Dans ce Monde de gratuité à téléchargement notoire qui nous entoure, penchons nous sur le cas de CASKET GARDEN. Comme son patronyme ne nous l’indique pas ce groupe nous vient tout droit de Hongrie. Je tiens tout de même à rappeler que leur appellation est également celui d’un Mcd de DISMEMBER, groupe culte s’il en est !
Je m’attends donc à entendre un ressassé de la formation suédoise et, à ma grande surprise, le premier titre me fait mentir. Nous avons le droit à une composition Thrash de bonne figure. La production signée Zoltan "Töfi" Cserfalvi rend hommage au style avec une clarté indéniable où même la basse a sa place. Un petit bémol sur le son de batterie qui claque comme un Trigg mal réglé. Mais tout ceci est plus que correct pour un premier album !
Début du deuxième morceau et une espèce de malaise envahit l’auditeur à l’arrivée du refrain. Un arrière goût de déjà entendu. Mais le meilleur reste à venir…
L’instrumentale suivante n’enlève en aucun cas cette sensation nauséeuse. Cette impression est toujours là, mais sans que l’on sache exactement pourquoi.
Il faut attendre le troisième morceau pour que tout nous soit dévoilé sans plus aucune crainte, ni gène.
Batterie qui martèle en Up, voix écorchée, couplet rapide et refrain posé.
Ils n’ont vraiment honte de rien, car on se trouve bien là devant des mecs qui ont été capables de recopier sans en changer une note les partitions de AT THE GATES.
Je leur reconnais l’intelligence d’avoir su ne pas mettre tous les riffs d’un même morceau au sein d’une même copie. Non au contraire, les plages sont montées en Lego avec plusieurs pièces différentes. On retrouve donc des parties de Terminal Spirit Disease misent en boucle avec des extraits de Slaughter of the Soul.
Et aucun album des suédois n’est oublié : With Fear I kiss the Burning Darkness et The Red in the Sky is Ours ne manquent pas à l’appel. Le Cover Band va même jusqu’à nous servir certaines phrases de son mentor.
Pouahhhhh, ça puire !
Est-ce que pour autant tout ceci fait du dit album chroniqué un mauvais cd ?
Mais point du tout, l’original étant tellement au dessus du lot que le duplicata ne peut être exécrable !
Je reste décontenancé par ce genre de comportement, et avec le retour annoncé d’AT THE GATES je n’aurai plus qu’une seule chose à leur dire :
« Forever……..BUUURRRRNNNNNNN ! »