RAINTIME (it) – Flies & Lies (2007)
Label : Replica Records
Sortie du Scud : 2 juillet 2007
Pays : Italie
Genre : Death / Power Metal Melodique
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 46 Mins
De nos jours, chroniquer un combo italien est devenu une véritable appréhension tant les déceptions en matière de Metal dans ce pays sont monnaie courante. C’est donc avec un certain recul que j’aborde Flies & Lies du groupe italien RAINTIME. Second opus du sextet formé en 1999. Il faut également préciser que nous avons fêté il y’a une semaine exactement le premier anniversaire de ce disque. Alors, que peut-on offrir de plus beau comme cadeau à la jeunesse culottée du Metal mondial qu’une chronique élogieuse ? Vais-je leur faire ce plaisir ? « Nous l’allons montrer tout à l’heure » comme disait ce bon vieux Jeannot dans sa fable « Le Loup et l’Agneau ».
La cover n’est pas vraiment de nature à me rassurer. On distingue des sortes de diptères empalés sur je-ne-sais quelle plante épineuse, le tout sous le regard d’un papillon futuriste dont le logo de RAINTIME est tatoué dans le dos. Euh… j’avoue que là, j’ai pas tout compris. Passons maintenant à la partie la plus croustillante d’une chronique, la découverte du contenu. Le premier titre, éponyme de l’album, m’a clairement laissé sur le cul. La brève intro à la IN FLAMES fait place à tout un patchwork d’influences en bonne et due forme. C’est Death et mélodique, beaucoup moins que NORTHER ou DARK TRANQUILLITY. C’est aussi très Power, un peu à la manière d’un STRATOVARIUS ou d’un SONATA ARCTICA. Pour couronner le tout, on a affaire à un chant clair fort Heavy pour les refrains et à un autre parfois semblable à celui d’Alexi Laiho réservé aux couplets. La suite est une véritable merveille. Des titres comme « Rolling Chances », « Rainbringer » ou « Tears Of Sorrow » constituent des genres de « maërl à oreille », un amendement de l’ombre qui ne nuit pas à la richesse de la matière. Ils sont néanmoins éclipsés au profit de pistes plus "bling-bling". Je pense notamment à « Apeiron » où l’on retrouve avec plaisir Jacob Bredhal de HATESPHERE et surtout à « Another Transition » sur laquelle participe le frontman de MANTICORA, Lars F. Larsen. Le meilleur titre de l’album, sans confusion possible. Je parlais aussi de culot un peu plus haut. RAINTIME nous gratifie donc d’une reprise du roi de la Pop, mister Michael Jackson avec « Beat It ». Aussi inattendu que ça puisse paraître, cet essai est transformé à la perfection. Johnny Wilkinson "himself" n’aurait guère fait mieux. Arrive doucement la fin de ce scud émotionnellement chargé avec « Burning Doll », une intro très sicilienne à « Matrioska ». Cette ultime piste achève en apothéose Flies & Lies.
Pour preuve du niveau de cet opus, il y’a des lustres que je n’avais plus brossé un combo transalpin dans le sens du poil. Etrange amendement que voilà ! En tout cas, les mecs de RAINTIME l’ont bien méritée, leur cadeau d’anniversaire.
Ajouté : Jeudi 05 Juin 2008 Chroniqueur : Stef. Score : Lien en relation: Raintime Website Hits: 11715
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