COALESCE (usa) - Ox (2009)
Label : Relapse Records
Sortie du Scud : 15 Juin 2009
Pays : Etats-Unis
Genre : Hardcore
Type : Album
Playtime : 14 Titres - 35 Mins
Etant un novice dans le genre- je me suis arrêté au hardcore de BIOHAZARD et KICKBACK que j’écoutais au milieu des années 1990 – il a fallut que je me replonge dans un genre dont je n’ai pas du tout suivi l’évolution depuis plus d’une décennie ! Avant de m’attaquer au nouvel album de COALESCE dénommé Ox, il a fallut que je fasse quelque recherche préalable à l’écoute, c'est-à-dire connaitre l’origine du groupe, son expérience, et aussi la tendance générale sur cet album.
J’ai ainsi découvert que COALESCE est un pilier du metalcore américain depuis 1996, mais qui s’était séparé après avoir pondu un album fracassant Revolution In Just Listening. Sa reformation en 2005 est ponctuée par la sortie d’un nouvel opus durant l’été 2009 : Ox, album grâce auquel je découvre la musique du combo.
Cet opus arrive tout de même 10 ans après leur dernière livraison, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les américains se sont mis au gout du jour ! Le son dégagé par les baffles est puissant, gras et
moderne. Ox est divisé en 14 morceaux, pour 35 minutes, soit du brut, du dense et du concentré : le hardcore des américain bastonne, il est abrasif, rapide, et parfois tortueux. Heureusement deux interludes
(«Where Satire sours » et « We have lost our Will ») judicieusement placées, viennent apporter quelques moments d’accalmie acoustique.
Les titres sont plutôt bruts et expédiés, mais ne sont pas -et cela est surprenant- dénués de mélodies : les chansons sont originales, aux riffs de guitares mélodiques aux structures atypiques et rythmiques
peu conventionnelles (« The Comedian In Question »). Autant la musique prend à la gorge, autant la voix de Sean Ingram dérange. Poussée au maximum, elle en devient presque inaudible sauf sur « The Comedian in
Question » mais là il s’agit d’un autre registre qui me déplait totalement ! D’autres particularités (pour ne pas dire bizarreries…) apparaissent de temps en temps comme le son lugubre d’une cloche à la fin de « The Purveyor of Novelty and Nonsense » ou un chant féminin sur « In my Wake, for my Own ».
Bien que Ox soit relativement court, j’ai sans cesse la mauvaise impression que celui-ci tourne en rond, que cet album n’est que du remplissage. Cette impression est tenace, gênante, et devient
irritante : et ce ne sont pas les quelques apostrophes qui attirent l’attention qui suffisent pour apprécier cet album. Je pense que les amateurs et habitués du genre y trouveront leur compte, mais pour les
plus néophytes -dont je fais parti-, cela relève de l’autodestruction !
COALESCE joue avec les dissonances, la sauvagerie, mais aussi quelques expérimentations plus ou moins bienvenues, misant sur la carte de l’originalité, mais je dois l’avouer, ce style chaotique et déroutant n’est pas pour moi.
Ajouté : Vendredi 12 Mars 2010 Chroniqueur : Warloghe Score : Lien en relation: Coalesce Website Hits: 13527
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