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OTARGOS (FRA) - XXX (Mai-2009)


Nous sommes en 2009 et vous pensez toujours que le Black Metal est un hymne à Satan et une attaque vindicative contre la religion ? Avec OTARGOS, oubliez tout ce que vous avez appris jusqu'à présent et réapprenez à considérer votre vie comme une conséquence du passé et non comme un acte délibéré d’une entité supérieure. Leur nouvel album, Fuck God – Disease Process, de par sa nature plus directe et plus bestiale, vous rappellera que vous êtes poussière et que vous retournerez poussière. C’est également l’occasion pour XXX de livrer à Metal-Impact ses impressions sur le courant Black Metal et ses émotions quant à la dernière sortie du groupe. Entretien.

Line-up
: Dagoth (chant et guitare), Astaroth (guitare), XXX (basse), Thyr (batterie)

Discographie : Conquerors, Conquerors… Destroyers (demo - 2000), Codex 666 – Infernal Legions Strike (EP - 2003), Ten-Eyes Nemesis (album - 2005), Kinetic Zeo (album - 2007), Fuck God – Disease Process (Album - 2009)



Metal-Impact. Salutations. Peux-tu brièvement nous (re)présenter OTARGOS pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ? D’où provient ce nom de scène ?
XXX. Salutations. Bien que je sois localisé sur Paris depuis plusieurs années, la formation d’OTARGOS est originaire du Sud-Ouest de la France, de Bordeaux pour être plus précis. OTARGOS a déversé son Black Metal depuis 2001 aux travers d’une multitude de concerts et de réalisations d’opus. Depuis la création du groupe, une démo, un mini, deux rééditions, trois albums et un DVD ont été enfantés ! Le nom d’OTARGOS provient du grec ancien et signifie tout primairement « le bouc ». Ce terme convenait parfaitement à nos convictions, lors de la genèse du groupe. Nous cherchions en vain une consonance originale, facile à mémoriser et qui change des clichés qui pullulent sur le devant de la scène Black Metal !

MI. D’où vient ton pseudo ? Aucun rapport avec le film j’imagine ? Et pourquoi ne pas avoir opté pour quelque chose de plus « effrayant » et conventionnel comme un nom de démon mythologique oublié ?
XXX. (Rires) Non, rien à voir avec Mr. Vin Diesel et son film grotesque. Mon pseudonyme remonte à pas mal de temps déjà. Les XXX (trois croix) sont rattachés simplement à mon nom d’artiste graphiste : « 3-Crosses ». Pour la signification concrète de « 3-Crosses », désolé mais elle ne sera pas révélée lors de cette interview ! Et pourquoi ne pas avoir pris un nom de démon ; tout simplement parce ça ne m’intéressait pas ! Je trouvais ça plus que banal de rentrer dans ces éternels clichés et la mythologie ne m’a jamais vraiment passionné. Cette période de l’histoire si souvent citée ne se limite pour moi qu’à simplement de l’inceste et des partouzes en potes !

MI. Qui sont Dagoth et Astaroth (à part des membres du groupe) ? Saurais-tu nous expliquer pourquoi tes collègues les ont choisis pour pseudonyme et ce qu’ils représentent pour eux ?
XXX. Je leur passe tout simplement la parole pour répondre à ta question.
Dagoth. Je suis pas mal fan de l'univers de Conan... Après, il faut rester réaliste ; ça reste un nom de scène. Ça a tout de même plus d'impact « Astaroth » que « Mathieu Borel » (qui n'est pas son nom, je précise !)
Astaroth. J’ai choisi ce pseudonyme après avoir vu ce nom sur un vieil album de VITAL REMAINS (Let Us Pray). Après avoir cherché pendant un moment, c'est celui-ci que j’ai conservé au sein d'OTARGOS sans chercher à savoir qui pouvait bien être cet illustre personnage.

