BRAINSTORM (de) - Andy B. Frank (Fév-2014)
Andy B. Frank est un personnage original, toujours de bonne humeur, il n'a jamais cessé de défendre le Heavy Metal corps et âme quels que soient les écueils qu'il a rencontré ! S'il a débuté en 1998 au sein de SYMPHORCE ; depuis 2011, le bougre déploie toute son énergie au service de BRAINSTORM son deuxième groupe. Depuis la sortie On The Spur Of The Moment notre teuton et son gang semble surfer sur un petit nuage et on sillonné l'Europe de long en large afin d'imposer leur Power Metal. Si le gang s'est formé en 1989, Andy les rejoints dix ans plus tard. Son arrivée sera un véritable détonateur qui va permettre à la formation teutonne de prendre son envol et d'aligner les galettes à une vitesse vertigineuse, l'inspiration étant au rendez-vous. Ce n'est pas moins de trois albums qui sortiront en l'espace de trois ans et pas des moindre Ambiguity, Metus Mortis et Soul Temptation. Trois pépites de pur Power Metal qui vous explosent les neurones en un temps record. Downburts et Memorial Roots marqueront une évolution dans la carrière de BRAINSTORM qui verra le combo s'orienter vers un Metal plus ambitieux ! Dans cette optique, ils confieront la production à Sasha Peath et Miro (Mickael Rosenberg) qui ont travaillé avec RHAPSODY, AVANTASIA, EDGUY ou encore EPICA. Cette nouvelle orientation musicale ne sera pas du goût de tout le monde et déstabilisera les fans les plus assidus. Conscient que l'expérience n'était pas une franche réussite aux yeux de tous, Andy et ses acolytes décidèrent alors de redresser la barre au plus vite avant que le vaisseau ne s'échoue définitivement. C'est avec On The Spur Of The Moment que la formation effectuera un retour aux sources qui ne sera pas totalement convaincant car le manque d'inspiration se faisant ressentir sur de nombreux morceaux. Si artistiquement la tentative n'as pas été totalement concluante, elle leur permettra tout de même de tourner intensivement à travers le monde. Trois ans plus tard, BRAINSTORM déboule avec Firesoul sous le bras, un nouvel opus de très bonne facture nettement plus fougueux et destiné à reconquérir le statut qu'ils n'auraient jamais dû perdre. Ce nouveau méfait métallique à souhait semble être là pour remettre enfin les pendules à l'heure ! Le leader de BRAINSTORM en est convaincu : Firesoul symbolise une vraie renaissance qui va lui permettre de reconquérir ses fans les plus Hardcore ! C'est un Andy B. Frank en pleine forme que votre serviteur a rencontré au Hard Rock Café dans une ambiance des plus conviviale ! Entretien avec un musicien éminemment sympathique, très heureux d'être à Paris et très fier d'assurer la promotion de son petit dernier Firesoul ! Magnéto Andy, c'est à toi !
Line-up : Andy B. Frank (chant), Torsten Ihlenfeld (guitare), Milan Loncaric (guitare), Antonio Ieva (basse), Dieter Bernert (batterie)
Discographie : Hungry (1997), Unholy (1998), Ambiguity (2000), Metus Mortis (2001), Soul Temptation (2003), Liquid Monster (2005), Downburts (2008), Memorial Roots (2009), On The Spur Of The Moment (2011), Firesoul (2014)
M-I Interviews du groupe : Torsten Ihlenfeld et Andy B. Franck (Avril-2004), Andy B. Franck (Mars-2005), Andy B. Frank (Fév-2014)
Traduction / Retranscription : Laurent Machabanski
Metal-Impact. Bonjour Andy, peux-tu me dire dans un premier temps pourquoi SYMPHORCE n'existe plus ?
Andy B. Frank. Les temps changent. Je suis plus vieux et plus sage. Je pense que je suis devenu plus rock 'n' roll ! [Rires]. J'ai commencé à faire de la musique avec SYMPHORCE et j'ai décidé maintenant de me concentrer sur BRAINSTORM. Sur ce nouvel album Firesoul, tu peux entendre 100 pourcent de notre énergie qui est dédié au groupe.
