EPICA (nl) - The Divine Conspiracy (2007)
Label : Nuclear Blast / Pias
Sortie du Scud : 7 septembre 2007
Pays : Pays-Bas
Genre : Metal Gothique Symphonique
Type : Album
Playtime : 13 Titres - 73 Mins
Mark Jansen l’avait annoncé. Ce troisième album d’EPICA devait être plus brutal, plus rentre dedans. Pour une fois, ce n’était pas seulement du blabla commercial mais une belle réalité. Mais attention, tout ce qui faisait déjà le charme du groupe est encore bien présent. Ce côté un peu plus violent ne fait que renforcer cette base déjà bien solide par une nouvelle dimension qui ouvre des portes à ce groupe qui ne peut passer inaperçu.
Déjà, il est difficile de ne pas remarquer la flamboyante rousse qu’est Simone. Cette belle femme joue évidemment de son physique pour attirer l’œil et de sa voix pour attirer les oreilles. Ainsi, on est tout captivé et on ne peut qu’attendre la prochaine note. Et quand elle arrive, on s’en prend vraiment plein les esgourdes. Du Metal à la fois épique et symphonique, inspiré et ressenti. Et le tout sur une base rythmique poussée et des structures recherchées et parfois alambiquées. Non, vraiment, il est difficile de résister à tous les attraits que possède ce groupe.
Déjà, rien qu’avec l’introduction de The Divine Conspiracy, « Indigo », on se retrouve plongé dans un univers lyrique et symphonique de toute beauté. Une belle mise en bouche qui m’a fait penser, tout univers gardé, à celles de DIMMU BORGIR sur leurs derniers albums. Mais bon, bien sûr, avec la voix enchanteresse de Simone en bonus. Puis on plonge dans « The Obsessive Devotion », un morceau incontournable qui capte tout de suite toute notre attention. Le côté opéra Metal de ce genre de morceaux convient parfaitement à EPICA. L’alternance entre le chant envoûtant de Simone et les grunts de Mark passe comme une lettre à la Poste. Cela relève même le tout d’un niveau pour donner aux morceaux ce quelque chose qui les ferait paraître peut-être un peu plats et monotones sinon. Et puis, le triptyque de « The Embrace That Smothers », qui contient les parties 7, 8 et 9 de la suite, est aussi à tomber. Des sonorités orientales viennent parsemer la musique déjà riche et nous propulsent vers d’autres horizons. « Sancta Terra » et « The Divine Conspiracy » clôturent parfaitement cet album indispensable.
On notera tout de même le morceau « Never Enough » qui n’est pas du tout au même niveau que les autres. Dommage qu’il y ait cette petit ombre sur ce tableau qui frôlerait sinon la perfection. En tous cas, EPICA semble avoir trouvé avec The Divine Conspiracy la recette qui lui convient parfaitement. Espérons qu’ils seront toujours aussi inspirés.
Ajouté : Lundi 24 Septembre 2007 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Epica Website Hits: 16021
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