STAGE DOLLS (no) - Always (2010)
Label : Aor Heaven
Sortie du Scud : 26 février 2010
Pays : Norvège
Genre : Soft Rock très soft
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 38 Mins
Me voila donc fatalement Nordique en ce lundi après midi. Mais après les frasques Black Metal et les affres du Doom, je me retrouve plongé dans le passé à la (re)découverte d’un des meilleurs groupes de Rock mélodique venu du froid, les sympathiques STAGE DOLLS.
Les fans d’harmonies douces mâtinées de puissance légère n’ont pas pu oublier ce trio qui restera comme un des plus gros vendeurs de sa catégorie dans son pays natal. Avec des albums comme Soldier’s Gun, Commandos, ou encore l’éponyme Stage Dolls, ils ont conquis à travers le temps et l’espace une horde de fans dévoués à leur cause.
Très discrets en studio dans les années 90, mais toujours aussi actifs on stage, les DOLLS reviennent en force en cette année 2010 pour continuer de dispenser leur lyrisme commercial et leurs morceaux terriblement radiophoniques.
Que les choses soient bien claires. Si le groupe sort ce Always sur le label Aor Heaven, ça n’est pas pour faire joli sur la pochette. Il ne s’agit ici que très rarement de Hard-Rock, à quelques titres près, mais plutôt d’un power Rock comme ont pu le pratiquer en leur temps et avant de sombrer corps et âme dans la soupe Pop la plus indigeste, des artistes comme Richard MARX ou Bryan ADAMS.
Pratiquement une ballade tous les deux morceaux, ça ressemble à du JOURNEY, et ça n’en est pas loin, le talent de Neil Schon excepté.
C’est soft, très très soft, et ça s’adresse aux plus romantiques et ouverts d’esprit d’entre vous. Car après l’entrée en matière somme toute assez classique mais néanmoins un tantinet remuante de « Always », il faut déjà se fader « Raining On A Sunny Day », dont la puissance n’a d’égale que l’originalité du titre. « Rollin » et sa basse grondante nous ramène vers des cieux plus plombés et boogie. Mais les mathématiques reprennent vite leurs droits, et « Highway’s Open », s’il reste un titre très agréable, oublie un peu en route la distorsion. Aussi belle soit elle, la ballade « Eye Of My Heart » ne vient pas épicer le propos, et le parallèle avec JOURNEY voire SURVIVOR prend alors tout son sens.
« Better Off Pretty » pourrait provenir de chutes de studio de Waking Up the Neighbours du sieur ADAMS, ou de Come On Over de Shania TWAIN. Pas désagréable du tout, mais terriblement mainstream…
« Taillights » et son riff très ZEP affole un peu l’écoute, sentiment renforcé par « Saturday Night », qui malgré ses paroles lénifiantes reste quand même un des meilleurs moment de l’album, avec son fast Rock du meilleur tonneau. Retour aux 70’s, presque sudistes d’ailleurs avec « Where The Blacktop Ends », et son refrain contagieux.
« My Strangest Friend » vient doucement fermer le dernier chapitre, avec ses guitares acoustiques et son duo vocal, délicat et précieux, bien que sonnant presque à l’identique avec un ancien morceau de Garth BROOKS, « Lonesome Dove ».
Pas besoin de développer mon propos, vous l’aurez compris, si vous êtes fans de cavalcades rythmiques échevelées, de screamer en train d’essayer de briser le lustre en cristal de mamie, ou de riffeurs fous accordés trois tons trop bas, Always n’est vraiment pas pour vous.
Si par contre, comme moi, vous ne rechignez pas de temps à autres à vous reposer les oreilles avec du Soft Rock de qualité, alors les STAGE DOLLS vous combleront pendant un peu plus d’une demie heure.
Quel dommage pour eux qu’ils ne soient pas nés outre Atlantique, ils auraient vraiment fait un malheur la bas !
Ajouté : Vendredi 07 Mai 2010 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Stage Dolls Website Hits: 9934
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