DIABLO est une formation Finlandaise qui commence à avoir un certain vécu sur la scène Metal, sans pour avoir autant marqué énormément les esprits des chevelus hors des frontières des Fjords. Car si les Finlandais après une flopée de démos et de singles de tout poils sortent actuellement leur quatrième album, on ne peut pas dire que cela soit dans la liesse générale ni dans une attente fiévreuse.
Pas désagréable à l’écoute on comprend alors mieux le fond du problème, c’est qu’il en manque (du fond, pas du problème, alors on ne suit pas ??). Le son de DIABLO sur ce Mimic 47 ressemble à s’y méprendre entre autre à celui du groupe MACHINE HEAD époque The Burning Red. On se fait le même genre de réflexion pour le type de chant retenu, tantôt chant clair, tantôt hurlé, ressemblant de façon parfois irritante à celui de Flynn. Rien de bien novateur à l’horizon mon capitaine !
Bien que l’album comporte pas mal de riffs mélodiques et tout de même bien sentis, le tout ne s’élève pas bien haut et retombe invariablement à plat comme un mauvais soufflé. Dommage car les influences telles qu’elles sont présentées dans la biographie du groupe sont fortes alléchantes (DEATH et TESTAMENT entre autres) mais les promesses ne sont que trop belles pour être tenues à ce niveau.
Et pourtant… pourtant quel gâchis, car si il y a un point fort sur ce Mimic 47 c’est bien cette production mijotée aux petits oignons comme les nordiques savent si bien le faire. Un son de guitare clair et puissant qui n’empiète jamais sur la rythmique et forme un tout bien homogène. Eternium le précédent album de DIABLO avait fait un pas plus important vers l’extrême, en appuyant sur le frein le groupe a plombé l’intérêt de ses compos en voulant trop en rajouter au niveau de la construction et c’est certainement le plus dommage car ils sont capables de tellement mieux.