ARSIS (usa) - Starve For The Devil (2010)
Label : Nuclear Blast / Pias
Sortie du Scud : 5 février 2010
Pays : Etats-Unis
Genre : Néo Speed Thrash Metal
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 41 Mins
J’ai découvert pour la première fois ARSIS sur la tournée Neckbreakers Ball, en compagnie de DEVILDRIVER et BEHEMOTH. Je dois avouer qu’avant ce soir là, je n’avais jamais écouté leur musique. Mais l’impression majeure qui s’est dégagée ce soir là fut celle de voir un groupe honnête, composé de musiciens compétents, abusant certes un peu trop du shredding, mais très sympathiques et proches de leur public.
La musique, sans me rebuter, ne m’avait pas complètement séduit, mais m’avait laissé un assez bon souvenir. Ce qui fait que lorsque notre cher Blasphy De Blasphèmar m’a confié la tâche de chroniquer leur dernier album, j’acceptais la mission avec une envie non déguisé de pousser un peu plus loin mon analyse du groupe.
Et après plusieurs écoutes de ce Starve For The Devil, je dois admettre que mon impression de départ s’est véritablement confirmée.
Dans la directe lignée de ce qu’ARSIS a pu produire jusqu’ici, l’album est de fort bonne facture, proposant aux auditeurs un Néo Speed Thrash de haute volée, joué par des instrumentistes plus que capables.
Dans la directe lignée de groupes comme CHILDREN OF BODOM, voire d’un TRIVIUM light, Starve For The Devil s’écoute de bout en bout sans ennui, et l’on prend même parfois bien du plaisir à headbanger sur des morceaux phares comme le bien speedé « The Ten Of Swords » qui nous rappelle aux bons souvenirs de formations US ou Européennes de la fin des années 80, avec une petite touche de Thrash classique.
Evoquant même parfois les structures si chères au KREATOR moderne, en moins déchaîné, avec un chanteur dont le timbre de voix saura vous ramener en mémoire notre cher Tom Angelripper de SODOM.
Les parties de guitares très fines assurent la part de délicatesse indispensable, en contrepoids d’une rythmique implacable, mais pas toujours très inventive. Les soli ne manqueront pas d’invoquer le très respectable fantôme d’Alex Skolnick période Practice What You Preach, voire, si l’on pousse le bouchon un peu plus loin, les interventions lumineuses d’un Rocky George qui enflammait les sillons de Lights, Camera, Revolution, à peu près à la même époque.
Rien donc de bien négatif à dire sur cette sortie, qui conforte ARSIS dans son rôle d’acte de second plan, honnête mais peu créatif, toutefois apte à faire vibrer la plupart d’entre vous.
Après tout, il n’y a rien de mal à vouloir poursuivre une carrière placée sous le signe de la sincérité, quitte à s’aliéner les plus exigeants.
Ajouté : Mardi 09 Mars 2010 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Arsis Website Hits: 11953
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