LEGION OF THE DAMNED (nl) - Sons Of The Jackal (2007)
Label : Massacre Records / Season Of Mist
Sortie du Scud : 5 janvier 2007
Pays : Pays-Bas
Genre : Thrash Metal
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 37 Mins
L’artwork de ce Sons Of The Jackal évoque celle du The Nature Of Evil de SINNER mais je n’ose imaginer le combat entre les loups-garous des deux pochettes respectives, tant cela tournerait à la boucherie, et ce en faveur du premier. En effet, LEGION OF THE DAMNED nous livre un an après, presque jour pour jour, Malevolent Creation un nouvel album de pur Evil Thrash. Ce qualificatif n’est pas qu’un simple apparat mais l’essence même d’un style sans concession. Les titres parlent d’eux-mêmes : « Death Is My Master », « Infernal Wrath », « Ten Horns Arise »… Le patronyme du groupe n’est pas non plus qu’un superlatif visant à faire plus méchant que le voisin : puissance et violence sont les maîtres mots de Sons Of The Jackal et c’est bien une légion de damnés qui semble charger l’auditeur. C’est dire que l’interlude instrumentale de « Seven Heads They Slumber » est accueillie avec reconnaissance.
L’influence de SLAYER est toujours là : l’intro de « Undead Stillborn », « Death Is My Master », le break sur « Diabolist »… mais cela n’empêche que nos crocs s’allongent et que la bave nous vient aux lèvres… LEGION OF THE DAMNED s’inscrit dans une longue lignée de thrasheux illustres ayant pour noms EXODUS ou encore KREATOR (il suffit d’écouter « Sepulchral Ghoul »), auxquels renvoient également les refrains à plusieurs voix (« Undead Stillborn ») ainsi que les vocaux de Maurice Swinkels, même si son registre est définitivement plus Black/Death que celui de Mille Petrozza. Le groupe bénéficie en outre d’un mastering qui renforce la lourdeur des compos sans en enlever l’énergie. Cette production sans faille revêt d’un alliage à toute épreuve la machine de destruction qu’est Sons Of The Jackal. « Atomicide » est sans équivoque : c’est l’auditeur qui est atomisé. Et dire qu’il reste deux titres : « Ten Horns Arise » qui, si besoin était, met une fois de plus en valeur le formidable travail effectué par Erik Fleuren (batterie) – tout simplement assommant – et enfin, « Diabolist », plus Heavy, histoire de nous broyer les quelques os qui restaient en état.
LEGION OF THE DAMNED : ça va faire mal. On vous aura prévenus.
Ajouté : Lundi 05 Février 2007 Chroniqueur : Le Comte de la Crypte Score : Lien en relation: Legion Of The Damned Website Hits: 16361
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