STEEL PANTHER (usa) - Bataclan à Paris (30/10/12)
Groupes Présents au concert : BLACKRAIN (FRA), STEEL PANTHER (usa)
Date du Concert : mardi 30 octobre 2012
Lieu du Concert : Bataclan (Paris, France)
Photos du concert sur RocknHell.com
Avec l’hiver qui arrive à grands pas et la dépression saisonnière que cela entraîne, les pharmacies sont en rupture de stock en vitamines et magnésium… Et bien, voyez vous, je pense avoir trouvé la solution, un remède 100 % bio et efficace comme jamais!
Effectivement, ce soir, au Bataclan, 8 mois après leur première venue en France dans cette même salle, les californiens de STEEL PANTHER, toutes boules dehors, sont prêts à dégainer santiags, spandex léopard, blagues salaces, bonne humeur… Mais surtout un son Glam Rock/Heavy Metal comme seuls eux ont le secret. Nos panthères sont accompagnés ce soir par un groupe 100 % Français, qui initient, eux aussi, dans le Glam, Sexe et Rock’n’Roll, j’ai nommé Swan et sa bande, le groupe BLACKRAIN!
Arrivée bien en avance devant la salle mythique, afin de m’immiscer dans l’ambiance avant concert, je remarque une petite brune sur les épaules de son ami, prête à dégainer du « boobies », alors que le concert n’est pas encore commencé. C’est sans surprise que les hommes de l’assemblée acclament la jeune fille à montrer une certaine partie de ces attributs féminins… Et bien sur, la miss s’exécute, avec le sourire! La salle se remplit petit à petit et c’est un peu Halloween avant l’heure, déguisements, perruques de toutes sortes et de toutes couleurs… La première partie n’est pas commencée encore que l’ambiance est déjà chaud show!! Ça promet pour ce soir, j’ai déjà le sourire!
Pour la première fois de la soirée, les lumières de la fosse et balcon du Bataclan s’éteignent pour laisser place à BLACKRAIN, ce "petit" groupe Français formé en 2002 sur les terres de la Haute-Savoie. Formation menée de front par Swan au chant, Max à la guitare, Math à la basse et son petit dernier (arrivé dans le groupe en 2010) Frank, derrière les fûts. Les lights sont toujours aussi belles ici, le son est efficace, entraînant, avec le premier morceau "I Need My Doctor", laissant apparaître les premiers amateurs de headbang de la soirée, au premier rang. L’ambiance dans l’assemblée commence à monter en milieu de set avec le quatuor "Overloaded", "Rock’n Jive", "Rock Your City" & "Innocent Rosie", morceaux, incontestablement, produits pour le live, c’est pêchu, ça prends du plaisir sur scène, à l’image de Math à la basse avec un sourire jusqu’aux oreilles, du début jusqu’à la fin du set. Swan, quant à lui, n’hésites pas à interagir avec le public, "Es-ce que ça va?!!!", "Vous êtes chauds ce soir!!", phrases assez bateau, j’en conviens, mais ça marche à chaque fois! Ce set long d’une quarantaine de minutes se terminera par une surprenante reprise des BEATTLES "Twist And Shout", version Hard Rock 80’s.
Rien à redire côté scène, le set fut carré, très énergique, malgré tous les détracteurs de cette bande de rockeurs, ces jeune minois ont leur place dans le monde implacable du Glam. Je leur souhaite une bien belle et longue carrière avec plein de filles, de sexe et de Rock’n’Roll!
Setlist BLACKRAIN :
I Need My Doctor
Into The Groove
Heart Screams
Get A Gun
Overloaded
Rock'n Jive
Rock Your City
Innocent Rosie
She's In Love
Twist and Shout (The Beatles cover)
Après 20 petites minutes d’entracte, voici venu le moment attendu par toute l’assemblée, place au sexe, au fun, aux "boobies", "chattes" et autres sucreries. C’est avec les hurlements du public masculin et la pseudo jouissance de cris féminins qu’entrent sur scène les Hollywoodiens de STEEL PANTHER ! La scène affiche le backdrop du dernier album en date sorti en 2011 Balls Out, une batterie surélevée (pas de chance pour les photographes), de chaque côté de celle-ci à gauche et à droite de la scène, des escaliers, devant également, parce que les Panthères, c’est assez sauvage, ça a besoin de gambader!
Le show commence du tonnerre avec le titre Heavy du dernier album en date "SuperSonic Sex Machine", belle entrée en matière, c’est explosif, ça court de part et d’autre de la scène, ça se secoue côté public! "Tomorrow Night" continue dans la puissance sonore, Hard FM cette fois ci, avec un Michael Starr (chant) des plus en forme, suivi d’un Satchel (guitare), toujours aussi expressif, que ce soit par son visage ou ces mouvements de hanche tanguant de l’avant vers l’arrière. Ça part dans tous les sens et dans le pit, bondé ce soir là, on ne sait pas où donner de la tête car quand il se passe quelque chose à droite, il se passe aussi quelque chose de l’autre côté! Lors du morceau "Fat Girl", les premiers T-Shirts féminins se lèvent, laissant à l’air libre une certaine partie de leur anatomie, et, disons le, le nombre assez nombreux d’hommes venus ce soir, ne sont pas venu que pour la musique, mais aussi pour voir des petites coquines qui, ayant des bouffées de "chaleur", enlèvent le haut, comme ça, l’air de rien… Quand Satchel rapplique "Nichons, nichons!!!" et autres "J’aime la chatte", ah oui, c’est bien pratique l’antisèche écrite sur la paume de sa main droite! C’est graveleux, drôle à souhaits, mais n’oublions pas derrière la qualité des mélodies, le groupe envoie du bois sur scène, c’est carré, c’est technique. Satchel a joué précédemment pour des légendes du Rock comme Rob Halford ou même Sebastian Bach, c’est pour vous dire combien son jeu est de qualité !
