Après un premier album prometteur, PHENIX transforme l’essai avec ce Wings OF Fire plus Heavy que Progressif. Le style est très traditionnel et fait penser aux groupes des années 80 fortement inspirés par IRON MAIDEN. On retrouve donc des riffs francs et directs ainsi que des lignes de basse et de chant assez caractérisées. Ce n’est pas très inspiré mais l’authenticité et la sincérité du groupe compensent largement cet ancrage dans la passé.
Le groupe ouvre les hostilités avec un titre plus progressif et original que le reste, “Babylon”, qui est l’un des point fort de ce nouvel opus car la puissance des guitares complète parfaitement l’émotion du chant. PHENIX ne se perd jamais en complexité inutile, il va droit à l’essentiel.
Certains titres (comme “Rebellion”) sonnent trop “anciens” et peuvent parfois passer pour du remplissage. Aussi, sur les 13 morceaux annoncés, on peut aisément en zapper 2 ou 3. Cela laisse tout de même de quoi se régaler avec du bon vieux Heavy des familles !
Mention spéciale pour le chanteur, Bertrand Gramond, vraiment prodigieux, aussi à l’aise dans les graves qu’en poussant à fond dans les aiguës, il a pourtant la sagesse de ne pas sombrer dans la démonstration et il reste au service du groupe.
Notons la reprise de “Still Of The Night” de WHITESNAKE, presque aussi jouissive que l’originale. Il fallait avoir des couilles pour s’attaquer à Coverdale !