MI. Ranko a remplacé Arkamian à la batterie il y’a quelques temps. Comment s’est déroulé son intégration au sein de la horde et quel regard portes-tu sur son travail ?
XXX. L’intégration de Ranko au sein d’OTARGOS s’est plutôt bien déroulée. Il est très difficile de trouver des bons batteurs et les compétences du niçois collaient parfaitement avec nos attentes. Pour cause de nos éloignements géographiques, divergences d’opinions et d’implication personnelle, nous n’avons jamais vraiment eu l’occasion de travailler en profondeur avec Ranko. Nous nous reposons donc actuellement sur ses acquis et nous faisons confiance à son autodidactisme pour suivre la machine OTARGOS. Nous travaillons aussi énormément en parallèle avec Thyr (WITHDRAWN, DISKARIAL) qui assure une bonne partie des shows d’OTARGOS. Thyr est un batteur sérieux et accompli qui se montre très souvent disponible pour suivre OTARGOS sur la route et nous lui en sommes plus que reconnaissants ! Thyr prend de plus en plus d’importance au sein du groupe…

MI. Attaquons-nous à Fuck God – Disease Process. Tout de suite, on remarque un changement dans le visuel. On s’éloigne d’une imagerie moderne pour arriver à quelque chose de plus sobre et plus dérangeant. Pourquoi cette nouvelle direction ?
XXX. Il n’y a pas vraiment de justification à cette nouvelle direction. Avec Fuck God – Disease Process, OTARGOS a décidé d’appuyer plus fermement sur ses propos et de vraiment concrétiser son message athéiste. Cela s’est fait tout naturellement, puisque entre nous, nous ne nous sommes pas interrogés pourquoi les propos d’OTARGOS avaient pris ces tournures. Nous voulions une imagerie plus sombre et bien plus malsaine. Nos visions se sont plus recentrées autour des peurs, des croyances et de l’opinion de l’humanité.

MI. Je n’irais pas jusqu'à dire que le changement est radical, mais votre Black Metal est à mon goût, le plus sombre, crasseux et malsain jamais produit. Etait-ce dans le but de prouver qu’OTARGOS est aussi capable d’évoluer et de se construire une identité forte en marge de toutes ces comparaisons (avec DARK FUNERAL notamment) ?
XXX. Les adjectifs qualificatifs que tu emploies ci-dessus collent très bien avec Fuck God – Disease Process et il est vrai que nous cherchons à nous démarquer de par nos efforts et nos prestations live autant que par notre musique. OTARGOS n’a jamais prétendu réinventer le Black Metal. Nous faisons la musique comme nous l’entendons et nous sommes fidèles à nos convictions…et ces comparaisons avec DARK FUNERAL nous collent depuis un bon bout de temps déjà. A quoi bon ? Je pense personnellement que la musique d’OTARGOS s’est maintenant bien détachée des influences des suédois ! Nous n’avons jamais vraiment cherché à plaire. On a plutôt tendance à être jugé d’hérétique au sein de la scène Black Metal parce que notre démarche professionnelle, notre imagerie et notre message « No God – No Satan » a tendance à faire grimacer les plus « intègres ». Ceux là, on les emmerde !

MI. A ce titre, peut-on parler d’un nouveau départ pour le groupe ? Sais-tu déjà si vous allez continuer dans cette voie, revenir en arrière ou au contraire, tenter de nous surprendre à nouveau avec le prochain opus (si prochain opus il y’a) ?
XXX. Oui, il y’aura un nouvel opus et pas mal de matière a déjà été mise à plat. Je peux t’assurer que le prochain OTARGOS sera encore plus surprenant et qu’il ira encore plus loin que son prédécesseur. Je ne sais pas si on peut parler de nouveau départ, cela fais presque 10 ans qu’OTARGOS existe mais il semblerait que Fuck God – Disease Process soit l’album « qui nous attendait au tournant ». Je pense que nous avons pleinement démontré qu’avec ce troisième album que nous n’étions pas à court d’idées et de motivation. La suite risque vraiment d’être très prometteuse !

MI. Cet album sort en version normale mais également en version limitée avec un DVD. Quel sera son contenu ?
XXX. Le DVD est un coup de cœur qui nous a demandé énormément de temps et de travail. Nous sommes très fiers de présenter à tous nos fans un DVD bonus d’une durée supérieure à 3h30, avec comme pièce maîtresse un excellent live d’une heure filmé à Bordeaux, un concert à Irun et un à Paris. De nombreux rushs de la tournée Kinetic Zero, un studio report, un road report, des galeries, des clips et d’autres bonus inédits !