MI. Est-ce que le choix fut difficile entre BRAINSTORM et SYMPHORCE ?
Andy. Pas vraiment. Nous avons sorti sept albums et je pense qu'à un moment donné tout était déjà prêt pour BRAINSTORM. Quand c'est fini il ne faut pas s'entêter pour vouloir enregistrer un autre album et continuer parce que c'est l'habitude. Après la sortie du dernier album de SYMPHORCE, nous avons décidé d'arrêter. Peut-être un jour nous ressortirons un nouvel album de SYMPHORCE mais seulement si nous avons de bonnes idées. Aujourd'hui nous nous concentrons sur BRAINSTORM et aussi sur chacun d'entre nous.
MI. Est-ce plus facile pour toi dans la mesure où tu ne fais plus parti que d'un seul combo ?
Andy. Tout est emballé maintenant [Rires]. BRAINSTORM me prend beaucoup de temps. J'ai passé des heures, des jours et des semaines sur BRAINSTORM. Nous nous sommes concentrés sur cet album et nous avons tout fait pour qu'il soit aussi bon que possible.
MI. Que penses-tu de On The Spur Of The Moment trois ans après sa sortie ?
Andy. Je pense que l'on aurait pu faire mieux il y a 3 ans. Il y a des chansons que nous aurions dues mieux préparer avant de les enregistrer en studio. Je pense que l'album contient d'excellents morceaux mais ce n'est pas du 100 pourcent. Il allait dans la bonne direction après Memorial Roots. Avec Firesoul, nous avons franchi une grande étape vers la réussite propre aux grands groupes. C'est ce que les gens réclament et c'est ce que nous souhaitons aussi leur donner. C'est pourquoi j'adore Firesoul.
MI. Comment s'est passé l'enregistrement de cet album ? Est-ce que ce fut facile ou difficile ?
Andy. C'était différent. Pour l'avant dernier opus, on avait travaillé d'une manière différente, on continuait d'écrire de nouvelles chansons en permanence et on les a terminé en studio. Bien avant, il y a dix ans, on jouait nos chansons chez nous, puis on écrivait les morceaux, on jammait et ensuite on entrait en studio pour finir. Cette fois-ci nous avons décidé d'aller en studio quand tout était prêt et pas avant. De mon point de vue c'est pour cette raison que l'album est bien meilleur et plus puissant. A mon avis c'est la principale différence.
MI. Votre nouveau single s'appelle Firesoul, comment s'est déroulé le tournage du clip ?
Andy. Il faisait froid [Rires]. La vidéo s'est déroulée en Allemagne dans des bunkers français. Il faisait un froid terrible là-dedans. C'était marrant car tout le groupe me torturait. Je ne suis pas sûr que tout le monde va apprécier. Je suis certain que certains seront scandalisés par cette vidéo. Ce n'est pas une vidéo qui montre les performances du groupe. Notre but n'était pas de faire un clip nous montrant en train de jouer de la guitare. En tous les cas je n'aime pas trop les captations.
MI. Tu fêtes ton 25ème anniversaire ? Comment était la fête ?
Andy. Les 25 ans du groupe. Pas moi [Rires]. On a vécu un moment fou. Les fans ont commencé à sauter au-dessus de la barrière sur scène...
MI. Feras tu quelque chose de spécial pour ce 25ème anniversaire ?
Andy. En fait, nous ferons quelque chose de spécial. Pour la sortie de l'album Firesoul, nous ferons quatre shows en Allemagne et nous jouerons les dix titres de Firesoul sur scène. C'est quelque chose que nous n'avions jamais fait auparavant avec en plus tous nos vieux hits tels que "Shiva's Tears", "All Those Words" et plein d'autres encore. Nous le fêterons avec les fans et il y aura différents items que nous développerons avec eux.
C'est quelque chose que nous attendons avec impatience. Pouvoir célébrer ce nouvel album avec le public dans un festival à l'automne.
