Classer ENTWINE parmi les groupes de Metal gothique relève de la désinformation. Il n’y a pas plus de goth sur cet album que d’armes de destruction massive en Irak. Alors deux hypothèses : soit le néo est tellement mal vu qu’il a été jugé préférable de changer l’étiquette du groupe, soit ils font du néo comme Monsieur Jourdain faisait de la prose : sans le savoir.

Cette petite correction faite, DiEversity est un bon album, suffisamment pêchu pour faire peur aux minettes. Bon, évidemment, certaines similitudes avec LINKIN PARK notamment sur “Bleeding For The Cure” risquent de filer des boutons à certains. C’est dommage car le résultat est très convainquant, les riffs n’économisent pas leur gnaque (même si le chant fait parfois “jeune premier”) ; alors si les jeunots pouvaient écouter ça plutôt que Laurie…

La production fera l’unanimité, empruntant aux groupes américains un son à décoller le papier-peint. Aux Etats-Unis ce groupe serait probablement disque d’or, mais ici… dommage.