10 ans de carrière n’auront pas fait dévier les Hollandais de leur bon vieux Heavy Metal archi-classique. Ce nouvel album remet le couvert : on retrouve les riffs convenus, le son vieillot, le chant rocailleux, et les mélodies basiques qui sont la marque de fabrique du groupe qui puise à nouveau allègrement dans le Heavy des années 80.
Il faut tout de même noter une tentative de se rapprocher du Black sur le break de “Bloodstained Sight” qui finit bien vite par déraper. Mais aussi, quelques passages plus Thrash (“Booze” et “Awaken Pagan’s Mind”). Ainsi qu’une imitation convaincante mais inutile de Lemmy sur “Nothing’s Free” (le groupe a participé à plusieurs tributes à MOTORHEAD). On pense aussi parfois à CARNIVORE. Il est difficile de noter tous les emprunts, tant le groupe manque de personnalité et va piocher de tous côtés pour tenter de diversifier son propos. Il en ressort que chaque comparaison tourne à l’avantage de l’original.
Les solos sont souvent “limites”, en tous cas ils sont mal produits et rarement intéressants.
Toutefois, GODDESS OF DESIRE jouit d’une bonne réputation sur scène ; et il faut admettre que ces nouveaux morceaux peuvent y avoir une certaine efficacité. Il y a quelques années, ils ouvraient pour GWAR... ça en dit long !