Comme dit précédemment, le groupe jongle entre son Heavy, sur les titres "It Won’t Suck It Self", Hard FM "Let Me Cum In" et balades on ne peut plus romantiques "If You Really Really Love Me" et l’excellent titre joué en acoustique, avec Stix, non plus derrière sa batterie (qu’il dompte, d’ailleurs, à merveille), mais sur scène aux maracasses, avec "Girl From Oklahoma"… Nous admirons là, les paroles très recherchées et pas du tout accès sur le sexe, je cite: "Come on pretty baby suck my balls all night…". A cet instant précis, je regarde à gauche de la scène, et remarque l’androgine Lexxi (basse), spandex zébré, T-Shirt noué au dessus du nombril, se reluquer dans son mini miroir, pour une petite retouche gloss et coiffure, près de sa coiffeuse placée en fond de scène. Lorsque le backdrop Balls Out laisse place à celui du premier album du quatuor Feel The Steel, on reconnais les premières notes de "Turn Out The Lights", efficace autant sur scène qu’en public, le groupe ce lâche, saute, cabriole, l’audience quand à elle crie, headbangue, se bouscule et s’amuse comme jamais. Au tour de Satchel de s’offrir un solo de guitare démentiel, toute guitare hurlante, il nous offre un mini medley à base de METALLICA, BLACK SABBATH, IRON MAIDEN, JUDAS PRIEST, tout en jouant du "kick" derrière la batterie, pour marquer le rythme, chapeau l’artiste!! Voici le retour de Starr, avec une nouvelle tenue, chapeau noir haute forme, cape rouge toute en paillètes, c’est à ce moment là que ce dernier demande à un fan, vêtu d’un T-Shirt IRON MAIDEN, de monter sur scène, afin de chanter le premier couplet et refrain du tube de ce groupe mythique "Number Of The Beast", moment qui restera gravé dans la mémoire du jeune homme, et gravé pour le reste de fans présents, tellement le titre a été… comment dire… massacré… mais c’est fun! Fun comme le titre "Party All Day (Fuck All Night)", sur lequel une flopée de filles en chaleur grimpent faire la fête sur scène avec les Californiens, certaines, allant jusqu’au bout et faisant tomber le T-Shirt et le sous vêtement, d‘autres, plus prudes ou réservées, garderons leur soutien gorges, dommage les mecs! Lorsque les premières notes de l’hymne "Death To All But Metal", le public devient, purement et simplement fou, les verres de bières volent, les slams se succèdent, mais généralement, ce titre sonne la fin proche du set, malheureusement…
Effectivement, après celui-ci, le groupe quitte la scène pensant 3 petites minutes, le temps de se désaltérer, souffler un peu, pour nous envoyer un final du feu de Dieu! Ici sonne le combo "Community Property", "Eyes Of A Panther", "17 Girls In A Row", les panthères se lâchent, Michael continue ces blagues et anecdotes salaces. Il nous explique ici que l’origine du titre "17 Girls…" est née d’une prouesse sexuelle entre Satchel et des "chicks" en backstage, en effet… 17 filles à la suite… C’est du joli… Le principal intéressé rapplique en nous annonçant une news explosive: Michael Starr aurais un tout petit pénis… tiens donc… En bonus, entre les deux premiers titres du rappel, Satchel demande à l’audition "qui à acheté le dernier album?", et quelques mains se lèvent, ensuite "Qui a téléchargé illégalement notre dernier album?", et pareil aussi, pas mal de mains se lèvent, le guitariste montre une d’entre eux du doigt en disant "Si tu télécharges illégalement nos albums, j’irai dans le vagin de ta maman"!! A bon entendeurs…
En conclusion, j’ai passé une soirée inoubliable, encore une fois, j’ai beau avoir vus STEEL PANTHER quatre fois en live, c’est toujours aussi bon. Une ambiance de folie côté planche et côté fosse, des interactions sans cesse avec le public, blagues, démonstration vocales, musicales, une explosion de sexe, de bonne humeur, d’antidépresseur naturel, que l’on a envie de vivre plus souvent ! Avec, en plus de cela, une première partie qui envoie, que du Bonheur.
Setlist STEEL PANTHER :
In The Future
Supersonic Sex Machine
Tomorrow Night
Fat Girl (Thar She Blows)
Asian Hooker
Just Like Tiger Woods
Let Me Cum In
If You Really Really Love Me
Guitar Solo
(Satchel)
The Number of the Beast
(Iron Maiden cover) (1st verse only, a guy from … more)
Turn Out the Lights
The Shocker
It Won't Suck Itself
Girl From Oklahoma
Party All Day (Fuck All Night)
Death to All but Metal
Encore :
Community Property
Eyes of a Panther
17 Girls in a Row
Ajouté : Mardi 13 Novembre 2012 Live Reporteur : Chacha Score : Lien en relation: Steel Panther website Hits: 14249
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