Mozartia, ce nom fait penser à un célèbre compositeur autrichien de musique classique. Et bien oui, cet album rend hommage à la vie de Mozart. Il est vrai que son influence a marqué la vie de beaucoup de gens. Le monde du Metal n'y échappe pas. Nombre de groupes se sont inspirés de ses compos musicales (HAGGARD, DARGAARD), ou ne serait ce que pour les reprises, je pense notamment à APOCALYPTICA, EVANESCENCE, MOON ELFE, LACRIMOSA et j'en oublie...
Mais que les amateurs et fans se détrompent, il n'y a aucune mélodie familière à Mozart. L'hommage rendu ne l'est que dans les textes.
SACRIVERSUM retrace, à travers cet opus, la vie de cet homme exceptionnel, il faut le dire. Globalement l'opus n'est pas génial. Les deux vocaux présents, un féminin (Katarzyna Gluszkiewicz) et la voix gutturale de Remigiusz Mielczarek manquent d'authenticités. Ça reste superficiel malgré les changements de timbres de Katarzyna (« Count Coloredo »). La batterie (Konrad Biczak) est un peu timide ainsi que la basse (Remigiusz Mielczarek) où on se demande où elle est passée. La guitare (Krystian Kozerawski et Szymon Wasilewski) est la seule chose qui vaut la peine, parfois mélodique, parfois agressive. C'est elle qui rythme vraiment Mozartia. A cela s'ajoute un synthé (Lukasz Migdalski) assez imposant qui s'accommode très bien avec la guitare. On le retrouve soit en tant que piano (« Born To The Best », « Painful Fame ») pour adoucir le ton du morceau (« Young Traveller »), soit en dans des notes atmosphériques. SACRIVERSUM consacre même un morceau entier rien qu'à cet instrument « A Body Left Under the Hedge ».
Amadeus ne serait sans doute pas très satisfait de cet hommage, quelque peu léger, qui lui est rendu. Mais soyons rassurés, il n'est pas là pour porter jugement.