CHILDREN OF BODOM alias COB, groupe emblématique du Death Metal Mélodique viens de créer sont troisième album, pour notre plus grand plaisir. Il aura fallu 2 ans de préparation pour ce nouvel opus. Sans vous faire patienter plus longtemps, ce cru de 2000 sens bon le camembert des campagnes, et je suis amateurs de camembert servi avec un bon café de ma senseo chérie cela va de soi !
Les claviers sont toujours aussi présents (« Follow The Reaper » notamment), les riffs toujours aussi enivrants. COB va d’ailleurs dans cet album instaurer des titres cultes pour le groupe, en effet « Hate Me », « Bodom After Midnight », « Everytime I Die », « Follow the Reaper » sont des titres presque toujours joués en live. Le jeu de guitares est toujours le point le plus accrocheur dans COB. Les solos du combo sont très intéressants, un peu moins basés sur l’excentricité de ces derniers mais plus sur leur rapidité hallucinantes d’exécution. Les lignes musicales sont tout bonnement superbes sur « Children of Decadence » qui soit dis en passant est le morceau le plus long de l’album, un titre très réussi. Alexis Laiho, chanteur et guitare solo du groupe possède un chant parfois décrié. Mais que lui reprochez-vous ?! Effectivement son timbre de voix est particulier, mais ce n’est il pas se que l’on recherche ? Un peu d’originalité dans ce monde de copies insipides. Écoutez-moi ce « Every Time I die » et son riff accrocheur sublime. Voilà bien un titre qui représente COB, chant mélodique et riff carré, l’âme de COB, n’en déplaise à certains.
Les points forts de l’albums ayant déjà étés cités, je vais un peu plus m’attarder sur les titres jugés en ce jour un peu plus faibles, je vous rassure rien de monstrueux, mais je pencherais pour une légère baisse de qualité. Les claviers sont lorsqu’ils sont utilisés à bon escient et à dose raisonnable un atout majeur pour le Metal. Et COB sait les utiliser comme il le faut, soit en démarrage de morceau, soit en plage accompagnateur de riff avec par exemple « Mask of Sanity », cependant cela n’arriveras pas à remonter le niveau de ce morceau, agréable mais un ton en dessous des autres. Il est étrange pour les finlandais de trouver des titres aussi distant en qualité de construction. En effet des titres comme « Hate Me » ou « Everytime I Die » côtoient « Taste of my Scythe » titre vraiment dispensable vu sa simplicité de construction et son riff peu accrocheur. « Northern Comfort » est un titre à deux visages, autant il est long à démarrer, autant une fois lancé le morceau est agréable à écouter. Bref, je le placerais sur la lignée de « Taste of My Scythe ».
Finissons l’analyse du disque après une très bonne surprise en conclusion de galette « Kissing the Shadows ». Titre vraiment très accrocheur et très bien ficelé. Comparable à du « Every time I Die » en qualité de construction, ce titre mériterait d’être plus joué en live. Ce n’est pas un titre fait pour les concerts, mais pour les amateurs de musique dans leur salon face à leur ampli.