KHYMERA (de-it) - A New Promise (2005)
Label : Frontiers Records / Pias
Sortie du Scud : 5 décembre 2005
Pays : Allemagne - Italie
Genre : Rock mélodique
Type : Album
Playtime : 13 Titres - 50 Mins
Cela faisait longtemps que l’on avait plus de nouvelles du multi instrumentiste de talent Daniele Liverani qui nous avait habitué à sortir un album tous les 6 mois grâce à une multitude de projets parallèles. Cette fois il redonne vie à KHYMERA dont c’est le second album. Avec quelques changements de taille puisque Steve Walsh a laissé sa place à Dennis Ward qui abandonne donc la basse de PINK CREAM 69 et nous révèle un talent intéressant puisque non seulement il n’a pas a rougir de la comparaison mais qu’en plus il bénéficie d’un vrai style. Par ailleurs, Liverani a confié la guitare a un inconnu (pour une raison qui m’échappe !).
Ces changements n’ont pas affecté le style musical : nous sommes toujours en plein Hard Rock (très) mélodique. Après la brève intro instrumentale qui nous incitait à croire que le ton s’était durcit, le reste de l’album affiche une belle unité Aor, plus homogène que sur l’opus précédent.
Comme d’habitude, Liverani fait preuve de talent et surtout de savoir-faire. Il nous livre ainsi un album très agréable de bout en bout, même s’il faudra plusieurs écoutes pour en percevoir tout le charme. Car je ne cache pas que l’effarante banalité de l’ensemble m’avait carrément horripilé lors de ma première écoute. Qu’on se le dise : Daniele Liverani est très doué pour synthétiser les créations des autres, moins pour nous surprendre avec des œuvres originales. Au final, ce New Promise n’a pas grand chose de nouveau, mais il nous réserve une petite heure de plaisir qu’on aurait tort de bouder.
Nous avons droit à une bonne dose de tubes potentiels bénéficiant de refrains accrocheurs mais jamais racoleurs : “After The Way”, “Alone”, “You Can’t Take Me” qu’on croirait sortie des tiroirs de Jeff Scott Soto. Et lorsque le groupe muscle (un tout petit peu) son jeu sur “The Damage Is Done” on suit volontiers ce léger écart car la qualité est au rendez-vous. On trouve aussi des ballades, les amateurs ne seront pas déçus.
Mon titre favori est “Give In To The World” qui véhicule beaucoup d’émotions sans être mièvre.
Il ne faudra pas trop s’attarder sur les paroles qui sont simplement affligeantes : “I know what I want and what I want is you...”, ce genre de conneries. Une fois encore, ceux qui ne parlent pas anglais ont de la chance !
The Second Promise manque cruellement d’originalité et, de ce fait, peinera à se faire remarquer, c’est dommage, il mérite qu’on s’y attarde.
Ajouté : Vendredi 18 Novembre 2005 Chroniqueur : Alexis de Fireball Score : Hits: 12291
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