BLUTVIAL (uk) - I Speak Of The Devil (2009)
Label : Spinefarm Records / Season of Mist
Sortie du Scud : 20 juin 2009
Pays : Angleterre
Genre : Black Metal
Type : Album
Playtime : 8 Titres - 51 Mins
Comme toute bonne review qui se respecte, une présentation du groupe en question est inévitable, surtout quand celui-ci ne jouit pas d’une grande notoriété ou qu’il a une existence récente… voici donc BLUTVIAL groupe anglais formé il n’y a pas très longtemps qui a déjà sorti un EP en 2007 : Full Moon Procession. Je ne sais pas s’il s’agit d’un groupe proprement dit ou d’un simple projet car il regroupe le guitariste / basiste / batteur Aort (qui officie également dans CODE) et Ewchymlaen (qui joue également dans REIGN OF EREBUS) à la guitare et au chant. Voici donc I Speak Of The Devil, le premier album longue durée (plus de 50 minutes) des anglais grâce à sa signature chez Spinefarm Records.
Sur ce premier opus, les anglais proposent 8 titres glaciaux aux riffs longuement répétés, alternant parties lentes et d’autres plus rapide. Est-ce un manque d’inspiration ou un signe de fainéantise, mais pour l’ouverture de I Speak Of The Devil, on retrouve le titre éponyme de leur premier EP : « Full Moon Procession » dont l’esprit du De Mysteriis Dom Sathanas de MAYHEM hante ce morceau. On sent aussi que dans leurs compositions, les deux compères recherchent un son cru et primaire, une brutalité misant sur des rythmiques et des riffs répétitifs, bien aidé par une production qui rend le son beaucoup plus agressif. La basse et la batterie étant en retrait par rapport aux guitares et au chant.
Principalement brutaux, les morceaux possèdent aussi leurs passages assez lents et répétitifs (dans le style de XASTHUR) mais ceux-ci au lieu d’apporter une atmosphère angoissante ou malfaisante, cassent la dynamique de l’album et à défaut d’être hypnotique, ces longs moments frôlent la monotonie. Les 12 minutes du titre « Hiraeth » qui clôture l’album en sont le parfait exemple ! Pour les autres morceaux, la qualité est variable… des riffs sans relief côtoient des passages lancinant ennuyeux (« 1584 ») ou au contraire d’autres beaucoup plus direct, inspirés et efficaces (« Seethe My Darkness »).
I Speak Of The Devil n’en est pas pour autant un disque incohérent, mais seulement un peu trop banal sans trop de relief et parfois ennuyeux. Nul doute que le prochain sera meilleur !
Ajouté : Lundi 17 Août 2009 Chroniqueur : Warloghe Score : Lien en relation: Blutvial Website Hits: 11671
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