DOGGONE (FRA) - And The Rain Fell... (2012)
Label : M & O Music
Sortie du Scud : 15 Janvier 2012
Pays : France
Genre : Rock Alternatif
Type : Album
Playtime : 7 Titres - 26 Mins
2006, Biarritz, deux mecs : Ben (chant) et Guilhem (guitare). Voilà DOGGONE est né d’une volonté commune comme beaucoup de groupes qui voient le jour dans un parfait anonymat sans jamais passer la barrière de leur hangar à répet’. Seulement si là encore ça aurait dû être le cas, les Basques n’avaient pas décidé de jeter leurs bérets si rapidement. Mariant leurs diverses influences le duo s’accompagnera dans un premier temps de David (basse) et Manu (batterie) qui laisseront leur place quelque temps plus tard à Kaan et Alex pour enfanter leur premier album And The Rain Fell…
C’est triste car arriver là je ne sais déjà plus quoi dire sur cet album, et oui le titre juste ça. Pitoyable de ma part n’est-ce pas ? Quel album peut être assez vide pour n’inspirer aucun commentaire ? Si j’en ai bien un au moins « arracheur de plumes ». C’est le premier constat que je fais après avoir eu beau écouter à maintes et maintes reprises cet album, en vain, rien ne vient. Je ne sais quoi penser. Ils m’ôtent les mots, non pas que leurs aubades soient une catastrophe, mais je ne trouve pas en moi l’objectivité nécessaire à vous résumer le contenu de ce boîtier.
Pour la énième fois donc, je me lance à la poursuite des mots en parcourant assidument chaque composition. On a direct du son bien Rock ça coule de source, pas besoin d’avoir fait science po pour piger que les messieurs en question étaient soucieux d’une certaine énergie seulement voilà, ma misanthropie passagère va m’empêcher de voir au-delà de leur intention et je vais rester focalisée un peu trop sur un chant qui me semble en désaccord ou tout au moins en dysharmonie avec le jeu affûté. On a comme la drôle de sensation que les deux n’ont pas été créé pour aller ensemble, comme si on les avait collés l’un avec l’autre à défaut de leur trouver un meilleur partenaire.
Malgré tout on poussera un long soupir de soulagement quant au bout de cette première épreuve on pourra enfin se libérer de cet état de fait et constater enfin qu’il est fort probable qu’on se soit trompé. On réalisera alors que finalement après un échauffement les deux ne s’unissent pas si mal. C’est bien tout ce dont on pourra les féliciter d’ailleurs, non attendez il y a bien une chose que je me dois de ne pas nier c’est ce seul et unique morceau qui m’ait touché : « Wintermind », instrumental d’une minute et cinquante et une secondes. Alors oui on va me dire « waouh tout ça ! » et bien navrée de constater qu’au-delà de cette belle démonstration vibrante d’émotion je n’ai rien trouvé de palpitant même si le morceau qui le talonnera sera tout de même le coéquipier idéal, mais ça vaut mieux quoi qu’il en soit car ils sont censé aller de pair.
Sans grande envergure ni déconfiture d’ailleurs DOGGONE nous fait l’apanage d’un Rock Pop un brin métallique quand on cherche bien, mais sommes-nous forcés de creuser pour aimer, franchement j’en doute, ça devrait juste être une évidence comme un mets explose en bouche.
Ajouté : Lundi 29 Octobre 2012 Chroniqueur : Line44 Score : Lien en relation: Doggone Website Hits: 10836
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