POWERWOLF (de) - Lupus Dei (2007)
Label : Metal Blade / Nocturne
Sortie du Scud : 7 mai 2007
Pays : Allemagne
Genre : Heavy Metal
Type : Album
Playtime : 11 Titres - Mins
Selon le dossier de presse, POWERWOLF est un groupe Roumain composé de cinq vampires… Bon, désolé de casser le mythe, mais il s’agit d’un side project des mecs de RED AIM ! Le premier album du groupe, faute d’originalité, ne manquait pas de fraîcheur : bons riffs, compositions agréables. On avait certes l’impression d’avoir entendu ça mille fois, mais ça fonctionnait gentiment. Pour être franc, je ne m’attendais pas à un véritable surgissement créatif, mais à une bonne dose de Heavy bourrin, donc je ne plaçais pas la barre trop haut ! Eh bien même à ce niveau là, il est difficile de ne pas être déçu ! En effet, le groupe a pris conscience que son premier album était un peu basique, donc il a « enrichi » le second de multiples breaks dans l’espoir de créer une diversité. Hélas cela n’apporte vraiment pas grand-chose et ne fait que contraster avec la pauvreté générale du propos. Au final, on aurait préféré retrouver un album archi classique comme le précédent, et dépourvu de toutes ces parures dispensables.
Après une intro pompeuse mais sans doute inévitable vu le genre « grand guignol » dans lequel le groupe se complait, on déboule sur « We Take It From The Living » qui nous offre un bon moment de Heavy Metal basique dans la lignée du premier opus. « Saturday Satan » est une bonne réussite : bons riffs et un phrasé de guitare plutôt agréable ; l’alternance de rythmes est bien foutue. Le groupe reproduit le même schéma sur « In Blood We Trust » qui doit servir de porte-étendard au groupe, mais cette dernière stigmatise tous les défauts de cet album : à une composition banale (Ah, c’est pas du Bach !) on a greffé des breaks et un final emphatique, d’un ridicule achevé. Les couplets de « Mother Mary Is A Bird Of Prey » sont sympas mais le refrain est vraiment trop banal (et que dire des paroles !).
En définitive, Lupus Dei n’est pas désagréable et l’on tape du pied machinalement sans trop réfléchir mais en regrettant que le groupe n’ait pas insisté dans cette voie. Il est louable de vouloir enrichir son propos, encore faut-il en avoir les moyens.
Ajouté : Mercredi 25 Avril 2007 Chroniqueur : Alexis de Fireball Score : Lien en relation: Powerwolf Website Hits: 15327
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