CRACK OV DAWN (FRA) - White Line (2006)
Label : Equilibre Music / Productions Spéciales
Sortie du Scud : 12 juin 2006
Pays : France
Genre : Metal gothique
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 42 Mins
Après un excellent premier album qui semblait afficher une certaine ambition, les Français doivent faire face à leur premier (gros) soucis : le départ de l’un des deux chanteurs, Vinnie Valentine (qui n’était autre que Rose Hreidmarr, l’ex crieur de ANOREXIA NERVOSA). Manque de bol, c’était celui des deux qui savait chanter ! Du coup, il ne reste plus que le pauvre Britney Beach qui a bien du mal a combler ce vide béant avec sa petite voix timide, monocorde et, disons-le, assez vite chiante. Comme ses prestations scéniques peuvent laisser perplexe – en gros, il est du genre à se faire piquer la vedette par son pied de micro – on peut se demander ce qui va advenir de CRACK OV DAWN. White Line nous donne un élément de réponse : pas grand chose !
L’orientation musicale est assez différente de celle de Dawn Addict ; plus gothique, moins Glam flamboyant. Des mélodies franchement banales se succèdent sans soulever la moindre bribe d’enthousiasme. Britney Beach et sa bande de Glam-Goth , estimant sans doute qu’on n’avait pas assez entendu ce genre de platitudes, nous les assènent en boucle jusqu’à étourdissement. Le paroxysme étant atteint avec “Bastard City” qui parvient à tenir plus d’une minute avec la même phrase.
Sur le premier opus, le groupe prétendait écrire le successeur de Appetite For Destruction ; c’était un peu prétentieux mais la démarche ne pouvait que réjouir. Ici, on a envie de leur dire de le réécouter ! Car il faut entendre les mélodies laborieuses de “Don’t Die Again” ou de “Love Injection” sur laquelle l’anglais de Britney Beach atteint ses limites.
“Nightstar” est une succession de vulgarités gratuites du style “Fuck you bitch”, “Fuckin’ slut”, “Scumbag”, “Piece of Shit”. On se croirait dans un cahier de texte de collégien.
On est tellement immergé dans la banalité qu’on fini par ne pas remarquer les quelques points positifs de cet album : “New Dead World” qui surnage en dépit de sa durée (près de 7 minutes), “Take The Pain” ou les ambiances planantes de “The Sun Is Dead” ainsi que, ça et là, quelques passages instrumentaux bien vus.
White Line, c’est un peu comme se saouler au lait ou se tirer une balle à blanc... dans le pied.
Ajouté : Mercredi 21 Juin 2006 Chroniqueur : Yves Remord Score : Lien en relation: Crack ov Dawn Website Hits: 16067
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