MI. C'est une pochette typique de BRAINSTORM. As-tu continué de travailler avec Tom Thiel ?
Andy. Non pas cette fois. Nous avons arrêté de travailler avec Tom. Tom est un superbe dessinateur mais je me suis dit qu'il était temps d'essayer quelque chose de nouveau. J'étais en relation avec Felipe Machado qui a fait un travail incroyable. Il est aussi fan du groupe et nous a demandé à maintes reprises de faires les pochettes de nos albums. Alors je lui ai imposé ce que je voulais sur les pochettes de nos albums et j'ai été complètement "explosé" par ce dessin qu'il m'a adressé. Ca reflète bien la musique et le groupe. Superbe artwork pour Firesoul.
MI. La femme sur la pochette représente t'elle le symbole de BRAINSTORM ?
Andy. Non. Pour tout te dire les pochettes sont différentes pour tous nos albums et nous n'avons pas utilisé l'image d'une femme sur nos livrets depuis longtemps. Je pense que pour les autres albums nous étions plus sages. Cela montre à nos fans que nous sommes revenus un peu en arrière pour leur rappeler ce qui a fait notre succès du début.
MI. Est-ce pour cette raison que tu as choisi de retravailler avec Achim Köhler ?
Andy. Oui, nous avions quelques noms à l'esprit pour produire Firesoul. Nous avons choisi Achim car il sait ce qu'il veut et il n'y a pas besoin de parler avec lui. Il sait exactement ce qu'il faut faire. Quand je lui dis de monter le son un peu plus fort ou autres choses, il sait exactement de quoi je parle. Parfois il n'y a pas besoin de s'exprimer avec des grandes phrases car il sait exactement à quoi tu penses. Les choses sont tellement plus simples et il a donc été facile d'enregistrer les morceaux. On avait l'impression d'avoir 25 ans ! [Rires] ... Nous nous sommes réellement concentrés sur la musique et moins sur la production. Achim était autonome et il faisait les choses par lui-même. Ce n'était pas la peine de lui demander quoi que ce soit.
MI. Au niveau des paroles de tes chansons, est ce qu'il y a des sujets que tu abordes qui sont importants à tes yeux ?
Andy. A chaque fois que je prépare un album, je commence à lire les journaux et les magazines avec plus d'attention afin de trouver ce qui vaut le coup pour écrire une chanson. Je n'écris pas beaucoup au sujet de choses politiques et religieuses, mais je n'ai pas peur d'écrire sur les relations humaines. Je n'écris pas non plus sur des faits divers. Ça n'a jamais été mon truc. C'est important aujourd'hui d'écrire des textes que tout le monde comprend. Il est important que l'on interprète bien ce que tu veux dire afin que l'on puisse te suivre dans tes propos.
MI. Tu t'appuies sur des faits réels ?
Andy. Le problème majeur de l'album précédent était que tout était sombre et dépressif. C'était un peu comme si tu entrais dans un trou noir et blablabla. Mais cette fois nous sommes dans le trou noir et à la sortie il y a de la lumière. Alors allons-y et battons-nous pour sortir de là ! Je pense que Firesoul est complètement différent et beaucoup plus positif.
MI. Tu as commencé à chanter à 14 ans. Est-ce que tu te souviens de ton premier groupe IVANOHE ?
Andy. C'était mon premier groupe. Je crois que j'avais 23 ans quand mon premier album est sorti. C'était impressionnant car c'était mon propre disque et quand j'ai reçu le CD je me suis dit : Ouah ! Après tu l'écoutes et tu es impressionné. A l'heure d'aujourd'hui, j'ai sorti 17 albums (7 albums en mon nom, 3 avec SYMPHORCE, 7 avec BRAINSTORM). Depuis tout ce temps, c'est amusant mais je suis encore excité d'entrer en studio et d'écrire les paroles, les mélodies de chansons. Les voix sont toujours un challenge lorsque j'enregistre des nouvelles chansons. Firesoul est spécial car sur les opus d'il y a 15 ans, il y avait un sentiment de désespoir qu'on n'a pas ici.
