Cela un bout de temps que la voix de TYKETTO ne s’était pas fait entendre, revoici donc Danny Vaughn initiateur d’un nouvel album solo. Pas de révolution à attendre dans son orientation musicale : on retrouve un Rock mélodique d’excellente facture avec un fort penchant pour les mélodies. Les premières écoutes sont donc très satisfaisantes et l’on se réjouit de ce retour. Il serait exagéré d’affirmer que le silence de Vaughn avait créé un vide, mais on découvre cet album avec un plaisir certain et l’on s’y plonge volontiers. On s’imagine alors en train de parcourir l’Ouest sauvage avec une veste à franges sur un cheval zain… je m’égare.
Pourtant, puisque rien n’est jamais parfait, je n’ai pu m’empêcher d’accuser une certaine lassitude après des écoutes répétées. Toutes ces mélodies, toutes ces bonnes intentions, toute cette gentillesse finit par devenir étourdissante. Je m’en veut de faire la fine bouche, je sais bien que partout on dit le plus grand bien de cet album et je n’ai pas été loin de partager cet avis mais, au dernier moment, je ne peux me voiler la face : à la longue cet album est un peu chiant ! Voilà, c’est dit.
Il serait inutile de faire un inventaire titre par titre car bien peu de défauts émaillent ces compositions, en revanche le manque criant d’originalité, l’absence de cette étincelle qui donne vie à une œuvre, tout cela fait que l’écoute de l’ensemble devient fade. Les refrains efficaces, les arrangements soignés, la précision des solos, la chaleur du chant, tout cela n’y fera rien ; il manque l’essentiel : ce qui fait que le Rock est le Rock !