Après 15 ans de carrière, Robby Valentine semblait avoir un peu de mal à nous proposer un nouveau projet. The Most Beautiful Pain arrive donc à point nommé.
A l’écoute de “I Should Have Known Better”, on peut penser que l’homme orchestre a fait évoluer son style. Car on y entend des riffs lourds, limite Heavy, ce qui est plutôt rare dans sa discographie ! Le refrain agrémenté de chœurs racoleurs nous ramène dans le style familier du Hollandais. On retrouve quelques gros riffs sur le titre suivant qui, par la suite, fait beaucoup penser à DEF LEPPARD - une ressemblance que l’on avait déjà pu constater, par petites touches, sur ces créations précédentes. Le reste de l’album est bien plus Pop. Les mélodies prennent largement le pas sur les guitares. Synthé et piano deviennent alors omniprésents. De très nombreuses ressemblances avec QUEEN peuvent être faites. Certains titres semblent carrément pompés sur les Anglais, d’autres empruntent des traits caractéristiques tels que des intonations de voix ou un son de guitare. Cette ressemblance est parfois un peu embarrassante.
Robby Valentine n’a pas pu s’empêcher de truffer ses compositions de petits bruits de synthé qui font souvent penser à des jeux vidéo des années 80. C’est kitch à souhait !
Mais il faut être juste : Valentine a un sacré talent de composition ; il maîtrise parfaitement les genres musicaux, les tritures, les marient avec aisance. Et, à condition d’être réceptif à son univers musical, il en met plein les oreilles.
The Most Beautiful Pain est une curieuse friandise, pas toujours très digeste, mais incontestablement bien élaborée.