MI. Que dirais-tu aujourd'hui si tu pouvais parler au garçon de 17 ans que tu étais à tes débuts ?
Andy. Je lui dirais de ne pas se faire de soucis. Fais un break car nous sommes en tournée pour six semaines ! [Rires] ... Vive la fête ! Et en fait ce n'est pas ça. Personne ne fait la fête ni ne bois ni ne fume. C'est une discipline. Parfois, je me demande si je n'aurai pas du boire plus ! [Rires] .... Je ferai peut être cela sur la prochaine tournée ! [Rires] ... Trop de disciplines n'est pas bon non plus. Tu prends soin de ta voix, tu bois du thé au lieu de boire du vin.
MI. Tu as enregistré des reprises de JUDAS PRIEST "Before the Dawn", HELLOWEEN, SAVATAGE. Tu n'avais jamais repris des titres d'IRON MAIDEN, pourtant tu es un grand fan ?
Andy. Pour être honnête avec moi-même, IRON MAIDEN est comme une vache sacrée. Je sais que je peux chanter toutes les chansons. Il y a deux ans, j'ai été les voir en Allemagne et je suis resté debout en chantant toutes les chansons de Seventh Son Of A Seventh Son. J'ai un peu flippé en m'écoutant. Je pense que plein de groupe reprennent des chansons d'IRON MAIDEN et je crois que ce n'est plus la peine de le faire. Nous faisons nos propres chansons qui sont superbes. Nous avons fait des reprises de JUDAS PRIEST, SAVATAGE. Mais aujourd'hui nous sommes assez populaires pour ne plus faire de reprise. Nous devons nous concentrer sur nos chansons et croire en notre potentiel. Milan Loncaric, notre guitariste, voudrait faire plein de reprises et on lui laisse croire en cela.
MI. Pour ce nouvel album, il y a une édition limitée avec en bonus un cd live...
Andy. Nous avons enregistré ce live il y a deux ans au Hellfest. Les fans nous ont demandé ce live car l'ambiance était grandiose. Nous avons décidé de faire ce cd bonus live pour eux. C'est bien d'avoir BRAINSTORM en live et pour les nouveaux fans c'est intéressant. Pour eux, c'est le moyen d'avoir le meilleur des albums live ainsi que pour ceux qui nous découvrent car cela montre ce que nous avons fait par le passé. C'est pourquoi je crois que c'est un bon bonus live.
MI. Vous avez sorti un dvd Honey From The B's en 2007 ! Penses-tu en enregistrer un autre bientôt ?
Andy. Ce qui est drôle, je crois, c'est qu'il y a 90 pourcent de notre production qui est joué en live. C'est incroyable l'énergie que l'on dégage car il n'y a pas besoin de rajouter des sons par-dessus, on ne rajoute pas d'overdub. Nous allons enregistrer des shows en avril et nous verrons ce que dira la maison de disques : à savoir s'ils veulent que nous filmions un concert pour sortir un dvd en automne. Si nous devons le faire ce sera quelque chose de spécial avec des images en backstage, des interviews. En tous cas, il faut trouver quelque chose de nouveau et d'original.
MI. BRAINSTORM a toujours été d'une grande stabilité en ce qui concerne le line-up, comment l'expliques-tu ? Est-ce le fait d'être resté tout au long de l'aventure avant tout des amis ?
Andy. Non, on se déteste ! [Rires]. Nous avons tous des problèmes, il y a forcément des tensions. Quand tu es en tournée pendant six semaines, il est évident que tu ne vas pas casser du sucre sur quelqu'un mais je pense que nous sommes assez sages pour comprendre que nous avons tous les mêmes problèmes. Et puis nous avons les mêmes objectifs. On veut faire de grands shows et jouer de la bonne musique pour sortir des bons albums et ainsi de suite. C'est seulement avec une combinaison pareille que ça fonctionne. C'est un sentiment de bonheur. A force, nous devenons des grands potes mais l'alcool aide beaucoup ! [Rires] Avec beaucoup de drogues, on ne pourrait plus se sentir ! [Rires]
MI. Quels conseils donnerais-tu aux jeunes chanteurs qui débutent ?
