air bête, je m'en fous. C'est aussi pour soulager mon dos que je porte ces chaussures ridicules. C'est des tennis orthopédiques. C'est vrai qu'elles sont tartes, mais elle me font un bien fou. Je les porte tout le temps et les gens n'arrêtent pas de me dire "quel genre de rocker tu es avec ces chaussures à la con !".

MI. Sur le Live at Roadburn, tu as l'air vraiment contrarié du manque d'enthousiasme du public. En revenant pour le rappel, tu leur dis même "Eh, n'arrêtez pas d'applaudir juste parce qu'on revient sur scène!". Tu as besoin d'un bon feedback du public pour être à l'aise sur scène ?
Steeve. Non, c'était une blague. Le live du Roaburn était complètement dingue. Le public était taré, c'était fou, incroyable. J'ai dit çà pour rigoler parce qu'ils étaient complètement barrés... D'une manière générale, plein de groupes sont vexés quand le public n'est pas vraiment dans l'ambiance mais je ne pense pas que çà soit le rôle du public d'être excité pour toi. Je pense au contraire que c'est aux musiciens de faire en sorte que le public soit excité. Donc si le public n'est pas excité, c'est ma faute. On dit des français qu'ils ont du mal à entrer dans la musique et à se lâcher. Mais c'est pas leur job de faire çà, c'est à moi de les rendre dingues. L'autre soir à Chambery, c'était la folie totale, un show hallucinant et je leur ai dit au milieu du set: "on dit que les français sont coincés, et regardez-vous un peu!".

MI. Tu vois des différences entre le public américain et les français ?
Steeve. Oui, il y en a, mais c'est pas important. On est ici pour jouer du Rock n'Roll. Pour faire parler les guitares, qui parlent un langage universel. Les gens sont différents mais on joue la même musique quel que soit le pays. On aime çà, quel que soit l'endroit où on joue.

MI. Le groupe est sur la route en permanence depuis le début. Est-ce que vous avez l'intention de lever un peu le pied ?
Steeve. Mon Dieu, non. On va en faire encore plus. Il nous reste tant à faire. Ce groupe a un looooong long chemin à parcourir. Je ne suis pas encore satisfait, oui on a un peu plus de succès maintenant mais çà ne me suffit pas. J'en veux plus. Je veux prendre plus, je veux donner plus et je ne serai jamais satisfait. Donc je continuerai à pousser, et pousser, et pousser. Je ne serai pas satisfait avant qu'on joue au Wembley Stadium et je n'abandonnerai pas avant... donc il nous reste beaucoup de chemin à parcourir.

MI. En juin prochain, vous jouez au Hellfest, êtes-vous excités en vue de ce concert ?
Steeve. On est très excités par le Hellfest. Je sais qu'il va y avoir foule. Il y aura probablement 10 000 personnes dans le public, pour nous voir, c'est hallucinant. C'est vraiment super. On pense qu'on a tout ce qu'il faut pour grimper d'un niveau et montrer à tout ce monde qui on est vraiment. Je veux faire en sorte que tout le monde se souvienne de nous.

MI. Tu as les avant bras entièrement tatoués, tu peux me raconter l'histoire de ces tatouages ?
Steeve. Il n'y a pas vraiment d'histoire. Je suis couvert de tatouages. Mes jambes sont aussi couvertes que mes avant-bras, mon dos aussi... j'en ai partout. J'ai des amis qui font des tatouages et quand ils me demandent s'ils peuvent en faire un sur moi, je dis d'accord. Mais aucun n'a vraiment de signification. J'ai un tatouage pour Tom Waits, un autre pour Johnny Cash, un pour Edith Piaf. J'ai aussi un portrait de ma soeur et un autre de mon père, dans mon dos. J'ai laissé libre cours à des tatoueurs pour faire ce qu'ils voulaient. Je respecte leur art et je leur offre mon corps comme une toile pour çà. Mais çà fait mal, çà fait un mal de chien. Quand j'étais plus jeune j'étais du genre [prenant un air bravche] "oui vas y, tatoues-moi pendant toute la journée", j'ai un tatouage sur le torse qui a pris 12 heures d'affilée. Aujourd'hui, si je passe deux heures à me faire tatouer, je me dis "putain çà fait mal". Je n'aime plus le faire.