MI. Qui est signataire de l’artwork et pourquoi avoir choisi de nous représenter un simple crâne ?
XXX. Je me suis occupé de l’artwork. Nous voulions quelque chose de très sobre et de très révélateur. Nous avons même pris le plaisir à ne faire paraître ni le nom du groupe, ni le nom de l’album sur la pochette. La photo est un de mes clichés pris dans les catacombes de la capitale… Avec cette pochette, le message que nous prônions se voulait être clair ; « il n’y a pas d’autre côté, il n’y a pas d’enfer ou de paradis. A notre mort, il ne restera qu’un putain de squelette ! »

MI. L’espace d’un instant, j’ai cru que vous aviez changé d’idéologie. Les ossements sont souvent utilisés comme symboles des pires heures de l’Histoire par des formations aux idées douteuses qui s’en servent pour mieux les illustrer. Alors selon toi, la musique doit-elle être un moyen de diffuser une opinion politique ou doit-elle se cantonner à un moyen d’expression classique ?
XXX. La musique est un moyen d’expression, et cela pour tous les domaines confondus… Notre état d’esprit guide les orientations de notre musique lors de la composition et des choix d’orientations. Et en contrepartie, à l’écoute de notre « mélodie », nous allons exprimer nos sentiments et sensations sous diverses formes ! OTARGOS n’a jamais divulgué d’opinion politique, le sujet ne nous intéresse absolument pas et comme tu le dis, la scène Black Metal utilise trop souvent ces orientations pour faire couler de l’encre et camoufler un manque sérieux de compétences, de talents et de créativité ! Tu peux souvent les voir se pavaner en brandissant des propos que je ne citerais pas ici, mais je peux te garantir que peu des ces énergumènes sont inscrits sur les listes et se lèvent le dimanche matin le jour des élections pestilentielles !

MI. Qui a la charge de l’écriture et des compositions des morceaux et comment arrive l’inspiration ? Y’a-t-il quelques astuces pour réussir un bon morceau de Black Metal ou est-ce du feeling total ?
XXX. Dagoth est le grand manitou en ce qui concerne la composition dans OTARGOS. Pour ce qui est de Fuck God – Disease Process, il a apporté 90% des structures et a supervisé entièrement les prises de son. Il est extrêmement travailleur dans sa quête du « riff » et se veut être aussi pointilleux qu’imperméable dans la construction et la discussion. Nous avons beaucoup travaillé avec lui en amont pour ce qui est des prémaquettes, des paroles et des arrangements. Nous n’avons pas vraiment laissé beaucoup de place au feeling lors de notre dernier enregistrement. Tout était réglé comme du papier à musique bien à l’avance et nous avions une vision bien définie des tournures des morceaux et de l’ambiance de Fuck God – Disease Process. Je ne pourrais pas vraiment répondre à ta question, je ne suis pas en mesure de juger comment faire oui ou non un bon morceau de Black Metal. Si ce groupuscule ne se limitait qu’à la musique, il y aurait de quoi discuter. Mais comme généralement, les propos tournent surtout autour des dires, des attitudes, des orientations politique ou des méthodes de promotions… Je pense surtout qu’il ne faut pas écouter les autres, travailler dur, se faire plaisir et rester fidèle à ses convictions.

MI. Quels sont les concepts développés dans les lyrics de Fuck God – Disease Process ? Existe-t-il une évolution par rapport à Ten Eyed Nemesis ou Kinetic Zero ?
XXX. « NO GOD, NO SATAN ». Aucun Dieu ne nous a amené ici, aucun Dieu ne viendra nous chercher après la mort. La religion quelle qu’elle soit est un putain de virus, tout comme la race humaine sur cette planète. Il n’y a nul Dieu, nul Satan sans l’œil de l’homme. L’homme a créé les dieux et pas l’inverse. On ne nous fera jamais avaler de telles conneries ! Tous ces concepts divins ne disparaîtront qu’avec l’extinction de l’humanité.
Un passage du morceau « Nullabsolut » résume bien tout ça :
« NOTHING TO PRAISE A GOD, NO FOOL TO FEAR A GOD, NO LIVING TO CREATE A GOD... THIS IS YOUR SATAN. »
Quant a une évolution par rapport aux anciens albums, je dirais évidement que oui, il y en a une. Nous avons de plus en plus laissé de coté les stéréotypes du Black Metal pour revenir à quelque chose de plus mature et terre à terre.

