NAGLFAR (se) - Pariah (2005)
Label : Century Media / Nocturne
Sortie du Scud : 20 juin 2005
Pays : Suède
Genre : Black Metal
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 39 Mins
La mythologie scandinave prédit que le drakkar Naglfar, fait d'ongles d'humains et sur lequel croiseront les dieux ténébreux conduits par le géant Hrym, apportera chaos et désolation lors du Ragnarok (la fin du Monde), laissant place ensuite à un Monde Nouveau ! Chouette la légende, je peux être de la partie aussi ??
Après plus de dix ans d’existence, ces éternels seconds couteaux du Black Metal mélodique suédois rappliquent sur le devant de la scène avec leur quatrième opus du nom de Pariah. Comme je l’ai dis précédemment, ce quatuor a longtemps été considéré comme une sorte de Poulidor du genre, et ce à juste titre, même si les albums que sont Vittra et Sheol avaient été plutôt concluants et loués par la critique en leurs temps !
C’est donc avec enthousiasme que je m’empresse de me ruer à l’écoute de cet album. Et le verdict est le suivant : un sentiment mitigé emprunt de déception qui m’envahit à l’heure de rédiger cette chronique !
Si la recette Naglfar ne s’est foncièrement pas altérée depuis leurs débuts, avec son Black/Thrash mélodique de qualité, Pariah marque un tournant dans la carrière du groupe puisque c’est le bassiste, Kristoffer Olivius, qui reprend la place vacante de chanteur laissée par Jens Ryden ! Première bonne surprise puisqu il s’en sort bien le bougre, avec son chant mi-Death mi hurlé qui colle parfaitement avec l’ambiance globale de ce disque.
Si on devait faire des comparaisons, Naglfar se situerait au carrefour de Dimmu Borgir, en moins grandiloquent et avec une patte flagrante de rythmiques à la Dissection, sauf que Naglfar n’atteint pas le niveau de ces illustres « coreligionnaires » Black Metalleux nordiques.
Tout commence donc bien avec une intro qui pose le décor, enchaînant direct avec « A Swarm Of Plagues » et
son riff captivant escorté de touches symphoniques, suivi illico presto par « Spoken Words Of Venom », un morceau dans la même veine que le précédent, avec des passages symphoniques toujours présents mais moins prononcés.
Quant à « The Murder Manifesto », le morceau le plus abouti de l’album d’après moi, celui-ci nous transporte dans une sorte de Black « épico-mélodique », à la ressemblance musicale toute confondante avec Falkenbach époque Magni Blandinn Ok Megintiriw !
Mais, c’est à partir du cinquième titre que nous sommes irrémédiablement confrontés à une flagrante baisse de régime, avec des titres plutôt moyens et sans grand intérêt à vrai dire, dénotant avec les espoirs fondés après l’écoute des premières pistes de bonne augure !
Bien que Naglfar soit un combo appliqué, ne faisant pas de vagues et poursuivant tranquillement son petit bonhomme de chemin, leur dernier ouvrage nous laisse un arrière goût d’inachevé !
Naglfar, le groupe, et non l’esquif, n’apportera sûrement pas ni le chaos ni la destruction sur notre petit monde ! Le cataclysme ne passera pas par eux !
Ajouté : Vendredi 17 Juin 2005 Chroniqueur : Loki Score : Lien en relation: Naglfar Website Hits: 15181
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