MI. De toute façon tu n'as plus beaucoup de place pour en faire...
Steeve. Il y a mon cul... [Rires]
MI. Et tes mains.
Steeve. Non, ma femme ne veut pas que je me fasse tatouer les mains ou le cou. Donc je les laisse vierges.

MI. En parlant de ta femme, qui est photographe. C'est elle qui a pris la photo pour la couverture de l'album ?
Steeve. Elle a fait toutes les photos d'illustration de Cold Was The Ground, mais aussi de Buffalo. C'est une très bonne photographe, elle a l'oeil.

MI. Comment avez-vous choisi la maison, j'ai entendu dire qu'elle vous appartenait...
Steeve. Cette maison de merde ? [Rires] non, c'est juste une vieille ruine qui est pas loin de là où on habite. On a trouvait qu'elle avait une bonne tête et on a décidé de la mettre dans l'album. La photo a été faite en une seule prise et elle n'a pas du tout été retravaillée. C'est parfait. Elle donne au disque un genre très différent de la plupart des albums de Metal.

MI. La photo a un petit côté True Detectives, comme le clip "BC Trucker" d'ailleurs...
Steeve. Oui, on m'a déjà dit que la photo évoquait True Detective... Elle donne à l'album un cachet très Amérique profonde. Je pense que ma femme est très douée pour transmettre des émotions avec ses photos. Je ne sais pas comment elle fait çà. Moi je ne suis pas très doué pour les photos.

MI. As-tu quelque chose à ajouter ?
Steeve. Je voudrais juste préciser que notre nouvel album vient de sortir chez Napalm Records et qu'on fait une grosse tournée et qu'on est en Europe pour un moment. Donc si quiconque lit l'interview et a envie de nous voir en concert, on sera là, on sera pas loin de chez vous bientôt... donc à bientôt.



==================== ENGLISH VERSION ====================



Metal-Impact. You recently released your third studio album, Cold was the ground. The title is dedicated to Blind Willie Johnson song "Dark was the night, cold was the ground", why?
Steeve Moss. I would'nt say it's dedicated to Blind Willie Johnson. I'm hugely influenced by him both vocally and guitar playing wise. He's always been a really big influence to me. And that particuliar song is my favorite song of all times and it just kinda fits. It's a cool title, "Dark was the night, cold was the ground".. We can't name the the album like that, so we just cut it out.

MI. In an interview to the Albuquerque Journal, you confessed that Cold was the ground was "unbelievable" and "beyond anything tha the band has done before". What makes this album so special?
Steeve. I'm really proud of it. I think it's got a lot of emotion and it really shows who we are. It's just straigh up Rock n'Roll. We really made it a powerfull sound. We've grown up a lot on this album. Both me and the drummer (Brandon Burghart) who have played on previous albums, especially the drummer, have progressed a lot. And having our new bass player is a huge piece. I think our new bass player (Mike Boyne) is probably my favorite bass player ever, he's amazing. Having him on the new album is just really great. He's been touring with us for almost two years now. Having him in the band it's Magnifique [in french].

MI. According to the bands biography on your website, it's your fourth bass player?
Steeve. No, we tried quite a bit more.

MI. Why was it so difficult to find the right one?
Steeve. We're very picky. Not only does it take a good bass player but we need someone who could spend a long time on the road an can work very hard. We work exceptionnaly hard and finding someaone who can handle it is very tough.

