DEBAUCHERY (de) - Continue To Kill (2008)
Label : AFM Records / Underclass
Sortie du Scud : 8 avril 2008
Pays : Allemagne
Genre : Death Rock
Type : Album
Playtime : 14 Titres - 44 Mins
Allez hop, au réveil un petit DEBAUCHERY ça ne peut que vous dégonder les feuilles de choux. Ben quoi, devant un café qui n’a jamais essayé de sortir de sa torpeur matinale avec un bon « Back In Blood » ?
C’est donc avec enthousiasme que je me lance à la conquête des prolixes germains et de leur nouvelle livraison en un tout petit peu plus d’un an.
Une série de sons guerriers et de Grawls infâmes te mettent immédiatement dans l’ambiance. Ça va charcler !
Et pan le premier morceau débute et j’ai exactement ce que j’attendais. Un morceau de Death des familles. On tape dans le dur d’entrée de jeu car le tempo est directement plus enlevé que sur ses réalisations précédentes. Ce qui donne l’impression que le groupe s’est enfin débarrassé de son côté plagiaire. Même si la voix inévitablement reste dans le registre d’un certain BARNES, elle arrive même à se détacher légèrement de son mentor. C’est au début du cinquième morceau que je termine ma première tasse de café. AARRRGGGGHHHHH, comme c’est bon ! On dirait une reprise d’AC/DC sous amphétamines. Et cette petite coupure me donne envie de ne pas tout de suite arrêter l’écoute pour aller chercher mon train. Une alternance de très bon et de moins bon arrive alors. De très gros riffs coupés de soupirs trop longs ponctués eux-mêmes de toutes les déclinaisons possibles du mot « FUCK » !
Bref, faut que je me refasse un café, la léthargie me reprend.
YEEEEEEEEEAAAAAAHHHHH, neuvième piste et une petite reprise de SLAYER à ne pas piquer des hannetons. Ça bourrine sévère et nous sommes réellement dans le registre originel du morceau. Même si quelques doubles croches sont manquantes sur la Ride sur le changement de tempo, n’est pas LOMBARDO qui veut !
M’enfin j’ai bien fait d’en profiter, car le reste de l’album ressemble trop à du remplissage à la va vite. Plus rien ne me sortira de ma ouate et c’est au moment du dernier « Walking Glory Roads » et ses accents de THERION dans les mauvais jours, que je m’en retourne dans les bras de Morphée.
Putain avec tout ça j’ai raté mon train et eux leur album trop inégal sur la longueur !
Faites moins vite et mieux la prochaine fois s’il vous plait Messieurs !
Ajouté : Mercredi 02 Juillet 2008 Chroniqueur : Oncle Machin Score : Lien en relation: Debauchery Website Hits: 10867
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