MI. Deux des plages sont en français (« La Genèse De Dieu » et « Pour Toi Une Renaissance »). Là encore, c’est une exclusivité pour vous alors expliques-nous plus en détails la démarche.
XXX. J’ai écris les deux morceaux en français et j’ai beaucoup insisté pour garder notre langue maternelle afin de faire comprendre clairement le message à l’auditeur. De plus, la sonorité du français ajoute quelques chose de dérangeant qui a rajouté énormément de présence à « La Genèse De Dieu ». Le maniement de notre langue en musique demande un travail d’écriture particulier. Cela enrichit énormément le panel des consonances et peut nous apporter bien plus que l’anglais ! Il faut signaler que la langue de Molière avait déjà été abordée sur le mini Codex 666 – Infernal Legions Strike…

MI. Plusieurs guests sont présents sur la galette (Carnifex de NEFARIUM, JB de SVART CROWN et Seb d’ARTEFACT). Comment en êtes vous arrivés à collaborer avec eux et quels sont les plus-values que chacun apporte au CD ?
XXX. Lors de la composition et des pré-productions de Fuck God – Disease Process, nous avions déjà planifié qu’il fallait des timbres de voix particuliers pour certains passages de l’album, afin de faire passer plus d’émotions. Nous avons alors proposé à ceux qui nous intéressaient de participer…Vu que ce sont tous de bons amis, tout ça c’est fait naturellement… J’en profite d’ailleurs pour les saluer !

MI. Concernant « Four Facets Of The Tetragramaton Sinistre», je dois avouer qu’a mon sens, c’est la proposition la plus perverse et aboutie. La présence de Pinhead (slasher de la saga Hellraiser) aux vocaux doit y être pour beaucoup. Bis repetita, comment en être arrivé à inclure ce personnage insolite dans un pamphlet de Black Metal ?
XXX. Plusieurs raisons, premièrement Dagoth est un grand fan de Clive Barker, Hellraiser et Pinhead (on parle ici évidement que des premiers épisodes bien entendu !). Ça faisait longtemps que nous souhaitions faire un clin d’œil à ce personnage, donc quoi de plus efficace et naturel que de le mettre directement en scène dans le morceau ? La musique, elle, a été entièrement composée par Astaroth. Par contre je ne trouve pas que le personnage soit si insolite que ça. Dans Fuck God – Disease Process, en effet, il est complètement extérieur à la religion, neutre voire libéré de tout concept divin. Ce n’est que l’interprétation de chacun qui fait de lui un être divin ou maléfique. Quoi de plus « humain » et terre à terre que les sens, le plaisir, la chair et la souffrance ?! Il ne propose aucun salut. Pinhead n’est pas plus fantasmagorique que toutes les divinités priées dans ce monde de faibles et d’aveugles !

MI. Je profite de l’occasion pour une petite question hors-contexte. Quel est votre rapport avec le cinéma d’horreur ? Est-ce pour vous une source d’influence, d’inspiration ? Quel est ton avis sur la nouvelle vague de films qui privilégient l’épouvante physique (gore et compagnie) à l’épouvante psychologique ?
XXX. OTARGOS puise son inspiration tout autour de lui et je ne vois pas pourquoi le cinéma, quel qu’il soit, échapperait à la règle ! Pour ce qui est de cette nouvelle vague de film, nous sommes adorateurs des chefs d’œuvres de nos années passées même si quelques productions comme [Rec], The Myst, Cloverfield, Dawn Of The Dead, Dog Soldiers, Martyrs, Saw, La Colline A Des Yeux nous ont bien cassées la gueule… Tout cela ne peux pas nous laisser indifférent ! Par faute de moyens, les réalisateurs se font à mon goût tous trop influencer par les producteurs et je trouve regrettable de voir en 2009 des scénarios bâclés mettant en scène des « bimbo-teens » incapables de courir sans se casser la gueule ! J’attends beaucoup de la stéréoscopie et du cinéma en 3D, en espérant que le 7eme art trouve une nouvelle source d’inspiration dans l’horreur avec ces nouveaux moyens !