MI. Would you say it's difficult to be member of TMGT?
Steeve. Absolutely. We've had many, many, many, many, many members and I'm very hard. Because I want only people who are absolutely the bests and who work as hard as possible. People who can put everything in it, in every single moment. If you're not giving everything on that stage in every show, no matter what, I don't want you. This is my baby, you know.

MI. It sounds like you tried to reproduce in studio the bands energy on stage. How did you managed?
Steeve. A lot of it has to do with the fact that we recorded, mixed and mastered in analog tape. We recorded all at the same time, in the same room with each others. Me and the bass player we were this far away and the drum player was just there. We just banged our head and played as we play a lot of shows in this studio. The tape helps a lot because it really capture that full, real sound. We're able to play in studio as we do live.

MI. How do you create your songs? Do you test them live before recording?
Steeve. Yes, absolutely, we pretty much write the music from live shows, we come up with an idea then take it out on the road and we play the show and take a lot of influence from the crowd. If they look bored with a part, we change it and what works live, we'll do on the record.

MI. You dedicated one song to Gladstone Fest, why?
Steeve. More because of Glad. She's the organiser of the fest, she's been a really huge support to us and she has been very helpfull to our band. She's believed in us since a long time now and really have done some amazing work for us, helped us. So it's more a dedication to her, not the festival.

MI. The video clip of that song was caught during the fest?
Steeve. that wasn't actually on the festival, it was on a different show at the same venue.

MI. Speaking of your video clips, did you took part on the realisation of "BC Trucker"?
Steeve. Not too much, we kind of let it up to the director. There was a promo video, like a short film. We did all that, but the music video, we left it to the producer, we didn't have too much on that. The promo video was our creation, something we really wanted to do.

MI. Did it change a lot in your work to collaborate with Napalm Records?
Steeve. Not in the music, no. Cause we gonna do regardless. We gonna play how we wanna play. Napalm has helped us a lot to promote this album and getting it to more people and getting it heard more. It's very helpfull to have them behind us promoting and believing in us.

MI. In Cold Was the ground, there is one calm, almost accoustic song...
Steeve. "Little Sparrow"...Do you know who Little Sparrow is?

MI. Let me guess...hum...do tell me.
Steeve. It's Edith Piaf. That was her nickname, in the song I yell "Padam, padam, padam" from one of her song. "Little Sparrow" was totally improvised, the lyrics and the music were all improvised on the spot. This is the first time we ever did it. This is the first time I talk about my feelings about music in general and just how it has taken everything from me in the way. Edith Piaf has always been a big influence on me. I know my vocals are not anyway near hers, but she had a very different voice, a different sounding voice. The way she used her different voice was always an extremely huge influence for me. It helped me find my own because I have a very sounding voice and Edith Piaf helped me a lot to use that different kind of voice. So that song "Little Sparrow" is kinda, in a way, dedicated to Edith Piaf but also just a struggle how we go trough in the band.

MI. On Buffalo you also put a quiet accoustic song, "Cotton Field".
Steeve. It's a Ledbelly song. Ledbelly is an old Folk and Blues musician who wrote that song. That was just a last minute idea, the clap. We do it a lot live, we liked it, something different.

MI. And on Live at Roadburn it's "Ain't it Shame" which you dedicated to your father.
Steeve. [affectted] I sang that song in my father funeral most of time we close with that live, the crowd really likes it and also it's special for me.

MI. Unfortunately, I couldn't find neither the first album, nor the first EP.
Steeve. You won't be able to find them.

MI. But, in each further album, you put a quiet song in each album. It's a kind of signature?
Steeve. It's actually what I prefer. I'm not really fan of heavy music. I also like calm, jazz, blues. It's kind of what I prefer. I would love to make a record with just all kind of stuff like that. I would love to do a whole record of Little Sparrows. But it's fun to play heavy so we play heavy but none of us is really fan of heavy music so it's fun to experiment different stuff.

