LIGHT THIS CITY (usa) - Stormchaser (2009)
Label : Prosthetic Records / La Baleine
Sortie du Scud : 28 janvier 2009
Pays : Etats-Unis
Genre : (Death) Metalcore Mélodique
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 50 Mins
La présence de filles (et de très belles filles !) dans les touts nouveaux pionniers du Metalcore moderne et ses variantes est une tendance qui se généralise de plus en plus, au grand damne d’Eric Adams (qui n’aimait déjà pas beaucoup le Metalcore avant…). Candace Kucsulain (et non pas Candice Ku-Klux-Klan chez WALLS OF JERICHO), Kristen Randall (chez WINDS OF PLAGUE), Krysta Cameron (chez IWRESTLEDABEARONCE), Karin Axelsson (chez SONIC SYNDICATE), Logan White (chez UNDYING), Maria Brink (chez IN THIS MOMENT) sont les exemples les plus connus. Mais cette mode n’est pas nouvelle. Angela Gossow empile les piges avec ARCH ENEMY pendant que Doro Pesch empile les rides et les doubles mentons avec DORO (fais-moi mal, NicoTheSpur !). Pourtant, c’est la moyennement charmante Laura Nichols qui a remporté le prix « Hottest Chicks In Metal » décerné par Revolver Magazine pour son œuvre avec LIGHT THIS CITY. Je m’arrêterais à sa performance vocale. Celle qui a sans doute fait la réputation de ce combo sorti de la Bay Area.
En ce qui concerne Stormchaser, il s’agit pour le quintet de son quatrième album depuis 2002. Un rythme régulier soutenu par un Metal tout aussi régulier, relief trébuchant de Metalcore, de Death Metal et d’incursions mélodiques. Ce n’est pas ce que m’avait annoncé la pochette ! J’aurais mis une piécette sur des tonalités davantage Viking ou Pagan moi. Mais bon, c’est l’effet de surprise qui aura joué. Pas longtemps, pas très bien… mais joué quand même. Même la première piste éponyme était complice avec des martèlements tribaux et la sèche un peu folle et Folk en guise d’introduction. Mais c’était sans compter sur LIGHT THIS CITY et sa farouche volonté de faire exploser à la face du monde un Metalcore savoureux, pimenté et fort bien construit. A l’image de « The Anhedonia Epidemic » qui est la première claque de l’enregistrement avec des arpèges de guitare hypnotiques et un jeu de batterie monumental signé Ben Murray. Devant tant de puissance, on en oublierait presque les vocaux de la « Hottest Chicks en chef ». Mais en même temps, c’est de sa faute. L’impact est assez moyen, le timbre rageur mais pas possédé. Une performance assez banale tout au long de Stormchaser où seules les présences de Chuck Billy de TESTAMENT sur « Firehaven » et de John Strachan (THE FUNERAL PYRE) sur « The Collector. Part 2 : Donor » rehaussent le niveau. Le salut viendra uniquement de la triplette aux cordes et du batteur qui boxent dans une catégorie différente. On avait fait tant de publicité pour miss Nichols que le résultat, sans pour autant être mauvais, est en-dessous des espérances. Et du coup, ce sont les autres qui en profitent sur des plages comme « The Collector. Part 1 : Muse » avec un incipit du « Death de la mort qui tue », « A Desesperate Resolution » qui tape dans des solos de guitare virtuoses, « Bridge To Cross » au tempo soutenu et mouvements variés et marginaux ou « Self Portrait » qui a des mauvais airs de NEAERA. Le produit de toutes ces additions est d’un bon niveau même s’il semble parfois au bord de l’indigestion. 50 minutes pour 12 constructions cimentées « Metalcore » (en règle générale), ça peut paraître usant mais c’est surtout très long. Ceux qui ont les nerfs à fleur de peau feraient mieux de reculer un peu.
Les autres pourront tenter leur chance. La décision leur appartient. Les risques, ils en sont conscients. Le Metalcore doit être l’un des genres les plus difficiles à apprécier. Mais quand on l’a dans le cœur, c’est à jamais ! Je ne sais pas si LIGHT THIS CITY participera pour beaucoup à la conception de ce petit déclic qui vous fera aimer le style mais en tout cas, il pourra vous aider à en consolider les bases. Toute expérience est bonne à prendre.
Ajouté : Vendredi 25 Septembre 2009 Chroniqueur : Stef. Score : Lien en relation: Light This City Website Hits: 10241
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