Recette de Maïté quand tu nous tiens !
Tu prends des musiciens subtils et techniquement irréprochables.
Tu leur fais enregistrer deux albums d'une créativité exemplaire.
Leur troisième opus en main tu peux constater la miscibilité de la décoction.
Et puis tu vire quasiment tout le monde avant de ressortir sous le même nom un autre opus en 2007.
Tel pourrait être la chronologie historique de BURDEN OF GRIEF. A quelques détails prêts !
Car ici nous sommes donc devant l'album de la majorité musicale, de la maturité indiscutable.
Mais, car il y a un mais, et pas des moindres, pourquoi un groupe avec un tel talent se fourvoie avec un tel chanteur.
Tous les membres de ce combo procréent une musique aussi riche que leur brailleur est pauvre.
Ce dernier ne possède qu'une voix monocorde semi-hurlée, sans relief, sans hargne, sans brutalité, sans imagination, sans rien ! Même ses placés sont clichesques et affligeants. Et pour rester dans le giron des grands cuistos de ce siècle, un Jean-Pierre COFFE nous aurait gratiné d'un « mais c'est de la merde ! » des familles. Il n'a jamais été tempéré le pauvre vieux !
Ce n'est pas parce qu'on aime pas, que cela nous donne le droit à de telles affirmations. Quoique !
Mais lorsque tu sais que tous les musiciens ont quitté le navire mis à part leur capitaine de vocaliste, cela doit te donner une idée de quelle manière je porte le groupe dans mon cœur aujourd'hui. Mon avis sincère est que tous les autres ex-membres devraient se réunir avec un autre Frontman et récupérer le patronyme.
Je m'excuse, mais merde, je m'excuse car les compos sont d'un niveau excellentissime. Ils avaient tout compris entre brutalité et musicalité, l'équilibre était enfin atteint sur ce magnifique enregistrement. Et ils prouvent tout leur talent sur le morceau éponyme de la galette « Fields Of Salvation » et pour cause, c'est un instrumental. Comme quoi ils avaient réellement tout compris !!!
Mais que devons nous faire alors ?
Il est vrai qu'il serait plus simple de passer notre chemin, mais la simplicité n'est elle pas l'arme des faibles ?
Je propose de prendre le taureau par les cornes et de tenter de faire abstraction de la chatte en chaleur qui miaule sur ce qui aurait dû devenir une référence en la matière. Cet album est Grand, et il serait irresponsable de passer à côté.
Qui a dit qu'il était dommage que le temps où l'on brulait les Sorcières soit révolu ?
M'enfin Jean-Pierre !
Vas donc prendre des cours de diplomatie chez Maïté, tu lui diras qu'elle ne m'attende pas je vais être en retard aujourd'hui.