MI. You recently confessed on Twitter "Sorry to break the news to everyone, we don't listen to #kyuss or any of that stoner rock stuff. We just like to play the blues real heavy" why was it necessary to clarify?
Steeve. [laughing] People are always surprised by it. Everyone come to us after the show and they say "do you listen to SLEEP" or "do you liste to KYUSS", "do you listen to this or that"...well, I don't listen to that stuff, none of us really do. I mean, I respect it, but I think if we listened to that kind of stuff, we would sound exactly like that. So my influence comes from the Blues, Jazz and Gospel music. People always are very surprised that we don't listen to that kind of stuff and they almost get offended sometimes. We've never heard SLEEP, I've never heard WEEDEATER or any of that stuff. It's just...not my thing.

MI. Do you listen to recent music?
Steeve. Yes, I am a big Tom Waits fan. I love NICK CAVE AND THE BAD SEEDS, Fiona Apple...this is a New Jazz musician and Gregory Porter, I think this is fucking amazing. Yeah, anything Metal or anything Heavy. Damian Rice I love, some kind of very different stuff. I think if we played Heavy music all the time and listen to Heavy music all the time, my head would explode, you know. We play with three or four bands a night and we play very very Heavy. I bang in my head all night. When the show is over, I like to sit back and listen to Billy Joel, Miles Davies, John Coltrane or Bob Dylan...I'm a huge Bob Dylan fan too.

MI. Is THE MIDNIGHT GHOST TRAIN still a tribute to your best friend John Goff?
Steeve. [affected] Yeath, I would say it's definitely still a tribute. It's the reason we started the band and it was the driving force behind me, working very hard on the band. I would say we've moved and passed it but it's always still there. I don't think that John would have wanted for the rest of this bands carrer to always be in John's name. I think he would have wanted us to move forward and keep moving on. We used to always open our shows with the song called "John the revelator", an old Gospel song that we dedicated to him. We stopped doing it and people got mad because they loved that song. But it was time for us to move on. It was time to keep growing and I don't think John would have wanted us to be held back by him. It's definitely still the drive that started this but we've tried to move forward. But he's still there (showing his heart) and my father too. He was a huge influence on me, he passed away a few years ago and a lot of what I do is in his memory.

MI. You were already a musician before John passed away?
Steeve. Not really, I was a teacher for special needs children and I played music, Folk, Blues, singer songs, all this stuff and I would go out and play open mics but I wasn't considering myself a musician.

MI. You usually always play with the same guitar but I saw last night in Chambery that you were playing with a new one, why?
Steeve. [laughing] My main guitar is a 71 Les Paul "Sunburst". I keep that one in United States. I would not bring it on a plane over here because I get scared something gonna happen to it. But I use that on tour a lot in the States. When traveling oversees, I used to bring over this newer Les Paul. It's a Zebra Stripes, they're really rare. There are only hundreds of them made and it's kind of weird looking. We got to the point that we come here so much, bringing the guitar over every time, I figured someday, sooner or later, they gonna break my guitar. On this tour, at the airport, they lost my guitar and I didn't had it for a whole day. I was very scared so I bought a new guitar, the one I'm being play tonight, the one you've seen on the picture in Chambery. It's a Wine Red 98 Custom and I gonna leave that in Europe. All the gear that we have, this is all our stuff and we have it storage space so I'm gonna be leaving this guitar in Europe so I don't have to bring a guitar back anymore so nothing happens again.

MI. Why do you wear your guitar so high?
Steeve. A lot of people ask me that...it's just easier for me. I can suit on my belly a little bit. It's just easier for my to play that way. I have a really bad back, I have something called degenerative desease and it's just easier for me. Weather it looks stupid, I don't care. My bad back, that's why I'm wearing stupid looking shoes too. They're special shoes for back problems, they look really dumb. These help me so much, I wear these all the time and the people always say like "what kind of rock n' roll are you with theses stupid shoes"!

