Prêt pour un moment de délire rock'n roll ? Si oui, ce groupe australien est pour vous. Déconnade en tout genre et bonne musique garantie. Nous nous somme entretenue avec le bassiste afin d'en savoir un peu plus sur ce groupe de furieux...

Line-up : M-lo (guitare), Belt Thrower (guitare), Tony Lee Roth (chant), Matt Rizzo (batterie), Jason P.C (basse)

Dicographie : Str8OuttaNorthcote (Album - ?), Cunt (Album - ?), Blood Duster (Album - 2004)


Metal-Impact. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Blood Duster en France, peux-tu nous faire une petite présentation du groupe ?

Jason P.C. On est cinglés et on joue du grind rock n’ roll, une espèce de gros mélange de tout ce qui nous plaît. Si vous n’aimez pas le genre de musique insupportable qui défie tous les styles et toutes les règles, alors on n’est vraiment pas le groupe qu’il vous faut. Achetez autre chose.

MI. Cet album pousse un peu plus loin vos limites que ce soit au niveau musical que textuel. Peux-tu développer le sujet pour nos lecteurs ?

Jason P.C. C’est un album extrême, mais pas dans le style « on est un groupe extrême et on ne joue jamais de trucs lents ». On est plutôt du genre cinglés, on joue lentement, puis rapidement, et puis on joue du rock, et puis du grind. On ne veut pas des fans de grind de base. Nous, ce qu’on veut, c’est les demeurés, les parias, les libres penseurs.

MI. Vous avez choisi un titre éponyme. Penses-tu que c'est l'album le plus représentatif de ce qu'est le groupe ?

Jason P.C. Oui, sous tous ses aspects, je pense que cet album nous représente mieux que les précédents. On a tout poussé aux extrêmes. Comme je l’ai dit plus haut, se limiter à un style, c’est jouer la sécurité. Les fans de base aiment tout de suite et ça, ça nous fait chier. Je veux que les gens qui ont peur du changement nous haïssent.

MI. Vous ouvrez l'album avec « Forthoseaboutfuck », quel était le but de ce clin d'œil à AC/DC ?

Jason P.C. On avait piqué le son de cloche de « Hells Bells » et on s’est aussi très fortement inspirés de l’intro « pluie » de Slayer dans « Reign in Blood ». On voulait lui donner le son d’un album classique, une chose avec laquelle on est familier mais présentée sous un nouveau jour. C’est un peu un hommage « classique » à ces albums que nous adorons. Deux de mes groupes favoris dans un même morceau.

MI. Pourquoi avoir choisi de mettre ces 4 bonus track ?

Jason P.C. Jusqu’à présent, ils n’étaient disponibles qu’en Australie, alors on a pensé qu’ils complèteraient l’album de manière idéale. Ils figuraient sur le EP « Drink Fight Fuck », mais comme il n’y a qu’en Australie qu’on peut espérer entrer dans les charts ou passer à la radio, on s’est dit qu’il valait mieux les intégrer à la version européenne de l’album.

MI. Vous avez deux vidéos, peux-tu nous dire deux mots sur le choix des titres et de leur contenu. Pourquoi de pas en avoir mis au moins une en bonus sur l'album ?

Jason P.C. Le CD australien avait les vidéos et des trucs live, mais le distributeur européen ne voulait pas les inclure parce qu’elles n’avaient pas reçu de classification à temps. Vous trouverez les vidéos et les trucs qui devaient être sur l’album dans la section « Hippy Kill Team » du site Web. Le mot de passe figure sur la pochette du CD. Comme ça, vous pourrez quand même voir ce qu’on devait y inclure.

MI. Vous préparez un DVD, peux-tu nous révéler plus ?

Jason P.C. Il contient pas mal de truc tournés en Australie, des images de nous en train de pisser dans des gobelets et de nous les jeter les uns sur les autres, des trucs stupides qu’on fait en tournée, des extraits live et des vidéos. Ça devrait être très amusant. En tout cas, c’était l’idée de départ. Ce sont uniquement des séquence personnelles, que personne d’autre que nous n’avait jamais vues. En dehors des clips vidéo, évidemment.

MI. Comment s'est passé la signature chez Season Of Mist et pourquoi ce choix ?

Jason P.C. Ils avaient l’air sympas et honnêtes.

MI. Comment est perçu la scène Metal française chez toi en Australie ?

Jason P.C. Je ne crois pas que beaucoup d’Australiens ait réellement accès au Metal français. Si les groupes sont bons, les gens les aimeront quel que soit leur pays d’origine.

MI. Vous aviez comme projet de faire un split avec Sublime Cadaveric Decomposition (S.C.D) ainsi que de venir partager quelques dates avec eux. Qu’en est-il au jour d'aujourd'hui ?

Jason P.C. En effet, on devait partir en tournée, mais je ne peux absolument pas te dire avec qui et quand. Il n’y a rien de concret pour l’instant. J’aimerais pouvoir te donner des dates et des trucs comme ça, mais pour le moment on en n’est pas encore là.

MI. Comment définirais-tu la femme et son rôle dans notre société ?

Jason P.C. Elles sont les égales des hommes, ni meilleures ni pires. Tu t’attendais à une réponse sexiste ? (ndlr: p'têtre bien !!!)

MI. Quel est le but d'un Blood Duster ?

Jason P.C. S’éclater.

MI. Quelle est votre meilleure anecdote sexuelle de concert ?

Jason P.C. On avait trois filles dans une chambre et Tony jouait les rock stars. Il a commencé à en baiser une et n’arrêtait pas de l’appeler Tony… il a un très gros ego. Attends de voir le DVD, on a des tonnes de trucs stupides. On aime bien s’amuser.

MI. Un dernier mot pour nos lecteurs et les Français ?

Jason P.C. J’espère que vous aimerez l’album. Allez chercher de la bière et des copains et mettez le son à fond. Merci pour l’interview.