Andy. Je ne pratique pas le chant autant que ça. Je crois beaucoup à la condition physique. Si tu fais attention à toi et que tu es soucieux de ce que tu as besoin, ne pas trop fumer et boire, cela va beaucoup t'aider à être en bonne condition physique pour toujours. Je fais beaucoup de sport surtout quand je fais des tournées. Quand tu fais des concerts et que tu as fait du sport en amont, tu es toujours en forme, tu es en sueur, et tu chantes bien.
MI. Quelle est la bonne attitude d'un chanteur pour toi sur scène ?
Andy. J'aime Bruce Dickinson, la façon dont il joue sur scène. Je pense qu'en tant que chanteur, tu dois amuser le public. Je déteste les chanteurs qui interprètent leur répertoire et puis c'est tout. Je déteste ça. Ce n'est pas ça que j'attends quand je dois payer pour un spectacle. J'ai grandi avec des groupes comme IRON MAIDEN et Bruce Dickinson n'arrêtait pas de courir sur scène allant de gauche à droite et de droite à gauche. C'est ce que j'apprécie dans les shows de Heavy Metal. Ça génère un tel pouvoir et une telle énergie...
MI. Quels sont les points culminants de ta carrière que tu n'oublieras jamais ?
Andy. Plein de moments. Seulement avec BRAINSTORM, il y a eu trois moments spéciaux. La première fois que j'ai joué quand j'avais 14 ans dans ma ville et en dehors. Puis un an et demi plus tard, j'ai pu donner des concerts en dehors de l'Allemagne: à ce moment-là tu te prends alors pour une Rock Star. L'autre moment important fut quand nous avons joué à Cleveland aux USA, ces instants-là je ne les ai jamais attendus et c'est si loin de ce que j'ai du mal à les imaginer. Le fait que des fans viennent te faire signer des CD, dans ton fort intérieur tu te dis : "ce n'est pas vrai". Il y a des fans qui nous suivent et qui viennent des USA, du Mexique et partout ailleurs. C'est fantastique. Ce sont des moments que je n'oublierai jamais.
MI. Est-ce que jouer aux USA fait partie de tes rêves ?
Andy. Oui, bien sûr. Quand j'avais 14-15 ans, j'ai toujours dit à mes parents que j'irai aux USA pour jouer de la musique. Et ils m'ont toujours répondu que j'étais stupide. Les copains disaient que je racontais des conneries. Quelques années plus tard, plus personne ne rigolait plus quand on parlait des USA. Après mon rêve a été avant de retourner aux USA de jouer dans toute l'Europe. Je me suis dit que seulement après je retournerai aux USA. C'est un grand moment car BRAINSTORM peut faire tous les shows et festivals qu'il veut et cela partout en Europe et autour du monde. C'est une chose que l'on n'attendait pas et nous en sommes reconnaissants au public et à tous ceux qui nous suive.
MI. Que souhaites-tu pour la sortie de Firesoul ?
Andy. Il sort le 4 avril et j'espère que les fans se reconnaitront à travers cet album car nous nous sommes amusés à jouer ces morceaux et nos espoirs sont grands. Nous espérons que nos fans auront autant de plaisir à l'écouter que nous de le jouer. Nous aimons tellement cet album qu'il y a un esprit dans ce groupe qui peut durer des années. Nous sommes de retour.
MI. Quand viendras-tu jouer à Paris ?
Andy. En fin d'année en septembre pour trois shows en France et il y a une date de prévue à Paris. Mes vacances et les visites de Paris ne sont pas terminées.
MI. Merci beaucoup !
Andy. Merci.
Ajouté : Lundi 26 Octobre 2015 Intervieweur : The Veteran Outlaw Lien en relation: Brainstorm Website Hits: 6863
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