MI. On the Roadburn live record you seem desappointed with the public lack of enthusiasm. You even tell thew when coming back for the encore "Oh don't stop clapping because we're coming back goddamit". Do you need a good public feedback?
Steeve. No, it was a joke. A lot of bands get upset when the crowd is not very into it and I don't think it's the crowd job to get excited for you. I think it's the musician's job to make the crowd excited. So if the crowd isn't getting into it, that's my fault. But that one was a joke. The Roadburn show was absolutely insane, the crowd was nuts. It was crazy, beyond believe. It was a joke because they were nuts. A lot of people said that about the French, that its really hard for them to get into the music and to go crazy. It's not their job to do that, it's my job to make them go crazy. The other night in Chambery, it was absolutelly madness. It was an amazing show and I said, in the middle of the show "the say the French don't like to go crazy and look at you guys...".

MI. Do you see differences between the Fench and US public?
Steeve. Yeah, but in the end, we're here to play Rock n'Roll, we're here to do what we do and that guitars speaks millions of languages. People are different, the questions they'll ask me, talking to people is different but in the end when we're playing Rock n'Roll it's the same wherever stage you're on. We love it, no matter where we are.

MI. The band is constantly on the road, do you intend to slow a little bit?
Steeve. Oh God no. We're getting even more. We got a lot more to do. This band has a loooong long long way to go. I'm not ever satisfied, we're getting a little bit more success now but I'm not happy with it. I want more. I wanna grab more, I wanna take more. I'll never be satisfied so I'm always pushing, and pushing and pushing. I won't be satisfied until we play at Wembley Stadium and I won't quit until that, so...we've got a long way to go.

MI. On June 19th, you're playing at Hellfest, are you excited for this show?
Steeve. We're very excited for Hellfest. I know there's a lot of people. There probably gonna be 10.000 people there to see us and it's really amazing. Iit's really cool. We think we really have what it takes to make it to the next level and we're excited to show that many people who we really are. I wanna make sure that everyone there remembers us.

MI. Could you tell me the story of your forearms tattoos?
Steeve. There's not really a story. I'm covered with them. My legs are just like this, my back...I'm completly covered. I have friends that do tattos and they said me "hey, can I do a tattoo on you" and I say OK but there is not really any meaning behind, in any of them. I've got a Tom Waits and a Johnny Cash tattoo. I have a tattoo for Edith Piaf. I do have a portrait of my dad and my sister on my back. All this tattoos are really just kind of people doing whatever hell they want. I respect their art so I let them kinda use my body as a canvas for it. They hurt, they're fucking hurt. When I was younger, I was like "Oh yeah, get tattoo me all day long", I did a great tat front peace in one sitting and it took 12 hours...and now after two hours of getting tattoed I'm like "God it sucks". I don't like doing it anymore.

MI. You still have some place for new ones?
Steeve. On my ass [laughing]
MI. On your hands, too.
Steeve. My wife won't let me do some on hands or my neck...so I keep them clean.

MI. Speaking of your wife. She's a photographer and she did the picture you used for the album?
Steeve. She did all the photos in Cold was the ground and in Buffalo as well. She's a very cool photographer.

MI. How did you chose the house, I herad it belongs to you?
Steeve. No. That damaged house? that's just a house down the place we live. That's a piece of shit house (laughing). It's just a cool looking house that we saw and we wanted to incorporate it. But my wife she took all the photo, she's a very cool photographer. There was no editing. It's stands out, it's very different from many Metal bands albums.

MI. This cover and the video clip for "BC Drivers" reminds the TV Show True Detective
Steeve. someone else told me that it reminded him True Detective. It has a feel on America... I think my wife is very talented with the photographers. I don't know how she does. I'm very bad at taking pictures.

MI. Do you have anything to add?
Steeve. Just that the new record out on Napalm and that we're touring a lot this year and so we're gonna be around. So anyone who's reading the interview and want to come out to see us, we're gonna be there. We're gonna be around your city soon.


Ajouté :  Jeudi 16 Avril 2015
Intervieweur :  Rivax
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