MI. J’ai été très étonné par la fin brutale d’« Enthropy Omega ». Y’a-t-il une raison particulière à couper ce morceau en plein élan ? Un effet particulier recherché ?
XXX. La fin d’« Enthropy Omega » marque la fin de l’album. Elle a pour but de choquer et on peut dire que ça a plutôt marché ! C’est la matérialisation sonore de la transition parfaite et brutale du chaos au néant !

MI. Le Black Metal se caractérise souvent par une farouche opposition à la religion doublée d’une adoration sans fin pour une autre entité… Satan ou plus globalement, le Mal ou le Démon. J’ai cru comprendre que vous étiez plutôt dans la mentalité « pas de Dieu, pas de Satan ». Comment expliques-tu ce décalage, paradoxal pour un vrai groupe de Black ?
XXX. OTARGOS se dresse au dessus des croyances et des religions. Seul le hasard et les coïncidences régissent nos actes. Il existe toujours une relation concrète de cause à effet et nous ne pouvons clamer dans nos chansons qu’une divinité, bonne ou mauvaise, dirige nos faits et gestes. Qui a dit que le Black Metal se veut être exclusivement réservé à ce Mr. Satan ? Il y’a 10 ans, à l’époque de nos premières démos, nous suivions les tendances classiques du Black Metal et avec le temps, nous avons acquis une vraie maturité et notre message est devenu de plus en plus personnel. Nous jugeons bon de ne pas changer l’appellation de notre musique autrement que par le terme Black Metal, mais il est vrai que cela à choquer plus d’un adepte. Bien évidement, si leur Maitre Satan venait à porter plainte, nous serions bien entendu contraints de penser à changer de style ! En attendant on fait avec !

MI. Et quelle sera la suite du programme pour OTARGOS ?
XXX. Nous avons quelques concerts de prévu. Nous travaillons actuellement sur le prochain album et nous sommes en pleine préparation d’une tournée internationale pour octobre/novembre. Nous comptions rentrer en studio en 2010 et vite retrouver un nouveau label !

MI. Comment qualifierais-tu le public de vos concerts ? Y’a-t-il une catégorie d’individus clairement représentés (par exemple : bûcherons peinturlurés, adolescents…) ou est-ce que les générations se croisent dans les fosses les soirs de show ?
XXX. En presque 9 ans d’existence, on a eu droit à tout le panel de panoplies du Metal. Vraiment tout !

MI. Quelle importance accordez-vous à vos passages sur les planches ? Avez-vous un petit rituel avant de monter sur scène ou pendant le spectacle ? Une mise en scène particulière ? As-tu une anecdote à nous faire partager ?
XXX. Nous essayons d’être au plus pro et au plus précis possible. Avant de monter sur scène, nous trouvons le temps nécessaire pour vérifier notre matériel, nous échauffer, nous changer et arborer nos peintures de guerre ! Il n’y a pas vraiment de mise en scène pré-préparée, on se contente de monter sur les planches et de déverser notre musique ! Il n’y a pas d’anecdote intéressante qui me vienne à l’esprit, les moments avant l’entrée sur scène sont réglés comme du papier à musique, chacun sait ce qu’il a à faire et il n’y a pas vraiment de place à la plaisanterie pendant ce maigre laps de temps !

MI. Quel est ton album de chevet actuellement ? Et ton livre ?
XXX. En ce moment, les deux GLORIOR BELLI (Ô Laudate Dominus & Manifesting The Raging Beast) tournent en boucle dans ma platine… Sinon je lis actuellement « La Mémoire Fantôme » de Franck Thilliez !

MI. Bien, je crois que nous arrivons au bout de cet entretien. Que dire ? A part que Fuck God – Disease Process m’a fait passer un excellent moment et que je vous remercie pour cela. Les derniers mots te reviennent.
XXX. Merci à toi de m’avoir laissé m’exprimer. Bonne continuation… No God, No Satan !


Ajouté :  Vendredi 15 Mai 2009
Intervieweur :  Stef.
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Hits: 18304
  
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